Kim Robinson - Les 40 signes de la pluie

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Les 40 signes de la pluie: краткое содержание, описание и аннотация

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À Washington, Anna et Charlie Quibler oeuvrent aux applications des découvertes scientifiques visant à améliorer la vie sur terre. L’enjeu est de taille : alerter le monde sur les dangers du réchauffement climatique global et convaincre une administration réticente de prendre les mesures qui s’imposent.
L’urgence devient criante lorsque des pluies torrentielles s’abattent sur la ville, bientôt engloutie sous les eaux. Pour l’humanité, l’adoption des lois préparées par Charlie est désormais une question de vie ou de mort…

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Il posa une serviette sur l’encadrement, enfila son harnais d’escalade et le boucla autour de sa taille. Il fixa ses cordes au barreau du haut de l’échelle. Une bombe pourrait tomber dessus sans qu’elle se décroche. Il n’avait plus maintenant qu’à se faufiler dans l’ouverture et à descendre en rappel le long de la corde, jusqu’au point où il commencerait à penduler.

Il s’assit prudemment sur le bord incliné de l’encadrement. Il sentait la bière qu’il avait bue chez Anna ballotter dans son estomac. Un tout petit peu gênant pour sa coordination, mais c’était de l’escalade. Tout irait bien. Il avait fait pire, dans sa jeunesse. Quel idiot, quand il y repensait. Même si le moment était mal choisi pour critiquer cette version de lui-même.

Il se retourna, se pencha en arrière au-dessus de l’atrium, testa le nœud en huit qui retenait la ligne – la friction était bonne –, se pencha encore plus dans l’atrium et plongea bientôt dans les profondeurs. Il tordit vigoureusement le système de rappel et sentit la corde ralentir ; elle réagit vite, et il rebondissait au bout quand il s’écrasa dans quelque chose. La surprise fut rude, parce qu’il n’avait pas l’impression d’avoir eu le temps de toucher le sol, et l’espace d’une seconde, il fut complètement désorienté. Et puis il vit qu’il avait heurté le haut du mobile et qu’il était suspendu au-dessus, la tête en bas, désespérément cramponné, d’une poigne fébrile, au mobile et à la corde.

Et très heureux d’être là. La brève chute semblait lui avoir fait l’effet d’un électrochoc ; sa peau le brûlait. Il tirailla sur sa corde, pour voir. Elle semblait solidement attachée à l’échelle sur le toit. Peut-être, après avoir placé le nœud en huit sur la corde, avait-il oublié de la tendre ; il ne se rappelait pas l’avoir fait. Dans ce cas, il aurait oublié une action instinctive, profondément enracinée chez tout grimpeur, mais il n’aurait pu honnêtement jurer l’avoir fait cette nuit-là. Il y avait beaucoup de choses qui tournaient dans sa tête ; peut-être trop.

Il fouilla prudemment dans son sac de ceinture. Il prit deux poignées ascensionnelles, les fixa avec un mousqueton à son baudrier et les clipsa sur la corde au-dessus de lui. Ensuite, il fit passer la corde en dessous de lui autour de sa cuisse et jeta un coup d’œil alentour. Il allait être obligé d’utiliser les poignées ascensionnelles pour remonter jusqu’au point voulu, avant de penduler jusqu’à la fenêtre de Diane.

Le mobile oscillait doucement. Frank l’attrapa et essaya de le maintenir jusqu’à ce qu’il s’immobilise, de peur qu’un membre du personnel de sécurité qui se serait aventuré dans l’atrium ne remarque le mouvement. Tout à coup, le vaste espace lui parut dangereusement éclairé, alors même que la seule source lumineuse était la vague lueur verdâtre de quelques boîtiers de sécurité dans les bureaux, autour de lui.

La pièce du haut du mobile était une barre incurvée en forme d’arc de cercle, suspendue par une chaîne en un point de sa circonférence, et d’où partaient deux barres plus courtes – la première à deux heures, pliée en forme d’escalier, l’autre traversant le cercle, formant un autre escalier qui descendait à quatre ou cinq mètres en dessous du cercle. Dans le noir, les barres semblaient être de différents tons de gris, mais Frank savait qu’elles étaient peintes de couleurs primaires. L’espace d’une seconde, tout ça lui parut parfaitement irréel.

Et puis l’ensemble finit par s’immobiliser. Frank fit remonter l’un des deux jumars sur sa corde, appliqua son poids dessus. Chaque mouvement devait être effectué avec délicatesse, et, l’espace d’un instant, il oublia tout le reste, plongé dans un espace propre à l’escalade, fait de concentration pure.

Il plaça l’autre jumar encore plus haut, porta délicatement son poids dessus en lâchant le premier. Un processus très mécanique et on ne peut plus normal. Il voulait quitter le mobile sans y appliquer la moindre poussée.

Mais la seconde poignée ascensionnelle glissa lorsqu’il pesa dessus, et il se rattrapa instinctivement à la corde, s’éraflant la paume avant d’être stoppé par l’autre poignée ; une brûlure rigoureusement superflue.

C’est alors qu’il commença à transpirer pour de bon. Un mauvais jumar était une mauvaise nouvelle. Celui-ci glissait très légèrement, puis il reprenait prise. Il le regarda en se disant qu’il avait peut-être été endommagé lors de la chute sur le haut du mobile. Les jumars étaient des pièces moulées, et il arrivait parfois qu’une bulle dans la matière provoque une amorce de rupture lorsqu’ils étaient soumis à un choc. Ça lui était déjà arrivé, et c’était une belle occasion de sécréter de l’adrénaline. Personne ne pouvait longtemps remonter une corde à la force des poignets.

Mais le jumar finit par tenir après avoir un peu dérapé, et en jouant avec, du bout des doigts, il constata qu’en repoussant la gâchette en place après l’avoir relâchée, il lui permettait de se bloquer plus vite. Alors, avec une patience crispante, au prix d’un combat contre la gravité qui le laissait à bout de souffle, il se contenta d’utiliser l’autre pour le gros effort de remontée, en positionnant le mauvais à la main, pour le maintenir (du moins l’espérait-il) tandis qu’il déplaçait le bon jumar vers le haut.

Il finit par arriver au niveau auquel il voulait descendre depuis le début, et fut enfin prêt à passer vraiment à l’action. Il était trempé de sueur et sa main droite le brûlait. Il essaya d’estimer le temps qu’il avait perdu – en vain. N’importe quoi entre dix minutes et une demi-heure, au jugé. Ridicule.

Penduler n’était pas difficile ; il se retrouva bientôt en train d’osciller d’avant en arrière, jusqu’à ce qu’il réussisse, en tendant le bras, à plaquer une ventouse moyenne sur la vitre du bureau de Laveta. Il se rapprocha, fit doucement le vide à l’intérieur, et elle resta collée du premier coup.

Ainsi plaqué à la fenêtre, il tira une barre en T du sac qu’il avait à la ceinture et se pencha un peu, pour l’encastrer dans la gouttière, le long de la vitre. Cela fait, il se redressa, coinça une planche à laver dans l’encoche au-dessus de la fenêtre et attacha la poignée de la ventouse à la planche avec une corde courte, maintenant la vitre de Laveta en position ouverte.

Il était paré. Il n’avait plus qu’à prendre son cutter, dévisser l’encadrement de la vitre, la soulever vers la planche à laver, presque à l’horizontale, maintenir le bord supérieur dans l’encadrement. Le fixer. L’espace le plus grand se trouvait au coin inférieur. Il se glissa dessous et entra dans le bureau, se tortillant avec l’agilité d’un gibbon, puis s’agenouilla, soufflant et haletant, sur la moquette du sol, en faisant le moins de bruit possible.

Il clipsa le filin au pied d’un fauteuil, juste pour être sûr qu’il ne retomberait pas dans l’atrium, et le laissa coincé là. Alla sur la pointe des pieds jusqu’au bureau de Laveta, et au casier de Diane, où il avait mis sa lettre.

Elle n’y était pas.

Il jeta un rapide coup d’œil sur son bureau. Ne la vit pas.

Il ne voyait pas où il aurait pu la chercher avec la moindre chance de succès. Les couloirs étaient surveillés par des caméras, et puis de toute façon, où irait-il chercher ? Elle était censée se trouver là, Diane était déjà partie quand il l’avait laissée dans son casier. En fait, c’était Laveta qui l’avait prise… Laveta ?

Désemparé, il regarda sur les autres bureaux et dans les tiroirs, mais la lettre n’était nulle part. Ne voyant pas ce qu’il pouvait faire d’autre, il retourna vers la fenêtre, décrocha sa ligne de rappel, reclipsa ses poignées ascensionnelles dessus, s’assura que la bonne était en haut, et qu’il avait bien retendu la corde avant de faire porter son poids dessus. Debout devant la vitre inclinée, face au vide, il chassa de son esprit le mystère de la lettre disparue, avec une dernière pensée pour Laveta, et la lueur qu’il croyait parfois voir dans son œil. Une nouvelle histoire de lettre dérobée. Ou peut-être que Diane était revenue. Enfin, ce n’était pas le moment d’y penser ; il était temps de se concentrer. Il devait se concentrer. La qualité onirique de la descente avait disparu, ce n’était plus maintenant qu’un exercice exténuant, dans une mauvaise lumière, difficile, pénible, un peu dangereux. Sortir, laisser retomber la vitre, revisser l’encadrement, laisser le joint coupé qui remplirait de perplexité le premier laveur de carreaux venu, un jour, plus tard… Par bonheur, bien qu’il se sente assommé par l’insuccès de sa tentative, le pilote automatique qu’il était devenu à l’issue de centaines d’heures d’escalade revint aux commandes. En fin de compte, c’était une vieille expertise, un don d’enfant, une chose qu’il pouvait faire, quoi qu’il arrive.

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