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Poul Anderson: L'autre univers

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Poul Anderson L'autre univers

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— En route !

— Oh ! chantonna son compagnon, le continuum est beau, le cosmos est merveilleux ! Allons-y !

Everard n’en était pas si sûr ; il avait vu suffisamment de misère humaine à travers tous les âges. On s’endurcit au bout d’un temps, mais quelque chose continue à pleurer en vous quand un paysan vous fixe d’un regard de chien malade, qu’un soldat hurle, le corps percé d’une lance, ou qu’une ville disparaît dans un tourbillon de flammes radioactives. Il comprenait les fanatiques qui avaient tenté d’écrire une Histoire nouvelle, mais il y avait si peu de chances que leurs efforts aboutissent à quelque chose de mieux…

Il régla les commandes pour arriver au dépôt de la Société d’Entreprises Mécaniques, un bon endroit pour effectuer une entrée discrète. Ils se rendraient ensuite dans son appartement et les festivités pourraient commencer.

— J’espère que vous avez fait vos adieux à toutes vos belles amies d’ici, murmura-t-il.

— Oh ! le plus galamment du monde, je vous l’assure, répondit Van Sarawak. Dépêchez-vous. Vous êtes aussi paresseux que de la mélasse à la surface de Pluton. A titre d’indication, ce véhicule ne se manie pas à l’aviron.

Everard haussa les épaules et mit le contact principal.

Le garage disparut.

Mais le dépôt n’apparut pas autour d’eux.

Un instant, ils restèrent figés sous le choc.

Ce ne fut que par bribes qu’ils virent où ils étaient. Ils s’étaient matérialisés à une dizaine de centimètres au-dessus du sol – Everard songea plus tard à ce qui serait arrivé s’ils s’étaient retrouvés au sein d’un objet massif – et étaient tombés sur la chaussée avec un choc à leur déplanter les dents. Ils se trouvaient dans une sorte de square, avec un jet d’eau non loin d’eux. Autour de cette place irradiaient des rues, flanquées d’immeubles de six à dix étages, en ciment, affreusement bariolés et décorés. Il y avait des automobiles, énormes et maladroites, qui ne ressemblaient à rien, et toute une foule de gens.

Avec un juron, Everard consulta les cadrans : d’après leurs indications, le saute-temps avait atterri dans le bas de Manhattan, le 23 octobre 1955, à 11 heures 30 du matin. Un vent violent faisait voler de la poussière et de la suie, apportant une odeur de cheminées et…

Le paralyseur sonique de Van Sarawak se montra dans sa main. La foule s’écartait d’eux en désordre, en vociférant dans un jargon qu’ils ne comprenaient pas. Il y avait des individus de toutes les espèces : de grands blonds à tête ronde, beaucoup tirant sur le roux ; une quantité d’Amérindiens ; des métis provenus de tous les croisements possibles. Les hommes portaient d’amples tuniques de couleurs vives, des kilts, un genre de béret écossais, des chaussures et des bas montants. Ils avaient les cheveux longs et des moustaches à la Gauloise. Les femmes portaient des jupes en forme jusqu’aux chevilles et leurs cheveux étaient roulés sous les capuchons de leurs capes. Les deux sexes aimaient vraiment les bijoux : bracelets et colliers massifs.

— Que se passe-t-il ? Où sommes-nous ? murmura le Vénusien.

Everard ne bougeait pas. Son esprit s’activait, passant en revue toutes les époques qu’il avait visitées, les livres qu’il avait lus. Civilisation industrielle… les voitures devaient être à vapeur (mais pourquoi les orner de proues pointues et de figures de proue ?), elles brûlaient du charbon… L’ère de la Reconstruction, après la guerre atomique ? Non, ils ne portaient pas de kilts à cette époque et ils parlaient encore l’anglais…

Cela ne collait pas. Aucune époque de ce genre n’était enregistrée.

— On file d’ici.

Il avait déjà les mains sur les commandes quand un homme de haute taille bondit sur lui. Ils tombèrent sur le sol, poings et pieds mêlés. Van Sarawak tira et envoya au pays des rêves une tierce personne, puis on l’empoigna par-derrière. La foule s’abattit sur eux et tout devint confus.

Everard eut une vague vision d’hommes en cuirasses de cuivre et casqués qui se frayaient un chemin à coups de matraque à travers la cohue. On le repêcha et on le soutint pendant qu’on lui bouclait des menottes autour des poignets. Puis on les fouilla tous les deux et on les emmena jusqu’à un grand véhicule. Le panier à salade est pareil partout.

Ils n’en ressortirent que pour se trouver dans une cellule humide et froide à la porte bardée de fer.

— Sacré tonnerre !

Le Vénusien se laissa tomber sur le bat-flanc de bois et se prit la tête entre les mains.

Everard resta debout près de la porte, regardant à travers les barreaux. Il ne voyait guère qu’une portion de couloir en ciment et la cellule en face de la sienne. Une figure d’Irlandais joyeux le regardait à travers ces autres barreaux et lui criait quelque chose d’incompréhensible.

— Que s’est-il passé ? demanda Van Sarawak en tremblant de tout son corps mince.

— Je n’en sais rien, dit lentement Everard. Je ne sais pas. La machine est censée ne jamais faire d’erreurs, mais nous sommes peut-être plus bêtes qu’il n’est permis.

— Un patelin comme celui-ci, ça n’existe pas, fit Van Sarawak d’un ton désespéré. Serait-ce un rêve ? (Il réussit à esquisser un pâle sourire. Il avait la lèvre fendue et enflée et un œil au beurre noir.)

Everard saisit les barreaux et la chaîne unissant ses poignets tinta.

— Est-ce que malgré tout les commandes n’auraient pas été dérangées ? Existe-t-il une ville quelconque, n’importe quand, sur la Terre – au moins je suis sûr qu’il s’agit bien de la Terre – une ville si peu connue soit-elle qui ait jamais ressemblé à ceci ?

— Pas à ma connaissance.

Everard se cramponna à son bon sens et fit appel à tout le bagage mental que lui avait inculqué la Patrouille. Cela signifiait la mémoire totale de l’Histoire, même de celle des époques qu’il n’avait jamais visitées.

— Non, finit-il par déclarer, des Blancs brachycéphales portant le kilt, mélangés à des Indiens et utilisant des automobiles à vapeur, cela ne s’est jamais vu.

— Le XXXVIII esiècle, fit Van Sarawak, d’une voix étouffée. Les colonies reproduisant des sociétés des temps passés…

— Aucune ne ressemble à celle-ci.

La vérité naissait en lui comme un cancer. Il lui fallait toute sa volonté pour se retenir de hurler.

— Il faudra voir, dit-il d’une voix atone.

Un policier – Everard pensait qu’ils étaient entre les mains de la police – leur apporta leur repas et tenta de leur parler. Van Sarawak déclara que sa langue rappelait les dialectes celtes, mais ne put saisir que quelques mots. Le repas n’était pas mauvais.

Dans la soirée, on les emmena aux lavabos où ils purent faire leur toilette sous les canons des armes officielles. Everard les examina ; des revolvers à huit coups et des fusils à canon long. Les installations et l’allure générale suggéraient une technique assez analogue à celle du XIX esiècle. Il y avait des becs de gaz et Everard remarqua que les appliques affectaient un dessin de feuilles et de serpents entrelacés de façon compliquée.

A leur retour, il vit quelques écriteaux sur les murs. L’écriture était visiblement sémitique, mais Van Sarawak, malgré une connaissance relative de l’hébreu acquise pendant ses démêlés avec les colonies juives, ne put la déchiffrer.

Une fois renfermés, ils virent qu’on conduisait les autres prisonniers faire également leur toilette – une foule étonnamment gaie de clochards, de durs et d’ivrognes.

— On dirait qu’on nous a accordé un traitement de faveur, observa Van Sarawak.

— Guère surprenant. Comment agiriez-vous vous-même vis-à-vis d’étrangers apparus mystérieusement de nulle part et brandissant des armes inconnues ?

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