George Martin - L'agonie de la lumière

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L'agonie de la lumière: краткое содержание, описание и аннотация

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Quand Dirk T’Larien reçoit le joyau-qui-murmure, des souvenirs douloureux resurgissent. Il se demande pourquoi son amour perdu, la belle Gwen, fait ainsi appel à lui si longtemps après leur rupture. Espérant renouer avec elle, il embarque sur le premier vaisseau à destination de Worlorn pour arracher Gwen aux violents chevaliers Kavalars.

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« Allons, t’Larien, lui cria Pyr, je ne doute pas que vous puissiez courir bien plus vite ! Distancez-nous et vous pourrez survivre. Je vais vous poursuivre, avec mon teyn et nos chiens. » Il prit son pistolet et le lança en l’air. L’arme tournoya en direction de Saanel, qui l’attrapa au vol et la fit disparaître dans ses deux mains massives. « Je n’aurai pas besoin de mon laser, t’Larien. Ce sera une véritable chasse, comme au bon vieux temps. Un chasseur avec son couteau et son épée de jet contre une proie nue. Courez, t’Larien, courez ! » Son compagnon aux cheveux noirs était venu le rejoindre. « Mon teyn, lui dit Pyr, libère nos chiens. »

Dirk s’élança en direction de l’orée du bois.

C’était une fuite éperdue, qui lui rappelait certains de ses cauchemars.

Ils lui avaient pris ses bottes. À peine avait-il fait trois mètres sous les arbres qu’il s’entailla le pied sur une roche tranchante et commença à boiter. Dans sa course, il semblait ne parvenir à éviter aucun des rochers qui constellaient ses pas.

Les chasseurs lui avaient pris ses vêtements. Il se sentait donc plus à son aise à l’abri des arbres, là où le vent se faisait moins mordant. Ses tremblements finirent par s’estomper – pour aussitôt laisser place à d’autres douleurs ; le froid avait moins d’importance, désormais.

La jungle était à la fois trop obscure et trop claire. Trop sombre pour lui permettre de voir où il allait : il trébuchait sur des racines, s’écorchait les genoux et les paumes, se prenait les pieds dans le moindre trou. Mais aussi trop lumineuse : l’aube se levait, bien trop rapidement, sa lumière commençait à filtrer à travers le feuillage des étouffeurs. Dirk allait perdre son point de repère. Il observait le ciel chaque fois que les épaisses ramures lui en laissaient l’occasion – et n’y vit bientôt plus qu’une unique étoile, rouge et brillante : le soleil de Haut Kavalaan, qui apparaissait dans le ciel de Worlorn. Garse lui avait montré cette étoile en lui disant de la suivre s’il se perdait en chemin. Elle le guiderait à travers bois jusqu’au laser et à la veste. Mais l’aube se levait. Les Braiths avaient trop attendu pour trancher ses liens. Chaque fois qu’il regardait le ciel pour retrouver sa route, chaque fois qu’il cherchait son point de repère, ce dernier lui paraissait plus pâle, moins visible. La forêt épaisse le désorientait, les étouffeurs formaient par endroits des murs impénétrables qui l’obligeaient à effectuer de très grands détours ; toutes les directions se ressemblaient. À l’est, le ciel avait pris une teinte rougeâtre. Grand Satan était en train de se lever, et bientôt la clarté de l’aube viendrait entièrement lui dissimuler son étoile. T’Larien tenta d’accélérer son allure.

Il avait moins d’un kilomètre à parcourir – moins d’un kilomètre. Mais la jungle lui barrait le passage, il était nu, et peu ou prou perdu. Il courait depuis dix minutes lorsqu’il entendit les aboiements féroces des molosses derrière lui.

Puis Dirk cessa de penser : il se contenta de courir.

Il courait, en proie à une panique animale. Il haletait, saignait ; tout son corps tremblait, le torturait. C’était une course sans fin, hors du temps, un rêve enfiévré dans lequel ses pieds martelaient frénétiquement le sol. Il éprouvait des sensations pénétrantes, entendait les hurlements des molosses qui se rapprochaient… du moins en avait-il l’impression. Il courait, sans pourtant aller nulle part. Il courait, encore et encore, sans vraiment se déplacer. Il ne cria même pas en s’écrasant contre un mur d’églantiers de feu, dont les épines écarlates pénétrèrent dans sa chair en une centaine d’endroits. Il courait. Ayant atteint une pente d’ardoise grise, il entreprit de l’escalader. Bien mal lui en prit : sa tentative se solda par une glissade au terme de laquelle son menton alla s’écraser contre une pierre, emplissant sa bouche de sang. Au moment de le cracher, il vit qu’il y en avait déjà sur le rocher. Rien d’étonnant à ce qu’il soit tombé. Son sang, tout son sang qui s’était écoulé des blessures de ses pieds.

Il finit par atteindre les arbres en rampant sur la pierre lisse. Pour aussitôt reprendre sa course folle, jusqu’à ce qu’il se rende compte de son erreur en retrouvant son point de repère : il se pressait dans la direction opposée à son but, et légèrement de côté.

Ce n’était qu’un minuscule point lumineux dans un ciel écarlate. T’Larien fit demi-tour et partit dans sa direction, franchissant à nouveau l’étendue d’ardoise, trébuchant sur des racines invisibles, arrachant frénétiquement le feuillage de ses mains, il courait, courait encore. Un choc avec une branche basse le fit se retrouver par terre. Il se releva aussitôt, et reprit sa course folle en se tenant la tête. Un lit d’une noire mousse écumeuse à la forte odeur de pourriture eut raison de son équilibre. Dirk se releva encore, couvert d’écume et imprégné de cette puanteur, puis reprit sa progression. L’étoile qui lui servait de guide avait cette fois bel et bien disparu. Il continua de courir, espérant avancer dans la bonne direction. Il fallait qu’il soit dans la bonne direction. Les chiens n’avaient pas lâché l’affaire – t’Larien entendait leurs aboiements, toujours plus proches. Il n’avait qu’un kilomètre à parcourir, moins d’un kilomètre. Il était transi de froid, il était en feu. Des milliers de couteaux minuscules lacéraient ses poumons. Il courait toujours. Il trébuchait, glissait, tombait, puis se relevait et courait encore. Les chiens étaient derrière lui, près, très près. Derrière lui.

Puis, brusquement (il n’aurait su dire quand, il ignorait depuis combien de temps il fuyait, ou quelle distance il avait parcourue ; l’étoile avait disparu), il crut déceler une légère odeur de fumée dans le vent. Se précipitant vers sa source, il émergea des frondaisons pour se retrouver dans une petite clairière, qu’il traversa en hâte avant de soudain s’immobiliser.

Les chiens se tenaient devant lui.

L’un d’entre eux, tout au moins. L’animal sortit furtivement du couvert des arbres en grondant, ses petits yeux menaçants, sa gueule sans poils grande ouverte sur ses horribles crocs, il bondit sur Dirk au moment où celui-ci essaya de le contourner. La bête le renversa, le mordit, roula sur le sol avec lui avant de se relever d’un bond. T’Larien parvint à se mettre à genoux, non sans mal. Le chien tournait autour de lui, plantant ses crocs féroces dans sa chair chaque fois qu’il essayait de bouger davantage.

L’animal l’avait mordu au bras gauche, lui faisant perdre encore un peu plus de sang. Mais il n’avait visiblement pas l’intention de le tuer – il ne l’avait pas pris à la gorge, se contentant de tourner autour de lui sans le quitter des yeux. De toute évidence, la bête était dressée pour maintenir une proie sur place en attendant l’arrivée du reste de la meute. Pyr avait dû l’envoyer en avant-garde, le temps qu’il arrive en compagnie de son teyn et des autres molosses.

Dirk bondit soudain sur ses pieds et se précipita vers les arbres. Le chien lui sauta aussitôt dessus pour le renverser, manquant cette fois de lui arracher un bras au passage. Dirk ne se releva pas. Le molosse ne cessait d’aboyer, la bouche humide de sang et de bave. Il se mit à gronder quand t’Larien, après s’être redressé sur son bras encore valide, parvint à ramper sur un demi-mètre. Les autres étaient proches. Il entendait leurs aboiements.

Puis un nouveau son lui parvint aux oreilles. De guerre lasse, il regarda en direction de la petite tranche de ciel sans nuage faiblement éclairée par les rayons de l’aube que faisaient naître l’Œil de Satan et ses serviteurs. Le molosse braith, qui avait reculé d’un mètre, ne tarda pas à l’imiter. Le bruit s’éleva à nouveau – à la fois un gémissement et un cri de guerre, une stridulation modulée qui n’avait pas de fin, un hurlement d’agonie presque… musical, en raison même de son intensité. Dirk se demanda un instant s’il était en train de mourir, si c’était son esprit seul qui percevait la musique de Kryne Lamiya. Mais le chien l’entendait, lui aussi. Accroupi, comme paralysé, celui-ci regardait vers le ciel.

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