Lois Bujold - Opération Cay

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Environ deux cents ans avant la naissance de Miles…
Leo Graf, spécialiste des soudures en milieu spatial, est envoyé par sa compagnie dans une station orbitale pour y enseigner son art aux ingénieurs qui y vivent. Il découvre sur place une réalité déconcertante : ses élèves sont des Quaddies, des êtres dotés de quatre bras. Bien que leur « humanité » ne fasse aucun doute pour qui les côtoie, la compagnie n’entend pas conférer le moindre droit à cette main-d’oeuvre gratuite et servile. Jusqu’au jour où…
Prix Nebula 1988.

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Durrance finit de racler son pudding dans la poche en plastique de son plateau.

— Je commence à en avoir ma claque, des coloniaux… Avec son esprit bien conservateur, GalacTech se retrouve encore à la bourre. Ça me démange de plus en plus d’émigrer à l’autre bout du couloir. Mais ma femme a de la famille sur Terre, alors ça m’étonnerait qu’on déménage un jour…

Leo restait suspendu dans ses sangles, sonné, tandis que Durrance continuait à parler. Au bout d’un moment, faute de pouvoir le recracher, il avala le morceau de viande qu’il avait toujours dans la bouche.

— Vous vous rendez compte du sale tour que ça va jouer aux quaddies ? dit-il soudain, interrompant le monologue du capitaine.

— Oh ! pas tant que ça. Il y aura toujours autant de boulot pour eux en apesanteur.

— Ça va réduire leur marge de profits face aux travailleurs ordinaires, oui. C’étaient les gravi-congés qui faisaient monter les coûts du personnel en flèche. Si on les supprime, le choix ne s’impose plus. Cet engin… il peut créer la gravité artificielle sur une station spatiale ?

— S’ils ont pu l’installer sur un vaisseau, pourquoi pas sur une station ? Mais ce n’est pas un mouvement perpétuel, par contre. Ça pompe un maximum d’énergie, d’après le pilote. Et ça, ce n’est pas donné non plus.

— Peut-être, mais ça ne sera jamais aussi cher que… et puis de toute façon, ils trouveront très vite un moyen de réduire les coûts… Oh ! bon sang…

Pourquoi maintenant ? D’ici dix ans, voire même un an ou deux, cette invention aurait pu sauver les quaddies. Mais là, elle signait peut-être leur arrêt de mort. Leo ôta les pieds des fixations et s’élança vers les portes du réfectoire.

— Vous laissez votre plateau ici ? demanda Durrance. Je peux prendre votre dessert ?

Leo acquiesça d’un geste impatient de la main, sans même se retourner.

Le regard hostile de Van Atta ne présageait rien de bon.

— Vous avez entendu parler de cette histoire de gravité artificielle ? demanda néanmoins Leo, s’avançant dans son bureau.

Van Atta lui décocha un coup d’œil mauvais.

— D’où tirez-vous ça ?

— Ça me regarde. Alors, c’est vrai ou non ?

— Il se trouve que ça me regarde aussi. Je veux garder ça secret aussi longtemps que possible.

Donc, c’était vrai. Le dernier espoir de Leo s’envola.

— Pourquoi ? Et depuis combien de temps êtes-vous au courant ?

Les mains de Van Atta effleurèrent une pile de feuillets et de disquettes magnétisés sur son bureau.

— Trois jours.

— C’est officiel, alors ?

— Oh ! tout ce qu’il y a de plus officiel.

Il eut une moue écœurée.

— La direction de GalacTech sur Orient IV m’en a informé directement. Apmad l’a sans doute appris pendant son voyage de retour, d’où encore une de ses fameuses décisions coup-de-poing.

D’un geste vif, il repoussa les feuillets plastifiés et fronça les sourcils.

— Il n’y a plus d’illusions à se faire… Parce que vous ne connaissez pas la dernière encore. Elle est tombée pas plus tard qu’hier : la station Kline a annulé son contrat avec GalacTech. Ça devait être la première mission des quaddies. Ils ont payé les frais de résiliation sans moufter. Kline n’est pas très loin de la Colonie de Beta ; ils doivent être au courant de cette histoire de gravité artificielle depuis déjà plusieurs semaines, peut-être même des mois. Et ils ont passé un accord avec un entrepreneur betan meilleur marché que nous. Enfin, je suppose… L’Opération Cay est cuite, Leo. On n’a plus qu’à boucler nos valises et à se tirer d’ici. Le plus tôt sera le mieux. Merde… maintenant, mon nom sera associé à un fiasco. On va me coller une étiquette de perdant sur le dos.

— Comment ça, se tirer d’ici ?

— C’est la solution finale qu’a trouvée cette garce d’Apmad. Les quaddies lui donnent des boutons, vous savez. Ils sont tellement stérilisés et préservés de toute pollution, là-bas… Les grossesses en cours doivent être interrompues… c’est bête, on vient d’en lancer une quinzaine… Quelle déconfiture ! Une année de ma carrière foutue.

— Bon Dieu, Bruce, vous n’allez pas exécuter ces ordres, tout de même ?

— Je vais me gêner…

Van Atta le fixa en se mordant la lèvre. Leo, saisi d’une rage froide, sentit tous ses muscles se raidir. Van Atta haussa les épaules.

— Qu’est-ce que vous espériez, Leo ? Apmad aurait pu ordonner leur extermination. Alors ne vous plaignez pas. Ils s’en sortent bien, finalement.

— Et si… si elle avait ordonné qu’on les tue… auriez-vous obéi aussi ? demanda Leo avec un calme trompeur.

— Elle ne l’a pas fait. Allez, Leo. Je ne suis pas si inhumain que ça. Ça m’attriste, pour ces petits ouistitis. Je me donnais du mal pour les rendre rentables. Mais là, je ne peux rien de plus, sinon boucler toute l’opération le plus vite et le moins douloureusement possible – et à moindres frais. Peut-être que quelqu’un, parmi les grands chefs de la compagnie, m’en sera reconnaissant.

— Le moins douloureusement possible pour qui ?

— Pour tout le monde.

Van Atta se pencha vers Leo, plantant son regard dans le sien.

— Autrement dit, pas question qu’un vent de panique souffle dans l’Habitat. Compris ? Je veux que tout se passe comme d’habitude jusqu’à la dernière minute. Vous et les autres instructeurs continuerez à enseigner comme si de rien n’était, comme si les quaddies allaient bien partir travailler à la station Kline, et ce jusqu’à ce que les locaux d’accueil soient prêts et qu’on puisse les expédier en gravispace. On commencera sans doute par les plus petits… Les parties récupérables de l’Habitat sont censées être envoyées à la station de transfert, et on pourra réduire les frais en utilisant les quaddies pour ce dernier boulot.

— Avant de les emprisonner en gravispace.

— N’essayez pas de m’apitoyer, Leo. Ils ne sont pas à plaindre. On les installe dans les logements d’un ancien chantier de forage abandonné il y a seulement six mois quand les puits se sont asséchés.

Van Atta sourit, fier de lui.

— C’est moi qui l’ai trouvé ; j’ai visité pas mal de sites pour ça. Financièrement, c’est une affaire ; ça coûtera dix fois moins cher de le retaper que de construire du neuf.

Leo n’imaginait que trop bien le gourbi dans lequel il s’apprêtait à envoyer les quaddies.

— Et que se passera-t-il dans quatorze ans, quand Orient IV expropriera GalacTech de Rodeo ?

Exaspéré, Van Atta se passa les mains dans les cheveux.

— Que voulez-vous que j’en sache ? À ce moment-là, ce sera le problème d’Orient IV. Tout homme a ses limites, bon sang…

Un lent sourire monta aux lèvres de l’ingénieur.

— Je n’en suis pas aussi sûr que vous, Bruce. Je n’ai jamais mis les miennes à l’épreuve. Je le croyais, mais je me rends compte aujourd’hui que non. Les tests que je m’imposais n’étaient jamais assez poussés.

Ce test-ci, en revanche, se révélait d’un niveau beaucoup plus élevé. Peut-être était-ce le défi suprême du Grand Contrôleur. Leo tenta de se rappeler depuis quand il n’avait pas prié. Jamais encore il n’avait eu besoin de croire aussi fort qu’à cet instant…

Van Atta l’étudia d’un air soupçonneux.

— Vous êtes bizarre, Leo.

Il redressa les épaules, comme s’il cherchait à asseoir son autorité par une posture rigide.

— Au cas où vous n’auriez pas saisi la pleine signification de mon message, laissez-moi le reformuler de façon nette et précise. Vous ne devez parler de ce problème de gravité artificielle à personne, et surtout pas, cela va de soi, aux quaddies. De la même manière, n’évoquez en aucun cas leur installation future en gravispace. Je confierai à Yei le soin de le leur annoncer sans qu’ils bronchent. Il est temps qu’elle justifie ses appointements exorbitants. En bref, pas de fuites, pas de panique, pas de mutinerie – et s’il y en a, je saurai immédiatement d’où elles viennent. Inutile de préciser que je ne serai pas enclin à la clémence. Est-ce clair ?

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