Margaret Weis - Dragons d'une nuit d'hiver

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Dragons d'une nuit d'hiver: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce soir, ces sont les rêves de l’humanité que l’ombre menace d’engloutir à jamais. Les dragons avancent en terre de Krynn, semant la désolation et la mort. Usés par les périls, cernés par le mal qui rôde, les compagnons de Tanis ont perdu leur superbe. Il va falloir se séparer. Les coeurs sont lourds, le désarroi s’installe. D'autant que Tanis, leur Étoile du Berger, a rencontré un ennemi, le plus redoutable de tous : l’amour. Pour reprendre le flambeau, devra-t-il renoncer à sa flamme ?

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« Le régent et le peuple, terrorisés, s’enfuirent. De ce jour, personne n’a plus osé approcher la Tour de Palanthas. C’est en ce temps-là que mon père a rapporté l’orbe draconien au Silvanesti. »

— Il savait sûrement quelque chose sur l’orbe avant d’en prendre possession, insista Tanis. Par exemple comment l’utiliser…

— Si c’est le cas, il ne m’en a jamais parlé. Voilà, je t’ai tout dit. Maintenant, je dois me reposer. Bonne nuit ! fit-elle sans lui jeter un regard.

— Bonne nuit, dame Alhana. Ne t’inquiète pas. Ton père est un sage, il a une grande expérience. Je suis certain que tout est en ordre.

Alhana allait se retirer sans répondre, mais la sympathie que lui manifestait Tanis ne la laissait pas indifférente.

— Bien qu’il ait réussi l’Épreuve, mon père n’était pas aussi savant que ton jeune ami l’est aujourd’hui. Et s’il pensait que l’orbe draconien était notre seul espoir, je crains bien que…

— Les nains ont un dicton, dit doucement Tanis en la prenant par l’épaule. « Celui qui hypothèque l’avenir paiera les intérêts en chagrin. » Ne te fais pas de souci. Nous sommes avec toi.

Alhana ne répliqua pas. Elle resta un instant face à Tanis, puis se dirigea vers la caverne. Avant d’entrer, elle se retourna vers lui.

— Tu t’inquiètes pour tes amis, lui dit-elle. Il ne faut pas. Le kender a failli mourir, mais ils ont pu quitter la ville sains et saufs. Ils sont en route pour le Mur de Glace, à la recherche d’un orbe draconien.

— Comment peux-tu être au courant ? s’étonna Tanis.

— Je t’ai dit tout ce que j’avais à dire.

— Enfin, Alhana, comment le sais-tu ?

Ses joues rosirent sous l’émotion.

— Je… j’ai confié mon étoile de diamants au chevalier. Il ne connaît pas ses pouvoirs et ne sait pas s’en servir, bien entendu. J’ignore pourquoi je la lui ai donnée… Peut-être parce que…

— Parce que quoi ? demanda Tanis, stupéfait.

— Il a été si galant, si courageux. Il a risqué sa vie pour moi sans savoir qui j’étais. Il m’a secourue parce que j’avais des ennuis. Et il a pleuré quand le dragon tuait tout le monde. Je n’avais jamais vu un homme pleurer. Même quand les dragons nous ont chassés de chez nous, nous n’avons pas versé une larme. Je crois que nous ne savons plus le faire.

Gênée d’en avoir trop dit, elle entra précipitamment dans la caverne.

— Par tous les dieux ! s’exclama Tanis.

Une étoile de diamants ! Un cadeau rare, inestimable ! Chez les elfes, les amoureux échangeaient l’étoile de diamants quand ils étaient obligés de séparer. Par ce joyau qui reliait leurs âmes, ils partageaient leurs émotions et se soutenaient mutuellement. Qu’une elfe offre ce bijou à humain était impensable. Quel effet aurait l’étoile sur le chevalier ? Et Alhana ? Jamais elle ne pourrait aimer un humain. Elle avait dû agir dans un état de faiblesse causé par l’effroi.

Cela ne pouvait que mal finir. À moins que des changements radicaux se produisent chez les elfes, ou chez Alhana.

Soulagé de savoir Laurana et les autres en sécurité, il songea à Sturm.

Le pire était à redouter.

9

Le Silvanesti. L’entrée dans le rêve.

Au lever du soleil, ils s’envolèrent pour leur troisième jour de voyage. Apparemment, ils avaient distancé les dragons, bien que Tika prétendît avoir distingué des taches sombres à l’horizon. En fin d’après-midi, ils furent en vue de Thon-Thalas, la Rivière du Seigneur, qui séparait le Silvanesti monde extérieur.

Toute son enfance, Tanis avait entendu vanter la beauté et les merveilles de l’ancien royaume des elfes que ceux du Qualinesti évoquaient sans regret. Ces merveilles étaient devenues le symbole des différends qui divisaient les familles elfiques.

Les elfes du Qualinesti vivaient en harmonie avec la nature, qu’ils cherchaient à embellir. Leurs maisons construites dans les peupliers s’harmonisaient avec leurs troncs dorés et argentés. Ils demeuraient en des murs de quartz rose, toujours en accord avec les éléments naturels de leur contrée.

Les elfes du Silvanesti aimaient l’unicité et la diversité en toutes choses. Comme l’unicité ne se trouvait pas dans la nature, ils la rendaient conformé à leur idéal. Ils possédaient la patience, et ils avaient du temps. Qu’étaient les siècles pour des êtres dont la vie durait des centaines d’années ? Ils transformaient des forêts entières, élaguant et composant des jardins d’arbres et de fleurs d’une beauté inouïe.

Au lieu de construire des maisons, ils sculptaient les rochers, produisant de tels chefs-d’œuvre que les nains traversaient les montagnes pour venir les admirer.

Depuis les guerres fratricides, pas un elfe du Qualinesti, ni aucun être humain n’avait mis un pied dans la séculaire patrie.

Ils survolaient la cime des premiers peupliers du Silvanesti.

— Est-il exact, Alhana, demanda Tanis, que les humains, fascinés par la beauté du Silvanesti, sont incapables de s’en arracher et n’arrivent pas à le quitter ?

— Je savais que les humains étaient faibles, répondit froidement la jeune femme, mais à ce point ! S’il est vrai que les humains ne pénètrent pas au Silvanesti, c’est bien parce que nous les en empêchons. Nous ne les y retenons pas davantage. Si je pensais que vous voudriez y rester, je ne vous y aurais pas emmenés.

— Pas même Sturm ? ne put s’empêcher de demander Tanis, piqué au vif par le ton cinglant de la jeune femme.

Alhana se retourna, fouettant le visage de Tanis de ses longs cheveux. Elle était blanche de colère, et ses yeux violets avaient viré au noir.

— Ne me parle plus jamais de cela ! Ne me parle plus jamais de lui !

— Mais la nuit dernière…, balbutia Tanis, surpris.

— La nuit dernière n’a jamais existé ! J’étais affaiblie, fatiguée, j’avais peur. Exactement comme quand j’ai rencontré Stu… le chevalier. Je regrette de t’avoir parlé de lui. Et de l’étoile de diamants.

— Regrettes-tu de lui avoir donnée ?

— Je regrette le jour où j’ai posé le pied à Tarsis, répondit-elle. Je ne souhaiterais qu’une chose : n’y être jamais allée !

Les compagnons survolaient la rivière en direction de la haute Tour des Étoiles, qui brillait comme une grosse perle dans le soleil, quand les griffons piquèrent vers la terre sans raison apparente.

Il semblait peu probable que le Silvanesti eût été attaqué. Le paysage semblait paisible ; il ne présentait aucune trace d’occupation par les draconiens.

— Non, ne descendez pas ! cria Alhana aux griffons. Je vous ordonne de continuer ! Je veux arriver jusqu’à la Tour !

Les bêtes, ignorant ses ordres, tournoyèrent en planant toujours plus bas.

— Ils refusent d’obéir, souffla Alhana, soucieuse. Ils ne me disent pas pourquoi. Je n’y comprends rien. Il faudra nous rendre à la Tour par nos propres moyens.

Ce n’est pas bon signe, songea Tanis. Les griffons fiers et indépendants, avaient toujours fidèlement servis leurs maîtres ; rien ne leur faisait peur, pas même les dragons.

Cette fois, ils ne semblaient pas tranquilles. Ignorant les injonctions d’Alhana, ils se posèrent au bord de la rivière. Les compagnons n’avaient pas d’alternative. Ils déchargèrent les vivres et regardèrent les griffons déployer leurs ailes et s’envoler dans le ciel clair.

— Eh bien, nous allons marcher. Ce n’est pas très loin d’ici, dit Alhana d’un ton acide.

Les compagnons gardèrent le silence. Guettant 1e moindre bruit, ils scrutaient les bois que dorait le soleil du soir. Mais on n’entendait que le clapotis de l’eau sur le rivage.

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