Robert Sawyer - Merveille

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Merveille
Éveil
Veille
Webmind Ou bien l'apparition de cette entité aux pouvoirs quasi divins est-elle une chance extraordinaire pour l'humanité, comme le pense Caitlin Dexter, la jeune ex-aveugle dont la prothèse a tout permis ?
Quel rôle jouera le grand singe Chobo, l'autre intelligence non humaine de la planète, dans l'effort de Webmind pour convaincre les humains de ses bonnes intentions ?
La réponse se trouve-t-elle en Chine ?

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— Désolée, Webmind.

Tu n’as pas besoin de t’excuser, lui transmis-je. Tu as parfaitement le droit d’éteindre ton œilPod quand tu veux.

Caitlin secoua la tête (ce que je pus voir à la façon dont les images bougeaient).

Qu’y a-t-il ? lui demandai-je.

— Et dire qu’ils t’appellent Big Brother… Bande de tarés…

Effectivement… ma petite sœur.

— Plus si petite que ça, maintenant, dit-elle doucement.

C’était vrai.

Caitlin grandissait.

Je grandissais.

Et peut-être aussi le reste du monde.

Marek, le chauve baraqué, emmena Peyton Hume le long du couloir jusqu’à la salle qu’il avait vue quand il avait intercepté le flux vidéo. Elle était plus grande qu’il ne l’avait pensé, et les murs étaient jaunes et non beiges comme ils l’avaient semblé sur son écran. Il y avait une rangée de fenêtres sur un côté, qu’on ne voyait pas non plus tout à l’heure, mais qui ne donnaient sur rien de plus intéressant qu’une autre aire de parking, une décharge industrielle et le ciel d’un noir d’encre.

Hume repéra aussitôt la caméra de surveillance qu’il avait interceptée plus tôt : un boîtier argenté sur un châssis pivotant fixé au plafond sur le devant de la pièce. Il repéra d’autres webcams ici et là – certaines en forme de balles de golf, d’autres en forme de petits cylindres –, et il devait y en avoir encore d’autres qu’il ne pouvait voir.

Sur le devant de la salle étaient installés deux moniteurs de soixante pouces, et un troisième d’une cinquantaine de pouces. L’un des deux grands écrans était posé sur un bureau tandis que l’autre trônait sur un petit réfrigérateur en forme de cube. Quant au plus petit, il était perché en équilibre instable sur un meuble de classement. Toute cette pièce donnait l’impression d’un centre d’opérations aménagé à la hâte. Manifestement, Webmind n’avait pas voulu faire venir des installateurs spécialisés pour fixer les écrans aux murs.

Le moniteur de gauche affichait ce qui devait être une sorte d’organigramme, avec une seule case tout en haut et des rectangles de plus en plus petits aux niveaux inférieurs, mais de là où il se tenait, Hume ne pouvait distinguer les inscriptions. Dans l’ensemble, les cases étaient colorées en vert, mais quelques-unes étaient jaunes et quatre étaient rouges – non, non, il y en avait trois en rouge, la quatrième venait de passer au vert sous ses yeux. Un Afro-Américain s’écria au même instant :

— Ça y est, je le tiens !

L’écran du milieu affichait en boucle une succession de vues qui devaient correspondre aux autres centres de contrôle que Webmind avait mentionnés : on y voyait des gens portant des tenues vestimentaires variées et travaillant d’un air concentré sur des rangées d’ordinateurs. L’une des salles semblait être un gymnase avec un mur d’escalade. Une autre était peut-être un atelier d’usine. Une troisième comportait de larges baies vitrées à travers lesquelles Hume put voir un paysage ensoleillé, mais il ne reconnut pas la ville. Tous les occupants étaient de type asiatique.

Le plus petit des trois moniteurs affichait des listes de données et des dumps en hexadécimal, ainsi qu’un grand chronomètre digital égrenant les secondes en un compte à rebours. Hume le vit passer à cinquante-neuf secondes, puis cinquante-huit. Il consulta sa montre, et constata que le compte à rebours se terminerait précisément à 23:00, heure locale.

Il regarda autour de lui, cherchant un moyen d’empêcher ce qui allait se produire – mais les gens impliqués étaient manifestement répartis sur la surface de la planète. Même s’il arrivait à s’emparer de l’arme de Marek – et rien ne lui permettait de penser qu’il en serait capable –, que pourrait-il faire ? Tirer sur la caméra qui balayait la salle ? Cela ne servirait à rien, et ne gênerait Webmind en aucune façon. Ou devrait-il – les situations désespérées exigeant des mesures désespérées – commencer à exécuter les hackers un par un, d’une balle dans la tête ? Mais il ne pourrait certainement pas en tuer plus de quatre ou cinq avant que quelqu’un ne lui fasse sauter la cervelle.

Il ne pouvait vraiment rien faire d’autre que regarder.

Les secondes continuaient de défiler. Trente et un. Trente. Vingt-neuf.

Il examina de nouveau l’organigramme. Tandis que son attention s’était portée ailleurs, toutes les petites boîtes étaient passées au vert sauf une.

La voix de Webmind retentit dans un haut-parleur.

— Mr Hawkins – il nous reste très peu de temps. Devon Hawkins – Crowbar Alpha – agitait sa souris comme un fou sur son bureau.

— Désolé ! cria-t-il. Ce foutu système n’arrête pas de se reconfigurer. Juste une… voilà !

Hume tourna la tête vers l’organigramme : toutes les cases étaient d’un beau vert émeraude. Il regarda aussitôt le chronomètre : Dix-huit. Dix-sept. Seize.

Il s’attendait presque à ce que les hackers se mettent à entonner en chœur le compte à rebours, comme il l’avait vu faire par des foules rassemblées à Cap Canaveral avant le décollage d’une navette spatiale. Mais ils restaient tous concentrés sur leurs ordinateurs. Quand il ne resta plus que dix secondes, c’est Webmind qui se mit à compter à voix haute :

— Dix. Neuf. Huit.

— Tous les ports sont ouverts ! lança Chase.

— Sept. Six. Cinq.

Hume entendait son cœur battre et sentit la sueur perler sur son front.

— C’est tout bon ! cria un autre.

— Quatre. Trois. Deux.

— Interverrouillages en place ! lança Drakkenfyre.

Le ton de Webmind ne changea pas du tout en atteignant la fin du compte à rebours. Il le compléta simplement avec une parfaite précision mécanique :

— Un. Zéro.

Hume s’était attendu à ce que les lumières vacillent – après tout, il était à Washington DC, certainement le cœur de cible pour toute tentative de prise de contrôle de l’infrastructure informatique des États-Unis. Mais tout resta normal dans la salle ainsi qu’au-dehors, pour autant qu’il puisse en juger en regardant par la fenêtre.

Mais pourtant, il eut le souffle coupé quand Webmind déclara :

— Succès complet.

Le Président n’arrivait jamais en avance aux réunions. Il n’était pas question qu’on le voie attendre ses subordonnés. À onze heures précises, il fit un salut de la tête à l’un des deux gardes en uniforme, chacun armé d’un pistolet-mitrailleur, qui se tenaient de part et d’autre de l’entrée de l’auditorium. Le garde salua et ouvrit la lourde porte.

Le Président fut étonné de voir rassemblés autant de membres éminents du Parti. De fait, il semblait que le ministre des Communications avait outrepassé ses pouvoirs en convoquant un groupe aussi important. Il leva les yeux vers le podium, s’attendant à y voir sans doute Zhang Bo, mais…

Ah, Zhang était là-bas, assis au premier rang. Le Président descendit l’allée. Son fauteuil réservé se trouvait au milieu de la première rangée, mais il dut d’abord passer devant son ministre pour le rejoindre. Il lui dit simplement :

— J’espère que vos explications seront satisfaisantes. Zhang lui lança un regard étrange, et le Président s’assit. Aussitôt, une voix d’homme retentit dans la salle, émanant des haut-parleurs fixés au mur. Dans un mandarin parfait, elle dit :

— Merci à vous tous d’être venus.

Il n’y avait personne sur le podium, qui était placé à gauche de la scène. Mais un écran LCD géant était fixé sur le mur de devant, avec deux grands drapeaux chinois suspendus au plafond de part et d’autre. L’écran s’éclaira, montrant le visage ridé et plein de sagesse d’un vieux Chinois. Une seconde plus tard, ce fut celui d’une jeune Chinoise souriante. Une seconde après, une femme Zhuang d’âge mûr apparut, remplacée une seconde plus tard par le visage bienveillant d’un Han.

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