Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

Здесь есть возможность читать онлайн «Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Издательство: Fleuve Noir, Жанр: Фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Dragons d'une aube de printemps»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

Dragons d'une aube de printemps — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Dragons d'une aube de printemps», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Je ne suis pas en mesure de le savoir, dit Caramon, sûr de lui, et je m’en moque. Mais je sais que je vais mettre fin à tout ça. Le plus tôt sera le mieux.

— Tu ne le feras pas. Rien ne t’y autorise. D’ailleurs, il n’est pas mourant…

— Rien ne m’arrêtera ! La magie ? De la prestidigitation pour amuser les gosses ! Le véritable pouvoir ? Bah ! Le pouvoir ne vaut pas qu’on risque sa vie…

— Ton frère n’est pas de cet avis. Veux-tu que je te montre à quel point il croit en sa magie ? Veux-tu connaître le véritable pouvoir ?

Ignorant Par-Salian, Caramon fit un pas vers son frère, décidé à mettre un terme à ses souffrances. C’était un pas de trop. Il se trouva immobilisé, les pieds pris dans un étau glacé. La peur l’envahit. Pour la première fois, un charme le privait de son autonomie. La sensation d’impuissance le terrorisait davantage qu’une horde de gobelins brandissant des haches.

— Regarde bien. Je vais te donner à voir ce qui aurait pu arriver…

Soudain, Caramon se vit entrer dans la Tour des Sorciers ! Ses yeux clignèrent de stupeur. C’était bien lui, ouvrant les portes et arpentant les corridors !

L’image était si réelle que Caramon vérifia qu’il était bien dans son corps, et non ailleurs. Oui, il était là. Apparemment, il se trouvait à deux endroits en même temps. Le véritable pouvoir ! Son corps ruisselant de sueur fut parcouru de frissons.

Caramon – celui de la Tour – cherchait son frère. À force de crier son nom, il le trouva.

Le jeune mage gisait sur le dallage glacé. Du sang coulait de sa bouche. À côté de lui se trouvait le cadavre d’un elfe noir, victime de sa magie. Mais cette victoire avait eu son prix. Le mage semblait sur le point de rendre l’âme.

Caramon prit son frère dans ses bras et, malgré ses protestations, l’emporta hors de la Tour. Il le sortirait de là, fût-ce au péril de sa vie.

Ils allaient franchir le seuil lorsqu’une forme se dressa devant eux. Encore une épreuve ! se dit Caramon. Celle-là ne sera pas pour Raistlin ! Il posa son frère sur le sol et se prépara à affronter la silhouette.

Le Caramon qui observait la scène n’en crut pas ses yeux. C’était insensé : il se vit jeter un sort ! Il avait laissé tomber son épée et tenait d’étranges objets. Il prononça des paroles incompréhensibles. Des éclairs lui jaillirent des doigts, et l’apparition s’évanouit dans un cri.

Le vrai Caramon se tourna vers Par-Salian d’un air égaré. Le mage lui fit signe de regarder le mirage.

Raistlin s’était levé.

— Comment as-tu fait ? demanda-t-il à son frère.

Caramon ne sut que répondre. Comment avait-il pu réussir spontanément ce qui avait demandé à Raistlin des années d’études ? Il se vit donner tout naturellement des explications à son frère, qui semblait au supplice.

— Raistlin ! cria le vrai Caramon. C’est une imposture ! Ce vieillard nous joue un tour ! Jamais je ne ferai une chose pareille ! Je ne t’ai jamais volé ta magie ! Jamais de la vie !

Le Caramon du mirage se pencha vers son « petit » frère, pour le sauver de lui-même.

Le jeune mage, malade de jalousie, fit appel à ce qui lui restait d’énergie pour lancer un sort.

Des flammes jaillirent de ses mains et enveloppèrent son frère.

Les yeux exorbités, Caramon se vit consumé par le feu magique. Raistlin s’était évanoui.

— Raist ! Non !

Des mains douces lui caressaient le visage. Il entendit parler autour de lui, mais il n’avait aucune envie de comprendre ce qui se disait, ni même d’ouvrir les yeux. Sa douleur n’en deviendrait que plus réelle.

— Je voudrais dormir, s’entendit-il dire avant de retomber dans l’inconscience.

Il approchait d’une autre Tour. La Tour des Étoiles, au Silvanesti. Raistlin, revêtu d’une robe noire, soutenait son frère blessé. Le sang coulait de son bras ouvert par un javelot, qui avait failli l’arracher.

— Je voudrais me reposer, dit Caramon.

Raistlin l’installa contre le mur de la Tour et s’apprêta à partir.

— Raist ! Ne t’en va pas ! Ne me laisse pas seul ici !

Le guerrier se trouvait sans défense contre les hordes de spectres elfes qu’ils le guettaient dans l’ombre. Seul le sortilège de Raistlin les retenait.

— Raist ! Ne me quitte pas ! cria Caramon.

— Alors, quel effet cela fait-il, d’être épuisé et abandonné ? fit Raistlin.

— Raist ! Tu es mon frère !

— Tu sais, Tanis, je l’ai déjà tué une fois ; je peux recommencer !

— Raist ! Non ! Raist !

— Caramon, je t’en prie…, dit une voix douce, réveille-toi ! Caramon ! Reviens à toi. J’ai besoin de toi.

Non ! Caramon repoussa mentalement la voix. Non, je ne veux pas me réveiller. Je suis fatigué. J’ai mal. Je voudrais me reposer.

Mais les mains et la voix ne le laissaient pas tranquille. Elles s’accrochaient à lui, l’arrachant aux profondeurs où il désirait sombrer.

Il descendait à présent vers le fond, toujours plus bas, vers des ténèbres rougeoyantes. Les mains décharnées de squelettes l’agrippaient ; il voyait défiler des têtes aux orbites creuses, aux bouches ouvertes sur un cri muet. Il s’enfonça dans une mer de sang. Luttant de toutes ses forces contre le flot, il refit surface. Raistlin ! Il n’y avait personne. Il était parti. Tanis et ses amis aussi. Il vit le bateau qui s’éloignait, cassé en deux, les marins dispersés dans les flots rouge sang.

Tika ! Elle était là. Il l’attira contre lui. Elle étouffait, mais il ne pouvait rien pour elle. Le courant l’arracha à ses bras et l’emporta. Cette fois, il n’arrivait pas à refaire surface. Ses poumons allaient éclater. La mort… Le repos… Douceur, chaleur…

Mais des mains importunes le ramenaient sans cesse vers la surface, si effrayante… Laissez-moi m’en aller !

Et ces autres mains émergeant des flots rouges, qui le tiraient… Il tombait, emporté de plus en plus vite vers des abîmes pleins de douceur. Des mots magiques le bercèrent, il respira… Il respirait l’eau… Ses yeux se fermèrent… L’eau était tiède et bienfaisante… Il était redevenu un enfant.

Enfin presque. Il lui manquait son frère jumeau.

Non, il ne voulait pas ! S’il se réveillait, il mourrait ! Qu’on le laisse flotter dans son rêve pour toujours. Tout était préférable à la douleur qui le rongeait.

Mais les mains se posaient sur lui, la voix continuait à l’appeler : « Caramon, j’ai besoin de toi…»

Tika.

— Je ne suis pas prêtre, mais je crois qu’il va mieux. Laisse-le dormir un peu.

Tika s’essuya les yeux.

— De quoi souffre-t-il ? demanda-t-elle, autant à l’homme qu’à elle-même. Aurait-il été blessé quand le bateau a sombré dans le maelström ? Cela fait des jours qu’il est dans cet état. Depuis que tu nous as trouvés…

— Non, je ne crois pas. S’il avait été blessé, les elfes marins l’auraient guéri. Ce doit être une souffrance de l’âme. Qui est ce Raist dont il parle ?

— Son frère jumeau, répondit Tika après une hésitation.

— Qu’est-il devenu ? Il est mort ?

— Non… Je ne sais pas exactement. Caramon aime énormément son frère, et lui… l’a trahi.

— Je vois. Ce sont des choses qui arrivent, là-haut. Ne t’étonne pas que j’aie choisi de vivre ici-bas.

— Tu lui as sauvé la vie, et je ne sais même pas ton nom !

— Zebulah, répondit l’homme en souriant. Je ne lui ai pas sauvé la vie. Il est revenu à elle par amour pour toi.

L’interlocuteur de Tika était vêtu d’une robe rouge. Son regard, comme son sourire, était franc et ouvert. Il devait avoir entre quarante et cinquante ans.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Dragons d'une aube de printemps»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Dragons d'une aube de printemps» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Dragons d'une aube de printemps»

Обсуждение, отзывы о книге «Dragons d'une aube de printemps» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x