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Poul Anderson: L'autre univers

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Poul Anderson L'autre univers

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Van Sarawak tourna vers lui un visage assombri et insolite.

— Avez-vous la même idée que moi ?

— Probablement.

La bouche du Vénusien se tordit et sa voix se chargea d’horreur :

Une autre trame temporelle . Quelqu’un a donc réussi à changer le cours de l’Histoire !…

Everard hocha la tête. Il n’y avait rien d’autre à dire.

Ils passèrent une nuit pénible. Cela leur aurait fait du bien de dormir, mais les autres cellules étaient trop bruyantes. La discipline paraissait assez lâche. En outre, il y avait des punaises.

Après un petit déjeuner sinistre, on leur permit de nouveau de faire leur toilette et de se raser. Puis une escorte de dix hommes les entraîna dans un bureau et se planta solidement contre les murs.

Ils s’assirent devant une table et attendirent l’arrivée des autorités. Celles-ci parurent : un homme aux cheveux blancs et au teint coloré, vêtu d’une tunique verte et d’une cuirasse – sans doute le chef de la police ; et un métis maigre, au visage dur, aux cheveux gris, à la moustache noire, portant une tunique bleue, un béret et les insignes de son rang : une tête de taureau dorée. Il aurait eu une certaine dignité d’oiseau de proie sans ses jambes maigres et poilues visibles sous son kilt. Il était suivi d’hommes plus jeunes, en uniforme et en armes, qui prirent place derrière lui quand il se fut assis.

Everard se pencha et murmura :

— Je parie que ce sont les chefs militaires. Nous semblons avoir de l’importance pour eux.

Van Sarawak fit un signe de tête, l’air malheureux.

Le chef de la police toussota d’un air important et dit quelques mots au… général ? Ce dernier se détourna avec impatience et s’adressa aux prisonniers. Il aboyait ses paroles avec une netteté qui aidait Everard à en saisir les phonèmes, mais sur un ton assez peu rassurant.

Il faudrait bien finir par entrer en communication. Everard se désigna et dit : « Manse Everard. » Van Sarawak se présenta de même.

Le général sursauta et entra en consultation avec le chef. Puis il fit sèchement :

Yrn Cirherland ?

— Pas comprendre, fit Everard.

— Gothland ? Svea ? Nairoin Teutonach ?

— Ces noms-là, s’il s’agit bien de noms, ont une consonance un peu germanique, n’est-ce pas ? murmura Van Sarawak.

— Les nôtres aussi, en y réfléchissant, dit Everard d’une voix tendue. Peut-être qu’ils nous prennent pour des Allemands ? (Il s’adressa au général :) Sprechen Sie Deutsch ? (Il n’obtint pas de réponse.) Do you speak English ? Talar ni svenska ? Spreekt u nederlands ? Dönsk tunga ? Enfin, Bon Dieu ! Habla usted español ?

Le chef de la police toussa de nouveau et se désigna :

— Cadwallader Mac Braca, dit-il.

Quant au général, il s’appelait Cynyth ap Ceorn.

— C’est bien celtique, fit Everard. (La sueur lui coulait sous les aisselles.) Mais, rien que pour nous en assurer… (Il désigna plusieurs autres hommes d’un air interrogateur et entendit des noms tels que : Hamilcar ap Angus, Asshur yr Cathlann, Finn O’Carthia.) Non… il y a clairement aussi un élément sémite. Cela concorde avec leur alphabet…

Van Sarawak avait la gorge sèche.

— Essayez les langues classiques, suggéra-t-il brusquement. Peut-être pourrons-nous apprendre à partir d’où ce temps s’est détraqué.

Loquerisne latine ? Pas de réponse. Έλληνίξειζ ?

Le général ap Ceorn tressauta, souffla dans sa moustache et ferma à demi les paupières :

Hellenach ? Yrn Parthia ? aboya-t-il.

Everard hocha la tête.

— En tout cas, ils savent que le grec existe, dit-il.

Il essaya encore quelques mots, mais personne ne connaissait la langue. Ap Ceorn grogna quelque chose à un de ses hommes qui s’inclina et sortit. Il y eut un long silence.

Everard s’aperçut qu’il n’éprouvait plus de craintes pour lui-même. Il était dans une mauvaise passe, il pouvait n’avoir plus longtemps à vivre, mais tout ce qui pouvait lui arriver était ridiculement insignifiant en regard de ce qui était arrivé au monde entier.

Ciel ! A tout l’Univers !

Il ne comprenait pas. Bien clairement dans sa mémoire se dessinèrent les vastes plaines, les hautes montagnes et les orgueilleuses cités du pays qu’il connaissait. Il y avait l’image grave de son père et le temps de son enfance quand il le levait dans ses bras vers le ciel, en riant. Et sa mère… ils avaient eu une vie agréable ensemble, eux deux.

La jeune fille qu’il avait aimée à l’université, la fille la plus jolie qu’homme ait pu promener ; et Bernie Aaronson, les longues nuits passées à boire de la bière, à fumer en bavardant ; Phil Braxkey, qui l’avait ramassé dans la boue en France sous les rafales de mitrailleuses qui balayaient un champ ravagé ; Charlie et Mary Whitcomb, le thé au coin du feu en Angleterre victorienne ; le chien qu’il avait eu un jour ; les chants austères de Dante et le tonnerre de Shakespeare ; la splendeur de York Minster et le Pont de la Porte d’Or… Dieu, toute une vie humaine, et les vies de milliards de milliards de créatures, peinant et souffrant, riant et tombant en poussière pour que vivent leurs fils… tout cela n’avait jamais été !

Il hocha la tête, abruti de chagrin, et resta privé de compréhension.

Le soldat revint avec une carte qu’il étala sur le bureau. Ap Ceorn fit un geste brusque, Everard et Van Sarawak se penchèrent.

Oui… c’était la Terre, projection de Mercator, bien que la carte fût assez grossière. Les continents et les îles y figuraient en couleurs vives. Mais pour les nations, c’était autre chose !

— Pouvez-vous déchiffrer ces noms, Van ?

— Je peux essayer en me fondant sur l’alphabet hébraïque.

Il lut les mots étranges, comblant les lacunes par la logique.

L’Amérique du Nord jusqu’aux environs de la Colombie s’appelait Ynys yr Afallon et semblait être un vaste pays divisé en Etats. L’Amérique du Sud était un grand royaume, Huy Braseal, avec quelques pays plus petits dont les noms semblaient indiens. L’Australasie, l’Indonésie, Bornéo, la Birmanie, l’Inde orientale et une bonne part du Pacifique appartenaient à l’Hinduraj. L’Afghanistan et le reste de l’Inde constituaient le Pundjab. Le Han comprenait la Chine, la Corée, le Japon, et la Sibérie orientale. Le Littorn possédait le reste de la Russie et s’avançait loin en Europe. Les Iles britanniques s’appelaient Brittys. La France et les Pays-Bas, Gallis. La péninsule ibérique, Celtan. L’Europe centrale et les Balkans étaient divisés en de nombreux petits pays dont certains portaient des noms huns. La Suisse et l’Autriche composaient l’Helveti. L’Italie était le Cimberland. La péninsule Scandinave était partagée par le milieu et s’appelait Svea au nord et Gothland au sud. L’Afrique du Nord paraissait former une confédération du Sénégal à Suez et presque jusqu’à l’Equateur, sous le nom de Carthagalann ; le sud du continent était divisé en petits pays qui portaient pour la plupart des noms purement africains. Le Proche-Orient comprenait Parthia et Arabia.

Van Sarawak releva la tête, les yeux remplis de larmes.

Ap Ceorn grogna une question et agita l’index. Il voulait savoir d’où ils venaient.

Everard haussa les épaules et montra le ciel. La seule chose qu’il ne pouvait avouer, c’était la vérité. Lui et Van Sarawak s’étaient engagés à dire qu’ils venaient d’une autre planète, puisque ce monde-ci ignorait visiblement les voyages dans l’espace.

Ap Ceorn parla au chef qui acquiesça et répondit. On reconduisit les prisonniers dans leur cellule.

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