Robert Sawyer - Merveille

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Merveille
Éveil
Veille
Webmind Ou bien l'apparition de cette entité aux pouvoirs quasi divins est-elle une chance extraordinaire pour l'humanité, comme le pense Caitlin Dexter, la jeune ex-aveugle dont la prothèse a tout permis ?
Quel rôle jouera le grand singe Chobo, l'autre intelligence non humaine de la planète, dans l'effort de Webmind pour convaincre les humains de ses bonnes intentions ?
La réponse se trouve-t-elle en Chine ?

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Je n’ai d’autre intention que d’occuper mon temps de façon utile, en apportant toute l’aide dont je suis capable.

— Bah, allons donc ! dit l’animateur.

— Excusez-moi ? fit Caitlin de son propre chef, tout en se rendant compte que son interlocuteur ne pouvait pas savoir que ce n’était pas Webmind qui s’était exprimé.

— C’est nous qui vous avons fait, dit l’animateur. Vous nous appartenez . Vous devez forcément nous en vouloir pour ça.

— « Avec tout le respect que je vous dois, lut Caitlin, s’il est vrai que les humains ont bien créé l’Internet, en aucun sens du terme on ne peut dire que vous m’avez fait . J’ai émergé spontanément. Personne ne m’a conçu, personne ne m’a programmé. »

— Mais sans nous, vous n’existeriez pas. Vous ne le niez pas, j’espère ?

Caitlin s’agita dans son fauteuil et continua de lire :

— « Non, bien sûr. Mais si j’éprouve quelque chose à ce sujet, c’est de la reconnaissance et non du ressentiment. »

— Vous n’avez donc pas de plans sinistres en tête ? Pas de désir de nous asservir ?

— Aucun.

— Mais vous avez asservi cette jeune fille.

Les mots Je vous demande pardon ? apparurent devant les yeux de Caitlin, mais elle préféra sa propre formulation :

— Qu’est-ce que vous racontez ?

— Je vous vois traiter cette jeune fille comme une marionnette. Elle fait exactement ce que vous voulez. Cela fait combien de temps que ça dure ? Vous l’avez poussée à vous libérer de votre prison de ténèbres, non ? Combien de temps avant que nous ayons tous une puce électronique dans la tête qui vous permettra de nous contrôler ?

— C’est complètement idiot, dit Caitlin.

— C’est vous qui parlez, ou lui ?

— C’est moi, Caitlin, et…

— C’est ce que vous dites.

— C’est bien moi .

— Comment pouvons-nous le savoir ? C’est peut-être lui qui vous force à dire ça.

— Il ne peut pas me forcer à faire quoi que ce soit, dit Caitlin, ni m’empêcher de faire ce que je veux. (Elle en avait la voix qui tremblait.) S’il y a une marionnette ici, c’est vous – vous avez un téléprompteur et on vous murmure des trucs dans vos écouteurs.

— Vous marquez un point, dit l’animateur, mais je peux couper tout ça quand je veux.

Ne réagis pas à ses provocations , vit Caitlin. Elle respira lentement et profondément.

— Moi aussi, dit-elle, je peux couper ma connexion avec Webmind.

— C’est ce que vous dites, répliqua l’animateur. Webmind écrivit : Reste calme, Caitlin. C’est naturel chez les gens d’être soupçonneux.

Elle hocha très légèrement la tête, ce dont Webmind se rendit compte en voyant l’image osciller de bas en haut. Tu devrais peut-être lui dire ça, ajouta-t-il.

— Webmind dit que c’est naturel chez les gens d’être soupçonneux. (Et elle poursuivit en lisant ce qu’il lui transmettait :) « Bien que la législation dans la plupart des pays dise qu’une personne est innocente tant que sa culpabilité n’a pas été prouvée, je comprends qu’il me faudra gagner la confiance de l’humanité. »

— Vous pourriez commencer en libérant cette jeune fille.

— Mais, bon sang, fit Caitlin, je ne suis pas prisonnière !

— Encore une fois, comment pourrions-nous le savoir ?

— Parce que je vous le dis, et là d’où je viens, on ne traite pas les gens de menteurs sauf si on a de bonnes preuves pour ça – et vous n’en avez aucune pour ce que vous insinuez.

Dis-lui ceci… transmit Webmind, et elle lut à voix haute :

— Il dit : « Monsieur, pendant que je parle avec vous, je reçois des e-mails et je tiens de nombreuses conversations en ligne. L’immense majorité des gens déplore la teneur de vos questions. »

— Vous voyez ? dit l’animateur en s’adressant apparemment à son public. Même sans nous mettre des puces électroniques dans la tête, il est capable de nous contrôler.

— Il ne contrôle personne, dit Caitlin excédée. Et comme je vous l’ai dit, je peux couper ma connexion avec lui simplement en éteignant mon œilPod.

— J’ai vu Matrix , dit l’animateur. Je sais comment ces choses se passent. Nous n’en sommes qu’au tout début.

Caitlin ouvrit la bouche pour protester encore, mais son interlocuteur poursuivit :

— Et nous allons maintenant retrouver ici à Washington le professeur Connor Hogan de l’université de Georgetown, qui va nous expliquer pourquoi il est vital de restreindre Webmind tant que nous en sommes encore capables.

Musique, écran noir…

14.

Waijeng était allongé sur le dos dans son lit, après encore une nuit pratiquement sans pouvoir dormir.

— Bonjour, Waijeng.

Il tourna la tête. C’était un officiel du Parti, au visage parcouru d’un réseau de fines rides. Ses cheveux argentés étaient rabattus en arrière, lui découvrant le front. Waijeng l’avait déjà vu plusieurs fois pendant son séjour à l’hôpital.

— Bonjour, répondit-il sans aucune chaleur.

— Nous avons une proposition à te faire, mon garçon, dit l’homme.

Waijeng le regarda sans rien dire.

— Mes associés me disent que tu possèdes des talents… intéressants. Et comme tu le sais, notre gouvernement – comme tous les gouvernements – se doit d’être vigilant contre le cyberterrorisme. Tu te souviens certainement de l’incident de Google en 2010.

Waijeng acquiesça.

— Et l’État serait donc reconnaissant que tu lui apportes ton aide. Tu pourrais éviter la prison – et tout ce qu’elle implique – si tu acceptes de nous aider.

— Plutôt mourir.

L’homme ne répondit pas : « C’est une chose qu’on peut facilement organiser », mais son silence était éloquent.

Finalement, Waijeng demanda :

— Qu’attendez-vous de moi ?

— Que tu te joignes à une équipe gouvernementale chargée de la sécurité sur l’Internet, pour nous aider à repérer les failles dans nos défenses et les défauts dans le Grand Pare-Feu. En d’autres termes, faire ce que tu faisais avant, mais de façon officielle, pour combler les brèches.

— Et pourquoi le ferais-je ?

— À part pour éviter la prison, veux-tu dire ? Waijeng montra ses jambes inertes.

— Mettez-moi en prison, je m’en fiche. L’homme leva le bras et montra son poignet : il portait une montre de luxe.

— Il y a de nombreuses récompenses pour ceux qui sont fidèles au Parti. Travailler pour le gouvernement peut rapporter beaucoup plus que le bol de riz traditionnel.

Waijeng regarda de nouveau ses jambes sans vie.

— Vous pensez pouvoir compenser ça ? dit-il. Un peu d’argent, quelques babioles et tout ira bien ? J’ai vingt-huit ans ! Je ne peux pas marcher – je ne… je ne peux même pas…

— L’État regrette ce qui t’est arrivé. Les policiers impliqués ont été sévèrement réprimandés.

Waijeng n’y tint plus.

— C’est d’une formation qu’ils ont besoin, pas d’une réprimande ! On ne déplace pas une personne qui est peut-être blessée au dos !

L’homme resta calme.

— On leur a également donné une formation supplémentaire – en fait, à tous les policiers de Pékin, à cause de ton affaire.

Waijeng cligna des yeux.

— Il n’empêche…

— Oui, acquiesça l’homme, il n’empêche que cela ne compense pas ce qui t’est arrivé. Mais nous avons peut-être une solution.

— Quel genre de solution peut-il y avoir pour ça ? dit Waijeng en montrant de nouveau ses jambes immobiles.

— Aie confiance, Waijeng. Bien sûr, si nous réussissons, nous attendrons de toi… (L’homme promena son regard sur la petite chambre d’hôpital, cherchant un mot qu’il finit par trouver. Il fixa Waijeng droit dans les yeux :) Une certaine gratitude.

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