Margaret Weis - Dragons d'une nuit d'hiver

Здесь есть возможность читать онлайн «Margaret Weis - Dragons d'une nuit d'hiver» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Fleuve Noir, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dragons d'une nuit d'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dragons d'une nuit d'hiver»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Ce soir, ces sont les rêves de l’humanité que l’ombre menace d’engloutir à jamais. Les dragons avancent en terre de Krynn, semant la désolation et la mort. Usés par les périls, cernés par le mal qui rôde, les compagnons de Tanis ont perdu leur superbe. Il va falloir se séparer. Les coeurs sont lourds, le désarroi s’installe. D'autant que Tanis, leur Étoile du Berger, a rencontré un ennemi, le plus redoutable de tous : l’amour. Pour reprendre le flambeau, devra-t-il renoncer à sa flamme ?

Dragons d'une nuit d'hiver — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dragons d'une nuit d'hiver», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Nous y allons maintenant, coupa Alhana. Ce n’est pas toi qui décides, Demi-Elfe. Les griffons n’obéissent qu’à moi. Il suffit d’un ordre de ma part pour qu’ils te mettent en pièces, comme ils l’ont fait avec les draconiens.

— Un jour, les elfes se réveilleront, et ils comprendront qu’ils appartiennent à une grande famille, dit Tanis, tremblant de colère. Ils ne pourront pas se comporter éternellement en enfants gâtés, tandis que les autres doivent se contenter des miettes.

— Nous méritons les dons que nous avons reçus des dieux. Vous autres humains et demi-humains (sa voix était cinglante comme un fouet) avez reçu les mêmes bienfaits. Mais à cause de votre avidité sans bornes, vous n’avez pas su les garder. Nous sommes ; capables de nous battre pour notre survie sans votre aide.

— Tu ne craches pas sur notre aide, en ce moment !

— Vous serez généreusement récompensés, répliqua Alhana.

— Quelles richesses possède donc le Silvanesti qui puissent nous récompenser ?

— Tu recherches les orbes draconiens. Je sais où il s’en trouve un. Au Silvanesti.

En entendant mentionner les orbes, Tanis pensa à ses amis.

— Où est passé Sturm ? demanda-t-il. La dernière fois que je l’ai vu, il était avec toi.

— Je n’en sais rien. Nous nous sommes séparés. Il est parti vous retrouver à l’auberge. Moi, j’ai fait venir mes griffons.

— Pourquoi ne lui as-tu pas demandé de t’accompagner au Silvanesti, si tu as tellement besoin de guerriers ?

— Cela ne te regarde pas, répliqua Alhana en lui tournant le dos.

Tanis était trop fatigué pour avoir les idées claires. Il se tut. Au milieu des bruissements d’ailes des griffons, une voix l’appela.

C’était Caramon, qui lui indiquait du geste quelque chose dans le lointain.

Ils avaient laissé la fumée et les nuages de Tarsis derrière eux, et volaient dans un ciel clair. La lune d’argent et la lune rouge s’étaient levées, mais Tanis n’eut pas besoin de leur lumière pour reconnaître les formes sombres qui déchiraient le ciel étoilé.

— Les dragons, dit-il à Alhana. Ils sont à nos trousses.

Tanis ne parvint jamais à se souvenir vraiment de cette fuite cauchemardesque à dos de griffons. Dans un vent glacial, il passa des jours à scruter le ciel pour surveiller leurs poursuivants.

Personne ne volait plus vite que les griffons aux ailes d’aigle. Mais les dragons bleus, les premiers qu’il voyait, les talonnaient sans relâche. Le seul événement dont Tanis garda le souvenir survint la deuxième nuit du voyage. Il était en train de raconter à ses compagnons réunis autour du feu comment il avait retrouvé Tass dans la bibliothèque de Tarsis. Quand il mentionna les orbes draconiens, les yeux de Raistlin brillèrent.

— Tu as sûrement entendu parler de ça, Raistlin, dit Tanis. À quoi servent-ils ?

Raistlin ne répondit pas tout de suite. Ses yeux dorés se posèrent sur Alhana, assise à l’écart. Si elle daignait partager la caverne avec les autres pour y passer la nuit, il était hors de question qu’elle prît part à leurs conversations. Cependant, elle tourna légèrement la tête.

— Tu dis qu’il y a un orbe draconien au Silvanesti, répondit le mage à Tanis, mais ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça.

— Je sais très peu de choses, déclara Alhana. Nous le gardons comme une relique ; c’est presque devenu une curiosité. Qui aurait cru que les humains réveilleraient les démons et ramèneraient les dragons sur Krynn ?

Avant que Raistlin ait pu répondre, Rivebise intervint d’une voix courroucée :

— Tu n’as aucune preuve de ce que tu dis !

Alhana le toisa avec mépris. Elle ne s’abaissa pas à répondre à un barbare.

Tanis poussa un soupir. Rivebise connaissait mal les elfes. Il avait mis beaucoup de temps à avoir confiance en Tanis, encore plus en Gilthanas et Laurana. Maintenant qu’il était parvenu à surmonter ses préjugés, ceux d’Alhana lui infligeaient de nouveau tourments.

— Eh bien, Raistlin, s’il te plaît, raconte-nous ce que tu sais des orbes draconiens, dit tranquillement Tanis.

Le mage s’éclaircit la voix avant de répondre :

— Pendant l’Age des Rêves, du temps où le monde de Krynn respectait et vénérait les membres de mon ordre, il existait cinq Tours des Sorciers. Quand survinrent les Deuxièmes Guerres Draconiennes, les meilleures mages de mon ordre se réunirent dans la plus grande des Tours, celle de Palanthas, et créèrent les orbes draconiens.

Le magicien s’était arrêté. Son regard se perdit dans le vague. Quand il recommença à parler, sa voix avait changé. Lorsqu’il racontait ces événements, il les revivait intensément. Sa voix s’était éclaircie, devenait forte et profonde. Il ne toussait plus. Caramon le considéra avec surprise.

— Les mages qu’on appelle les Robes Blanches entrèrent les premiers dans la salle, tout en haut de la Tour, à l’heure où Solinari, la lune d’argent, s’élevait dans le ciel. Puis Lunitari la sanglante apparut, et avec elle, les Robes Rouges. Finalement, Nuitari, le disque noir source de ténèbres au milieu des étoiles, visible pour ses seuls adeptes, rejoignit les deux astres, et les Robes Noires firent leur entrée dans la salle.

« Ce fut un moment singulier dans l’histoire, pendant lequel les différentes robes oublièrent leurs dissensions. Cela ne s’était produit qu’une fois, lorsque les magiciens se rassemblèrent pour les Batailles Perdues. Pour l’heure, il s’agissait d’endiguer le fléau. Car nous avions compris qu’il anéantirait toutes les magies du monde, pour imposer le règne d’une force à son service, assujettie aux forces du Mal. Certains parmi les Robes Noires tentèrent de s’allier avec ce nouveau pouvoir, mais ils comprirent vite qu’ils en deviendraient les esclaves. C’est ainsi que par une nuit de trois lunes pleines, sont nés les orbes draconiens. »

Trois lunes ? s’étonna Tanis.

Raistlin ne l’écoutait pas. D’une voix qu’on ne connaissait pas, il poursuivit son récit comme dans rêve :

— Cette nuit-là, les sorciers firent appel à des pouvoirs magiques d’une force inouïe. Quelques-uns n’y résistèrent pas ; ils y laissèrent leur énergie mentale et physique. Mais à l’aube, cinq orbes draconiens trônaient sur leur piédestal, scintillant sous la lumière. Quatre furent transportés de Palanthas dans les autres Tours. Ils ont aidé le monde à chasser la Reine Ténèbres.

La lueur fiévreuse du regard de Raistlin s’éteignit. Sa voix s’altéra ; il fut pris d’une violente quinte de toux. Les compagnons le fixèrent sans mot dire.

— Pourquoi as-tu mentionné trois lunes ? demanda Tanis.

Raistlin leva vers lui des yeux éteints.

— Trois lunes ? murmura-t-il. Je n’en ai aucune idée. De quoi parlions-nous ?

— Des orbes draconiens. Tu nous as raconté comment ils ont été créés. Comment as-tu…

Tanis n’insista pas. Le mage s’était laissé tomber sur sa couche.

— Je ne vous ai rien raconté du tout, répondit-il avec irritation. À propos de quoi conversions-nous ?

— Nous parlions des orbes draconiens, répondit Lunedor. Tu allais nous expliquer ce que tu savais.

— Je ne sais pas grand-chose. Ils ont été créés par des mages tout-puissants. Eux seuls savent s’en servir. On a prédit le pire à ceux qui les utiliseraient sans avoir les pouvoirs nécessaires. Je ne sais rien de plus. Tout ce qui a trait aux orbes draconiens a disparu pendant les Batailles Perdues. Deux ont été détruits lors de la chute des Tours des Sorciers, afin qu’ils ne tombent pas aux mains de la racaille. La trace des trois autres s’est perdue à la mort de leurs créateurs.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dragons d'une nuit d'hiver»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dragons d'une nuit d'hiver» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dragons d'une nuit d'hiver»

Обсуждение, отзывы о книге «Dragons d'une nuit d'hiver» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x