• Пожаловаться

Poul Anderson: L'autre univers

Здесь есть возможность читать онлайн «Poul Anderson: L'autre univers» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1956, категория: Альтернативная история / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Poul Anderson L'autre univers

L'autre univers: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'autre univers»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Poul Anderson: другие книги автора


Кто написал L'autre univers? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

L'autre univers — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'autre univers», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Le sort des prisonniers n’était pas décidé. Les autorités militaires avaient mis la main sur leur machine et sur leurs autres biens, mais personne n’osait les manipuler, et le traitement à appliquer aux propriétaires faisait l’objet de débats animés. Everard eut l’impression que la totalité du gouvernement, ainsi que l’autorité suprême sur les forces armées, s’organisait dans un désordre malpropre d’ambitions personnelles. Afallon même n’était qu’une confédération sans liens définis, formés d’anciennes nations différentes – les colonies brittiques et les Indiens qui avaient adopté la culture des Blancs – toutes fort jalouses de leurs droits. L’antique Empire mayan, détruit à la suite d’une guerre contre le Tehannach (équivalent du Texas) et annexé ensuite, n’avait pas oublié son passé glorieux et c’était lui qui envoyait au Conseil des Suffètes les représentants les plus virulents.

Les Mayans désiraient une alliance avec le Huy Braseal, sans doute à cause de leurs affinités avec les autres Indiens. Les Etats de la côte Ouest, craignant l’Hinduraj, étaient les suppôts de l’empire du sud-est asien. Le Centre-Ouest – comme de juste – était isolationniste. Quant aux Etats de l’Est, ils étaient très divisés, mais inclinaient à suivre la politique de Brittys.

C’en était assez ! Il devait avant tout penser à sauver sa peau et celle de Van Sarawak.

— Nous sommes originaires de Sirius, reprit-il d’un ton altier. Vos idées sur les étoiles sont erronées. Nous sommes venus en explorateurs pacifiques, et si l’on nous maltraite, d’autres êtres de notre race viendront nous venger.

Deirdre eut l’air si malheureux qu’il en fut contrit.

— Epargnerez-vous les enfants murmura-t-elle. Ils n’y sont pour rien.

Everard n’avait pas de mal à imaginer les scènes effrayantes auxquelles elle pensait : les captifs désespérés et enchaînés, conduits au marché des esclaves dans un monde de sorciers.

— Il n’est pas nécessaire de créer des ennuis, il suffit de nous relâcher et de nous rendre nos biens, dit-il.

— Je vais parler à mon oncle, mais même si je parviens à le convaincre, il n’est jamais qu’un des membres du Conseil. La pensée du pouvoir que nous donneraient vos armes si nous pouvions les fabriquer les a tous rendus fous.

Elle se leva. Everard lui prit les mains ; elles étaient tièdes et douces ; il lui fit un sourire torve.

— Du cran, môme, lui dit-il en anglais.

Elle frissonna et refit le signe de conjuration.

— Bon, fit Van Sarawak une fois qu’ils furent seuls, qu’avez-vous appris ?

Everard le lui expliqua.

— Un bel ensemble de courbes, cette fille, reprit Van Sarawak, il y a sûrement des mondes pires que celui-ci.

— Ou meilleurs, fit sombrement Everard. Ils n’ont pas la bombe atomique, mais ils ignorent aussi la pénicilline. Ce n’est pas à nous à jouer au bon Dieu.

— Non… je ne pense pas. (Le Vénusien poussa un soupir.)

Ils passèrent une journée agitée. La nuit était déjà tombée quand des lanternes scintillèrent dans le couloir, et une garde militaire vint ouvrir la cellule. On ôta aux prisonniers leurs menottes et on les conduisit en silence jusqu’à une porte dérobée. Une voiture les attendait, escortée d’une seconde, et toute la troupe s’ébranla sans un mot.

Catuvellaunan n’avait pas d’éclairage extérieur et il n’y avait guère de circulation nocturne. Cela donnait une apparence d’irréalité à la ville largement étalée. Everard s’installa confortablement pour se concentrer sur le fonctionnement du véhicule. Il marchait bien à la vapeur, comme il l’avait deviné, et brûlait de la poudre de charbon. La carrosserie était lisse avec un avant pointu et un serpent en guise de figure de proue ; le tout était d’un maniement simple, mais peu étudié. Il semblait que ce monde eût mis au point progressivement sa mécanique, par la méthode des essais et des erreurs, mais sans une science systématique digne de ce nom.

Ils traversèrent un pont de fer mal construit pour passer sur une île qui était Long Island – comme dans leur monde antérieur un quartier résidentiel réservé aux riches. En dépit de la faiblesse des phares au pétrole, ils allaient vite et faillirent par deux fois avoir un accident – il n’y avait pas de signalisation routière, et, apparemment, les chauffeurs méprisaient tous la prudence.

Le gouvernement et la circulation… hum. Cela avait un air français, en quelque sorte, et de fait, même au XX esiècle d’Everard, la France restait celte dans une bonne mesure{N.D.L.R. Nous déclinons notre responsabilité quant à la similitude suggérée par l'auteur entre Afallon et notre pays…}. Il ne croyait guère aux théories verbeuses des caractéristiques raciales innées, mais il y avait probablement du vrai dans la croyance à un comportement traditionnel si ancien qu’on l’acceptait inconsciemment. Un monde occidental où les Celtes étaient devenus la race dominante, alors que les Germains étaient réduits à deux petits postes avancés… Oui, si l’on considérait l’Irlande de son monde, ou si l’on se rappelait combien la politique des tribus avait entravé la révolte de Vercingétorix… Mais comment s’expliquait le Littorn ?… Minute ! Au début du Moyen Age d’Everard la Lithuanie avait été un Etat puissant ; elle avait repoussé les Germains, les Polonais et les Russes pendant longtemps et n’avait même adopté le christianisme qu’au XV esiècle. Sans la concurrence des Germains, la Lithuanie pouvait donc très bien s’être avancée vers l’est…

En dépit de l’instabilité politique des Celtes, c’était un monde composé de vastes Etats : les nations individuelles y étaient moins nombreuses que dans celui d’Everard. Cela indiquait une société plus ancienne. Sa propre civilisation occidentale avait grandi après la décadence de l’Empire romain, aux environs de 600 après J.C. – les Celtes de ce monde-ci avaient dû prendre le dessus à une époque antérieure à cette date.

Everard commençait à imaginer ce qui était arrivé à Rome…

Les voitures s’arrêtèrent devant une porte monumentale dans un long mur de pierre. Il y eut un échange de mots avec deux sentinelles en armes portant livrée particulière et collier d’acier mince des esclaves. La grille s’ouvrit et les voitures s’engagèrent dans une allée de gravier entre des rangées d’arbres, des pelouses et des haies. Au bout, presque sur la plage, se dressait une maison. On fit signe à Everard et à Van Sarawak de descendre.

La maison était une construction de bois aux vastes dimensions. Les becs de gaz du perron en montraient les rayures bariolées ; les pignons et les têtes de poutres étaient sculptés en forme de dragons. Derrière, la mer murmurait et la clarté des étoiles était suffisante pour qu’Everard pût distinguer un navire assez proche – sans doute un cargo, avec une haute cheminée et une figure de proue.

Il y avait de la lumière aux fenêtres. Un esclave maître d’hôtel fit entrer les visiteurs. L’intérieur était lambrissé d’un bois sombre, également sculpté, et le plancher était recouvert d’un épais tapis. Au bout du couloir, il y avait un salon avec du mobilier aux épais rembourrages, quelques tableaux peints d’une manière conventionnelle et raide, et un grand feu qui brillait gaiement dans une large cheminée de pierre.

Saorann Cynyth ap Ceorn était assis dans un fauteuil, et Deirdre dans un autre. Elle posa son livre à leur entrée et se leva en souriant. L’officier, les traits durs, tirait sur un cigare. Il y eut quelques commandements brefs et les gardes disparurent. Le maître d’hôtel apporta du vin sur un plateau et Deirdre invita les Patrouilleurs à s’asseoir.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'autre univers»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'autre univers» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Poul Anderson: Eutopía
Eutopía
Poul Anderson
Poul Anderson: Estrella del mar
Estrella del mar
Poul Anderson
Poul Anderson: Idő-őrjárat
Idő-őrjárat
Poul Anderson
Poul Anderson: Delenda est
Delenda est
Poul Anderson
Отзывы о книге «L'autre univers»

Обсуждение, отзывы о книге «L'autre univers» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.