George Martin - L'agonie de la lumière

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L'agonie de la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Dirk T’Larien reçoit le joyau-qui-murmure, des souvenirs douloureux resurgissent. Il se demande pourquoi son amour perdu, la belle Gwen, fait ainsi appel à lui si longtemps après leur rupture. Espérant renouer avec elle, il embarque sur le premier vaisseau à destination de Worlorn pour arracher Gwen aux violents chevaliers Kavalars.

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Lorsque la pellicule gluante qui couvrait son visage eut séché en une croûte brune et que la poussière eut entièrement absorbé la petite mare de sang, Dirk comprit qu’il ne pouvait plus attendre. S’il ne partait pas immédiatement, il mourrait en ce lieu. Pareille éventualité n’était pas forcément pour lui déplaire ; elle semblait constituer une excellente solution à ses problèmes. Mais il ne parvenait pas à s’y résoudre – le sort de Gwen lui importait davantage que le sien. Faisant de son mieux pour ignorer la douleur, il rampa jusqu’à l’endroit où gisait le cadavre du teyn de Pyr. Dans ses poches, il y trouva le joyau-qui-murmure.

Glace dans son poing, glace dans son esprit. Souvenir de promesses, de mensonges et d’amour. Jenny. Elle était Guenièvre, et il était Lancelot. Il ne pouvait manquer aux engagements qu’il avait pris envers elle. Non, impossible. Serrant avec force la pierre froide dans sa main, il laissa la glace pénétrer dans son âme et se leva.

Tout fut plus facile, ensuite. T’Larien ôta lentement les vêtements du cadavre – ils étaient trop longs pour lui, la chemise d’étoffe caméléon était brûlée sur le devant et l’homme avait souillé son pantalon, mais tout cela lui semblait pour le moins secondaire au vu de sa situation. Dirk lui arracha ses bottes, qui s’avérèrent trop étroites pour ses pieds ensanglantés couverts de plaies. Il fut donc contraint de se rabattre sur celles de Pyr.

Utilisant le fusil laser et le bâton de ce dernier comme béquilles, il s’enfonça ensuite dans la jungle d’un pas pesant. Après avoir parcouru quelques mètres sous les frondaisons, il s’arrêta pour jeter un œil derrière lui. L’énorme chien hurlait toujours, il luttait pour se libérer. L’épave produisait un frisson métallique chaque fois que l’animal tirait sur sa chaîne. Dirk voyait le corps nu dans la poussière et, au-delà, la grande barre argentée qui ne cessait d’osciller dans le vent. Il parvenait à peine à distinguer Pyr. Sous les taches de sang, le vêtement du chasseur avait pris des couleurs mouchetées de noir et de brun et, par endroits, de rouge terne. Le Kavalar se fondait dans le sol sur lequel il gisait.

Laissant derrière lui le chien enchaîné, qui n’avait pas cessé d’aboyer, Dirk se fraya tant bien que mal un chemin au sein de la végétation étouffante.

13

Dirk avait parcouru moins d’un kilomètre pour atteindre l’épave depuis le camp des chasseurs, mais cela lui avait paru une éternité. Le chemin du retour lui prit deux fois plus de temps. Par la suite, il prendrait conscience de ne pas avoir été entièrement lucide durant cette longue marche ; il n’en garderait que des fragments de souvenirs. Il trébucha, tomba, déchira son pantalon à la hauteur des genoux, mais parvint en fin de compte à atteindre un ruisseau. Il s’y arrêta pour laver le sang séché qui maculait son visage, puis plonger ses pieds dans l’eau glacée jusqu’à ne plus les sentir. Ensuite, il grimpa sur l’arête d’ardoise inclinée, là où il était auparavant tombé. Une caverne s’ouvrait à proximité, prometteuse de repos et de sommeil – il s’y refusa, préférant se mettre en quête des soleils. Mais les trouver ne l’empêcha pas de se perdre à nouveau. Les spectres arboricoles qui voletaient de branche en branche au sein des étouffeurs pépiaient de leurs petites voix aiguës. Des dépouilles vides le fixaient depuis des branches cireuses. Le gémissement du banshee résonnait toujours dans le lointain, obsédant. T’Larien trébucha, à la fois de fatigue et de peur.

Son bâton roula loin de lui sur une petite pente raide, pour aller se perdre dans des buissons épais qu’il ne prit pas la peine de fouiller. Il marchait, marchait, plaçait machinalement un pied devant l’autre. À présent privé de son bâton, il se servait de son fusil laser comme d’une canne. Ses pieds le torturaient. À nouveau le cri du banshee, plus proche cette fois, presque au-dessus de sa tête. Il releva la tête pour scruter le ciel obscur et essayer de le voir à travers la tapisserie de feuillage : en vain. Il marchait, il souffrait. Il se souvenait de toutes ces choses, et ne doutait pas qu’il devait y en avoir d’autres pour les relier entre elles. Mais il les avait oubliées. Peut-être dormit-il par instants, tout en marchant. Mais jamais il ne s’arrêta.

L’après-midi déclinait quand il atteignit l’étroite berge de sable fin qui longeait le lac vert. Les appareils des Braiths étaient toujours là : l’un d’eux en sale état, profondément enfoncé dans les flots, les trois autres posés sur le sable. Le camp était désert.

Un des véhicules – celui de Lorimaar, à dôme large – était gardé par un chien attaché à la portière par une longue chaîne. La bête, allongée sur le sol, s’empressa de se lever à son approche, en lui montrant ses crocs. Dirk se surprit à rire stupidement, follement. Il avait parcouru tout ce chemin, il avait marché, marché et marché encore, uniquement pour découvrir un autre chien enchaîné à un aéronef. C’était risible. Il aurait pu assister exactement à la même scène sans se déplacer d’un seul mètre.

Contournant prudemment le périmètre délimité par la longueur de la chaîne, t’Larien gagna l’appareil de Janacek, dont il referma la lourde portière derrière lui après y être grimpé. La cabine exiguë, plongée dans l’obscurité, sentait le renfermé. Dirk avait froid depuis si longtemps qu’elle lui parut presque trop chaude. Il aurait juste voulu s’allonger, dormir, mais se résolut dans un premier temps à aller fouiller le caisson de rangement en quête d’une trousse d’urgence – il y en avait bel et bien une, remplie de bandages, de pilules et d’aérosols. T’Larien regretta un instant d’avoir omis de demander à Janacek de jeter cette trousse près de l’épave, avec le laser. Il savait qu’il aurait dû aller nettoyer méthodiquement ses blessures dans le lac avant de les soigner, mais la porte blindée massive de l’appareil lui paraissait à présent trop lourde pour qu’il puisse la déplacer.

Après avoir ôté ses bottes, sa veste et sa chemise, il pulvérisa sur ses pieds enflés et son bras gauche une poudre censée prévenir toute infection – ou la combattre, peut-être. Il se sentait trop las pour lire l’étiquette jusqu’au bout, de toute façon. Parmi les pilules, il choisit ensuite deux antipyrétiques, quatre analgésiques et deux antibiotiques, qu’il avala non sans mal vu qu’il ne disposait pas de la moindre goutte d’eau.

Puis il alla s’allonger sur le sol métallique, entre les sièges. Le sommeil vint aussitôt l’emporter.

Dirk s’éveilla la bouche pâteuse, tremblant, extrêmement nerveux – sans doute une réaction aux médicaments. Mais il était capable de penser, et son front lui parut frais (bien que couvert d’une sueur moite) lorsqu’il le toucha du dos de la main. Ses pieds le faisaient bien moins souffrir qu’auparavant. Quant à son bras, il lui semblait bien moins enflé, même s’il restait encore plus raide qu’à l’accoutumée. Après avoir renfilé la chemise brûlée et maculée de sang séché, il la couvrit de sa veste, s’empara de la trousse d’urgence et sortit.

Le crépuscule tombait. À l’ouest, le ciel avait pris des teintes rouge orangé. Deux petits soleils étincelaient au sein des nuages. Les Braiths n’étaient pas revenus. Jaan Vikary, vêtu, armé et expérimenté, devait savoir bien mieux que Dirk comment échapper à ses poursuivants.

Il traversa l’étendue de sable jusqu’au lac, se dévêtit, puis plongea aussitôt. L’eau était glaciale, mais il ne mit guère de temps à s’y accoutumer. La boue giclait avec douceur entre ses orteils. Après s’être lavé, il retourna prendre la trousse et répéta les soins qu’il s’était administrés avant de s’endormir, nettoyant et bandant ses pieds pour ensuite remettre les bottes de Pyr. Puis il frotta ses blessures avec un désinfectant, et tamponna les plaies enflammées de son bras avec un baume censé minimiser les réactions allergiques. Dans la foulée, il avala une autre poignée de pilules analgésiques, qu’il fit cette fois glisser avec un peu d’eau fraîche du lac.

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