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Poul Anderson: L'autre univers

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Poul Anderson L'autre univers

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— Et maintenant ?

Van Sarawak se laissa choir sur sa couchette et contempla le plancher.

— On joue le jeu, fit Everard. On fait tout ce qu’on peut pour récupérer le saute-temps et vider les lieux. Une fois libres, nous réfléchirons.

— Mais que s’est-il passé ?

— Je vous dis que je n’en sais rien ! A première vue, on dirait que quelque chose a renversé l’Empire romain et que les Celtes ont pris le dessus, mais je ne saurais dire de quoi il s’agit.

Everard se mit à arpenter la pièce. Une décision amère s’imposait à lui.

— Rappelez-vous notre théorie de base, reprit-il. Les événements résultent d’un complexe. C’est pourquoi il est si difficile de changer l’Histoire. Si je retournais au Moyen Age, par exemple, et que je tuasse l’un des ancêtres hollandais de Franklin Roosevelt, il n’en naîtrait pas moins au XX esiècle, parce que lui-même et ses gènes sont issus de la somme totale de ses ancêtres et qu’il y aurait eu compensation. La première affaire dont je me sois occupé, c’était une tentative d’altération au V esiècle ; nous en avons repéré des indices au XX esiècle, nous sommes donc retournés en arrière et nous avons mis fin au plan{Voir: La Patrouille du Temps .}.

« Mais de temps à autre, il doit y avoir un événement-clef essentiel. Ce n’est qu’avec le recul qu’on peut l’identifier, mais il peut se trouver un événement unique qui soit un nœud de tant de lignes mondiales que ses conséquences sont décisives pour le futur tout entier.

« D’une façon ou d’une autre, et pour une raison inconnue, quelqu’un a donné un coup de pouce à un tel événement dans le passé.

— Plus d’Hesperus City, murmura Sarawak. Plus de promenades le long des canaux sous le crépuscule bleu, plus de crus d’Aphrodite, plus de… vous ne saviez pas que j’avais une sœur sur Vénus ?

— Taisez-vous. Je sais. L’important, c’est ce que nous allons faire. Ecoutez. La Patrouille et les Daneeliens n’existent plus . Mais les bureaux de la Patrouille et les stations de repos qui se situent à des dates antérieures au moment du changement n’en ont pas été affectés. Il doit bien y avoir quelques centaines d’agents que nous pouvons rassembler.

— Si nous parvenons à nous échapper.

— Nous pouvons découvrir cet événement-clef et annuler l’interposition qui a eu lieu. Il le faut !

— C’est une idée agréable, mais…

Il y eut un bruit de pas au-dehors, une clef cliqueta dans la serrure. Les prisonniers reculèrent. Puis, tout d’un coup, Van Sarawak se mit à faire des courbettes en souriant. Everard lui-même en resta la bouche ouverte.

Une jeune fille était entrée, précédant trois soldats ; elle était à couper le souffle. Grande, ses longs cheveux d’un roux ardent lui descendaient jusqu’à la taille, qu’elle avait fort mince ; elle avait des yeux verts et animés, un visage issu de toutes les beautés d’Irlande depuis les origines, et sa longue robe blanche moulait une silhouette qu’on imaginait facilement se profilant sur les murailles de Troie. Everard remarqua vaguement que cette époque employait les fards, mais la jeune fille n’en avait guère besoin. Il n’accorda pas la moindre attention à ses bijoux d’or et d’ambre, pas plus qu’aux armes braquées derrière elle.

Elle esquissa un sourire un peu timide et demanda :

— Me comprenez-vous ? On pense que vous savez peut-être le grec…

Sa langue était plus classique que moderne. Everard, qui avait travaillé à l’époque d’Alexandre, en un temps, parvenait à la comprendre à force d’attention, malgré un accent inaccoutumé.

— Oui, je comprends, dit-il en bégayant un peu.

— Qu’est-ce que vous baragouinez ? s’enquit Van Sarawak.

— Du grec antique, fit Everard.

— C’est bien ma veine, geignit Van Sarawak. (Son désespoir semblait avoir disparu, et il avait les yeux ronds.)

Everard se présenta ainsi que son camarade. La jeune fille leur déclara s’appeler Deirdre Mac Morn.

— Non, c’en est trop, se lamenta Van Sarawak. Manse, il faut que vous m’enseigniez le grec, et en vitesse.

— Bouclez-la, il s’agit d’une affaire sérieuse.

— D’accord, mais pourquoi serait-ce vous qui auriez tout le plaisir ?

Everard lui tourna le dos et pria leur visiteuse de s’asseoir. Il se plaça à côté d’elle sur la couchette, et son camarade resta à proximité, l’air sombre. Les gardiens avaient toujours l’arme au poing.

— Le grec est-il encore une langue vivante ? demanda Everard.

— Seulement en Parthia, où il est d’ailleurs très décadent. Je suis une spécialiste des humanités, entre autres choses. Saorann ap Ceorn est mon oncle, c’est pourquoi il m’a demandé d’essayer d’entrer en rapport avec vous. Nous ne sommes pas nombreux en Afallon à connaître la langue attique.

— Eh bien… (Everard se retint de sourire.) J’en suis très reconnaissant à votre oncle.

Elle le regarda d’un air grave.

— D’où venez-vous ? Et comment se fait-il que vous ne parliez que le grec, entre toutes les langues ?

— Je connais également le latin.

— Le latin ? (Elle fronça les sourcils.) Ah ! oui, c’était la langue des Romains, n’est-ce pas ? J’ai peur que vous ne trouviez personne qui le connaisse.

— Le grec pourra faire l’affaire.

— Mais vous ne m’avez toujours pas dit d’où vous venez ?

— On ne nous a pas montré beaucoup de courtoisie, fit Everard.

— Oh !… j’en suis navrée. (Elle paraissait sincère.) Notre peuple est si irritable… surtout en ce moment, avec la situation internationale. Alors quand vous êtes apparus tous les deux, comme jaillis de l’air…

Everard hocha sombrement la tête. La situation internationale ? Cela semblait familier.

— Que voulez-vous dire, exactement ?

— Oh ! vous êtes sûrement au courant. Le Huy Braseal et l’Hinduraj sont sur le point d’entrer en guerre, et tout le monde se demande ce qui va arriver… Ce n’est pas facile pour les petites nations.

— Une petite nation ? Mais j’ai vu la carte, et Afallon m’a paru assez vaste.

— Nous nous sommes usés il y a deux cents ans, dans la grande guerre contre le Littorn. Maintenant, nos Etats confédérés ne sont jamais d’accord sur le moindre point de politique. (Deirdre le regarda dans les yeux.) Comment se fait-il que vous soyez ignorants à ce point ?

Everard avala sa salive et déclara :

— Nous venons d’un autre monde.

— Comment ?

— Oui. D’une… planète de Sirius.

— Mais Sirius est une étoile !

— Naturellement.

— Comment une étoile aurait-elle des planètes ?

— Comment… mais c’est un fait ! Une étoile, ce n’est qu’un soleil comme…

Deirdre se recula et fit un signe du doigt.

— Que le Grand Baal nous vienne en aide, murmura-t-elle. Ou vous êtes fou, ou… Les étoiles sont accrochées sur une sphère de cristal !

Oh ! non, pas ça ! Everard demanda d’une voix posée:

— Et les planètes visibles… Mars, Vénus…

— J’ignore ces noms. Si vous voulez parler de Moloch, Ashtoreth et des autres, bien entendu, ce sont des mondes comme le nôtre. L’un est habité par les esprits des morts, l’autre par les sorcières, un autre…

Tout ce fatras avec des autos à vapeur ! Everard réussit à esquisser un pâle sourire.

— Si vous ne me croyez pas, alors que pensez-vous ?

Deirdre le fixa de ses yeux grands ouverts :

— Je crois que vous êtes des sorciers.

Il n’y avait rien à répondre. Everard posa encore quelques questions sans conviction ; il apprit seulement que la ville où ils se trouvaient (à l’emplacement de New York, par conséquent) était Catuvellaunan, centre industriel et commercial ; Deirdre en évaluait la population à deux millions d’âmes, et celle de la totalité d’Afallon à cinquante millions, mais ce n’était qu’une approximation – ce monde ignorait les recensements.

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