Margaret Weis - Dragons d'une aube de printemps

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Dragons d'une aube de printemps: краткое содержание, описание и аннотация

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Alors que s’est éteint le coeur de l’Étoile de Diamant, et avec lui celui de l’héroique Sturm, les compagnons poursuivent inlassablement leur quête. Mûris par les joies et les peines, ils voient se lever l’aube du jour où la vie et la mort joueront le dernier acte de la pièce. L’enjeu, c’est l’avenir du monde ! Ils ont tout fait pour se procurer les armes du destin ; mais ce qu'il leur faut surtout, c’est une foi aveugle en l’amitié. Car les dragons, menés par la terrible Dame Noire, ne sont plus qu’à un battement d’ailes du triomphe.

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— La dame et moi nous allons dans la caverne…, souffla-t-il, hors d’haleine, en tordant le poignet de Laurana, qui hurla de douleur. Si tu fais un pas de plus, kender, je lui casse le bras. Dans la caverne, je ne veux pas être dérangé. J’ai un poignard. Je le tiendrai sur la gorge de la dame. C’est clair, petit crétin ?

— Oui, m… messire, balbutia Tass. Je n’ai pas songé une seconde à… Je veux seulement rester auprès de Flint.

— Ne t’avise pas d’aller dans le bois, dit Bakaris en traînant Laurana vers la caverne. Les draconiens y patrouillent.

Laurana avançait en trébuchant. Pour bien lui faire sentir qu’elle était prise au piège, Bakaris lui tordit à nouveau le bras. La douleur fut atroce. Mais comment faire lâcher prise à son bourreau ? Elle s’efforça de garder la tête froide. C’était plus facile à dire qu’à faire. L’homme avait une force peu commune ; son odeur d’humain lui rappelait Tanis de façon horrible.

Comme s’il devinait ses pensées, Bakaris frotta son visage barbu contre sa joue.

— Tu vas rejoindre le bataillon de femmes que j’ai partagées avec le demi-elfe…, chuchota-t-il à son oreille.

Sa phrase s’acheva sur un hoquet douloureux.

Sa pression sur le bras de Laurana s’accentua jusqu’à l’insupportable, puis se relâcha. Les doigts de Bakaris s’ouvrirent. Laurana se dégagea de lui.

Campée devant l’officier qui se tenait la poitrine à deux mains, elle découvrit que le petit couteau de Tass était planté entre ses côtes.

Bakaris dégaina son poignard et voulut frapper le kender, qui le défiait.

Un trop-plein de haine se libéra en Laurana. Une fureur dont elle ne se serait pas crue capable s’était emparée d’elle. Plus rien d’autre ne comptait : il fallait qu’elle tue cet homme.

Poussant un cri de raga, elle se jeta sur lui avec une telle violence qu’elle le renversa. Elle cherchait à s’emparer du poignard quand elle s’aperçut que l’officier ne bougeait plus. Tremblant d’excitation, elle se remit sur ses jambes

Un moment éblouie, elle ne vit pas grand-chose. Tass s’avança et retourna le corps inerte de l’officier. Bakaris était mort. On pouvait lire dans ses yeux grands ouverts une expression de surprise, qui avait figé ses traits. Son propre poignard l’avait éventré.

— Que s’est-il passé ?murmura Laurana.

— Quand tu as chargé, il est tombé, et son poignard s’est enfoncé dans son estomac, répondit Tass.

— Mais avant…

— Oh ! je lui ai flanqué un coup de couteau, dit Tass, retirant son arme du corps avec fierté. Et Caramon qui disait que cette lame n’arriverait pas à venir à bout d’un lapin ! Il va m’entendre !… Tu sais, Laurana, continua-t-il d’un air triste, tout le monde sous-estime les kenders. Bakaris aurait pu au moins fouiller mes sacoches ! Dis, ce n’était pas mal, le coup de l’évanouissement. L’as-tu…

— Comment va Flint ? l’interrompit Laurana.

Elle avait une seule envie : ne plus entendre parler de ce qui venait de se passer.

Machinalement, elle enleva sa cape et l’étendit sur le cadavre.

— Il revient à lui, répondit Tass, voyant le nain secouer la tête en grommelant. Et les wyvernes ? Crois-tu qu’ils s’attaqueront à nous ?

— Je n’en ai aucune idée, répondit Laurana. Je sais qu’ils sont assez stupides pour ne rien pouvoir faire seuls. Si nous ne les irritons pas avec des gestes brusques, nous pourrons peut-être nous échapper par la forêt avant qu’ils se rendent compte de la situation. Va aider Flint.

— Allons, allons, Flint, il est temps, fit Tass en tapotant l’épaule du nain. Il faut filer…

Le kender fut interrompu par un cri qui lui hérissa les cheveux sur la tête. Il se retourna. Laurana était debout face à la caverne et semblait paralysée. Tass sentit son sang se glacer dans ses veines. Suffocant, il voulut interpeller le nain, mais ne put qu’exhaler un son bizarre.

Alarmé par la voix étrange du kender, Flint se mit sur son séant. Il suivit du regard le doigt que Tass pointait devant lui.

— Par Reorx, qu’est-ce que c’est ? s’exclama-t-il.

La créature avançait vers Laurana, qui semblait sous l’emprise d’un charme. Vêtu d’une armure de chevalier solamnique complètement noircie, le nouveau venu portait un casque qui reposait sur le vide. Seul indice de vie, une lueur orange brillait dans la fente du heaume.

La créature tendit un bras dépourvu de main et empoigna pourtant Laurana. Hurlant de douleur, elle tomba à genoux. Sa tête s’inclina, puis elle s’écroula sur le sol. Au seul contact de la créature, elle avait sombré dans l’inconscience.

Le chevalier la prit dans ses bras.

Tass fit un pas vers elle. Il s’arrêta, cloué sur place par la lueur orange qui tenait lieu de regard au spectre. Flint se répétait qu’il fallait faire quelque chose, sans pouvoir remuer un doigt. Son corps ne lui obéissait plus.

— Retourne à Kalaman, gronda une voix. Dis-leur que nous avons la femme elfe. La Dame Noire arrivera demain à midi pour négocier votre reddition.

Le spectre enjamba le cadavre de Bakaris comme s’il n’existait pas et disparut dans l’épaisse futaie avec son fardeau.

Dès qu’il se fut éloigné, le charme prit fin. Tass, qui se sentait affaibli par le choc, se mit à trembler comme une feuille.

— Je vais les suivre, grommela le nain, dont les mains tremblaient elles aussi.

— N…non, bégaya Tass, blanc comme un linge. Nous ne pouvons pas nous battre contre ce machin-là. J…j’ai eu peur, Flint ! Je m’excuse, mais je ne tiendrai pas le coup une seconde fois ! Il faut que nous retournions à Kalaman. Il y a peut-être quelque chose à faire…

Tass courut vers la lisière des arbres. Flint jeta un dernier regard à Bakaris, gisant sous le manteau de Laurana. Il avait le cœur déchiré par tant de souffrances. Brusquement, il eut l’intime conviction que l’officier avait menti. Je sais maintenant que Tanis n’est pas avec Kitiara ! J’ignore où il peut être, mais si un jour je le trouve, j’aurai beaucoup de choses à lui dire… Je n’ai pas tenu ma promesse. Il me l’a confiée, et j’ai échoué !

Tass l’appela.

Il courut vers le kender. Comment vais-je pouvoir lui avouer tout ça ?

4

Un paisible intermède

— Parle ! dit Tanis en dévisageant l’homme assis en face de lui. Je veux une réponse. Pourquoi nous as-tu conduits dans le maelstrom ? Que savais-tu de cet endroit ? Où sommes-nous ? Où sont les autres ?

L’homme qui soutenait le regard courroucé de Tanis était Berem. Ses mains d’adolescent juraient avec la maturité de son visage. Ses yeux errèrent sur l’étrange décor dans lequel ils se trouvaient.

— Bon sang, mais dis quelque chose ! enragea Tanis.

Il prit l’homme au collet et le souleva de sa chaise. Ses deux mains se refermèrent sur sa gorge.

— Tanis !

Lunedor tira Tanis par le bras. Mais le demi-elfe était hors de lui. La colère et l’angoisse le rendaient méconnaissable. Elle tenta de lui faire lâcher prise.

— Rivebise, dis-lui d’arrêter !

Le grand barbare prit Tanis par les poignets et l’éloigna de Berem.

— Laisse-le tranquille, Tanis ! Il est muet. Même s’il voulait parler, il ne pourrait pas !

— Si, je peux.

Les trois compagnons fixèrent Berem avec stupéfaction.

— Je ne suis pas muet, poursuivit-il d’un ton calme en langue commune.

— Alors, pourquoi faire semblant ?

Berem frotta son cou endolori en regardant Tanis.

— Les gens ne posent pas de questions à un muet…

Tanis tenta de se calmer en réfléchissant. Rivebise fronça les sourcils. Finalement, le demi-elfe avança une chaise et s’assit.

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