Julian May - Le pays multicolore

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Il appuya sur la touche. Un bref instant de douleur, un éblouissement, les limbes gris. Ils ne respiraient plus, leur cœur ne battait plus. Et puis, soudain, il fit chaud et ils ouvrirent les yeux dans un éblouissement de vert et de bleu. Des mains les agrippèrent… En 2034, en France, non loin de Lyon, un hom­me a découvert un passage vers le lointain passé de la Terre : la Porte du Temps. Une communication à sens unique vers le Pliocène, cet âge luxuriant d’il y a six millions d’années, à la fin de l’ère ter­tiaire. Des pionniers, des renégats, des révoltés, des rêveurs et des aventuriers partent pour un voyage sans retour vers cet Exil paradisiaque, rejetant les étoiles pour le splendide et redoutable matin du monde. Pour une Terre plus étrangère que les autres planètes.

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A son tour, Elizabeth tissa un écran psychique aussi impénétrable que le diamant de son futur saint patron et derrière lequel elle put pleurer, laisser déferler l’amertume, la rage et le chagrin. Elle n’avait fui la solitude et le deuil que pour les retrouver sous une autre forme, et plus âpres. Elle se laissait dériver, enveloppée dans le feu de sa douleur. Son visage était aussi serein que celui d’une statue et son esprit aussi inaccessible que les étoiles du Pliocène qui la baignaient de leur clarté.

— …Le Vaisseau n’avait aucun moyen de savoir que ce soleil entrerait bientôt dans une période prolongée d’instabilité sous l’effet de l’explosion d’une supernova voisine. Cent ans après notre arrivée, un enfant seulement sur trente fécondations arrivait à terme. Et la moitié seulement étaient normaux. Nous vivons longtemps, d’après les critères humains, mais nous étions menacés d’extinction si nous ne pouvions rien contre ce désastre.

— Vous auriez pu repartir, tout simplement…

— Notre Vaisseau était un organisme vivant. Il est mort héroïquement en nous amenant sur Terre. Le saut intergalactique que cela avait représenté était sans précédent dans l’histoire de notre race… Non, nous ne pouvions plus repartir. Il nous fallait trouver une solution. Le Vaisseau et son Epouse avaient choisi la Terre à cause de la compatibilité de plasma qui existait entre nous et la forme de vie la plus évoluée de ce monde, le ramapithèque. Ce qui nous permit de les dominer grâce à nos torques…

— De les réduire en esclavage, voulez-vous dire.

— Pourquoi user d’un terme aussi péjoratif, Bryan ? Vos contemporains parlent-ils d’esclavage à propos des baleines ou des chimpanzés ? Les ramas sont à peine plus intelligents. Vous auriez préféré que nous demeurions à l’Age de la Pierre ? Nous sommes venus ici volontairement, afin de poursuivre une vie qui n’était plus admise entre les mondes de notre galaxie. Mais nous ne voulions pas vivre dans des cavernes et nous nourrir de racines et de baies.

— Retirons ce mot. Ainsi, les ramas sont devenus vos serviteurs et ont joyeusement partagé votre existence jusqu’à l’apparition de taches sur le soleil. Vos ingénieurs généticiens leur ont alors trouvé un nouvel usage, je présume.

— Ne placez pas notre technologie au niveau de la vôtre, Bryan. A ce stade de notre vie raciale, nous restons de piètres ingénieurs, que ce soit en génétique ou autres disciplines. Tout ce que nous avons su faire, c’est utiliser les femelles ramas pour porter les ovules fécondés. Notre taux de reproduction s’en est trouvé très légèrement augmenté. Mais ce n’était au mieux qu’un expédient. Vous comprenez donc à quel point l’arrivée des premiers voyageurs humains, génétiquement compatibles et virtuellement immunisés contre les effets des radiations, nous a semblé providentielle.

— Oui, tout à fait… Mais vous devez reconnaître cependant que cela n’est à l’avantage que d’un seul parti.

— En êtes-vous certain, Bryan ? N’oubliez pas que ce sont pour la plupart des humains dévoyés, détraqués, qui prennent la décision de partir pour l’Exil. Nous autres Tanu nous avons beaucoup à leur offrir. S’ils possèdent des métafonctions latentes, ce qu’ils gagneront dépassera tous leurs rêves. Et nous ne demandons que si peu en retour.

Une piqûre dans son esprit.

Arrête.

Tictictictic.

Va-t’en, Aiken.

Une, deux piqûres.

Sors, Elizabeth. Viens. Aide-moi. J’ai tout fichu en l’air.

Arrête ça, Aiken. Va persécuter quelqu’un d’autre.

UN CHOC.

Bon Dieu, Elizabeth. Vite ! Elle va bousiller Stein.

STEIN.

Lentement, Elizabeth se tourna sur sa selle et regarda le cavalier voisin. A l’instant où elle discernait enfin une silhouette féminine en longs voiles noirs flottants, l’esprit d’Aiken gémit plus fort. Sukey. Un visage tendu, des joues rondes, un nez minuscule. Ses yeux indigo étaient trop rapprochés pour qu’elle fût vraiment belle. En cet instant, la panique les rendait vitreux.

Elizabeth plongea dans son esprit sans y être invitée et saisit en une brève seconde la situation. Aiken, puis Creyn, qui venait d’intervenir, restèrent à l’extérieur, impuissants. Sukey était aux prises avec l’esprit enragé de Stein. Son équilibre était menacé par la violence mentale de l’homme. Ce qui s’était passé était évident. Sukey était une rédactrice latente extrêmement puissante que son torque d’argent avait rendue pleinement opérante. Stimulée par Aiken, elle avait testé ses nouveaux dons en pénétrant en Stein, attirée sans doute par la vulnérabilité du géant endormi. Elle s’était glissée au-delà du faible niveau neural créé par le torque gris de Stein que Creyn avait réglé afin de calmer le fou furieux et de bloquer la souffrance résiduelle de ses blessures. Franchissant ce mince couvercle, Sukey avait découvert l’état pitoyable dans lequel se trouvait le subconscient de Stein – les anciennes ulcérations psychiques, les récentes déchirures de son moi. Tout cela se mêlait en un maelström de violence contenue.

Poussée par le tentateur, Sukey avait réagi avec sa compassion naturelle. Certaine de pouvoir venir en aide à Stein, elle avait entamé sur lui une désastreuse opération rédactive. La brute qui habitait le cerveau meurtri du Viking avait réagi et riposté, prenant sa maladresse pour une agression. Et, à présent, Stein et Sukey étaient engagés dans un effrayant conflit de psycho-énergies. S’il ne cessait pas rapidement, il en résulterait une rupture totale de la personnalité chez Stein et le plongeon dans l’imbécillité pour la femme.

Elizabeth lança une pensée ardente vers l’esprit de Creyn. Elle plongea, déploya comme de grandes ailes le champ rédactif de son esprit sur les deux cerveaux frénétiques. Elle chassa sans cérémonie l’esprit de la jeune femme, la remit aux soins de Creyn qui l’apaisa aisément, observant l’intervention avec un respect mêlé d’une autre émotion.

Elizabeth élabora des tampons, bloqua le tourbillon mental et étouffa peu à peu le puits de fureur et de rage. Elle ôta toute la structure d’altération psychique improvisée par Sukey, avec ses canaux de drainage trop dérisoires pour une réelle catharsis. Avec une force affectueuse, elle perça l’ego endommagé de Stein, scella les lèvres des blessures et rassembla les parties déchirées afin que le processus de guérison fût entamé. Les abcès psychiques les plus anciens gonflèrent et crevèrent sous sa pression, laissant échapper un peu de leurs poisons. L’humiliation et la réjection s’estompèrent. Le père-monstre diminua pour reprendre une dimension pathétique et humaine. La mère-amante perdit un peu de sa vêture de rêve. Stein éveillé se vit dans le miroir guérisseur d’Elizabeth. Il cria. Il reposait.

Elizabeth émergea.

La colonne s’était arrêtée. Des cavaliers s’étaient rassemblés autour d’Elizabeth et de sa monture. Elle eut un frisson dans l’air humide du soir. Creyn ôta alors sa propre cape écarlate et blanche et la drapa sur ses épaules.

— Elizabeth, c’était magnifique. Nul d’entre nous, pas même Seigneur Dionket, le plus grand d’entre nous, n’aurait pu faire mieux. Ils sont sauvés. L’un et l’autre.

— Mais ce n’est pas encore terminé, dit-elle avec effort. Je n’en ai pas fini en ce qui le concerne. Il résiste. Il est tellement fort. J’ai… j’ai mis tout ce que je pouvais.

Creyn toucha le cercle d’or qui enserrait son cou.

— Je ne peux pas augmenter l’enveloppe neurale de son torque gris. Cette nuit, quand nous serons à Roniah, nous serons à même d’en faire plus. Il sera rétabli dans quelques jours.

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