Greg Bear - L'envol de Mars

Здесь есть возможность читать онлайн «Greg Bear - L'envol de Mars» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1995, ISBN: 1995, Издательство: Robert Laffont, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

L'envol de Mars: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «L'envol de Mars»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

L'envol de Mars — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «L'envol de Mars», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ils n’ont pas de vues sur la planète, en tout cas, fit Bithras.

— Peut-être pas, mais Mendoza va te demander pourquoi tu n’es pas prêt à accorder à la Terre un plus grand contingent de ressources de la Ceinture contrôlées par Mars, et pourquoi tu refuses d’entrer dans le groupe de Gestion des Ressources Solaires. Deseret Espace a jeté quelques passerelles vers la Verte Idaho, qui a fini par s’intéresser à l’économie spatiale. Toutes deux sont en train d’établir des liens officiels avec la GAEO, en court-circuitant les États-Unis.

Bithras annota la transcription des commentaires de Miriam puis releva la tête en disant :

— Nous avons également besoin de renseignements sur Cuba, Hispaniola, le Nouveau-Mexique et la Californie.

— Tout cela est déjà sur ta liste, répliqua Miriam.

Elle plissait le front en tapotant son ardoise d’un ongle très long. Je m’aperçus soudain qu’il y avait une vid en train de défiler sur cet ongle. J’aurais été curieuse de savoir ce que c’était.

— Je vais te dire ce que je sais, dit-elle. Ma bibliothèque te transmettra le reste.

Nous l’écoutâmes et partageâmes ses données durant les deux heures qui suivirent. Lorsqu’elle eut fini, Bithras reprit son masque d’homme du monde, et Miriam parut réceptive. Ce fut un soulagement pour moi.

Les entrevues avec Cailetet et Sandoval, qui se déroulèrent dans notre suite, furent cordiales et totalement improductives. Le syndic associé de Cailetet Terre laissa entendre qu’ils n’envisageaient pas forcément de soutenir nos propositions d’unification et que Cailetet Mars avait donné son accord sans aval à l’échelle triadique.

Après cela, Bithras se montra agité. Presque inconsciemment, il se collait à moi, sans cesser de me frôler. Allen le regardait faire avec inquiétude. Je l’ignorais stoïquement.

Apparemment, Miriam ne lui suffisait pas. Et la pression montait, montait.

Le lendemain matin, seule dans ma chambre, j’eus un problème avec ma duochimie. Nausées, frissons, mon métabolisme essayait de s’adapter aux exigences du programme de la manière qui lui semblait la meilleure. Cela ne dura qu’une heure. Je me sentis beaucoup mieux ensuite. La gravité me sembla moins oppressante, plus naturelle.

Je regardai le Potomac et le Mall qui s’étendait au-delà. L’air était cristallin, avec de hauts nuages cotonneux qui flottaient dans le ciel. Washington DC n’était plus qu’un village, ses monuments et son vieux Capitole surmonté d’un dôme n’étaient que des grains de riz au milieu des bruns et de la verdure qui l’entouraient.

Vastes, froids et hostiles intellects…

Un sourire niais se peignit sur mon visage. J’étais une Martienne, venue envahir la Terre.

Alice présenta son rapport. Confortablement installés dans le salon de notre suite, nous passâmes en revue les points principaux. Bithras attira notre attention sur certains éléments cruciaux avant de murmurer :

— Ce n’est pas très encourageant.

— Le besoin de centralisation de la gestion des ressources solaires se fera peut-être sentir de manière aiguë dans une quinzaine d’années terrestres, déclara Alice. Il est généralement admis que la Terre a besoin d’un objectif d’envergure pour garder intacte toute sa vigueur économique et psychologique. Cet objectif – ce point de focalisation social – ne peut être que l’exploration interstellaire à grande échelle.

Allen se montra perplexe devant une telle affirmation.

— Vous dites que c’est admis par toute la Terre ? Tout le monde est d’accord ?

— Un consensus existe au sein des groupes qui prennent les décisions cruciales dans la Triade. Particulièrement au niveau de la direction des grandes alliances.

— Nous allons faire l’objet de pressions destinées à nous faire participer à l’effort général, qu’il y ait ou non des retombées positives pour Mars, déclara Bithras.

— Les faits rendent cette conclusion plus qu’évidente, commenta Alice.

Bithras se laissa aller en arrière dans son fauteuil.

— Rien qui puisse nous empêcher de poursuivre notre chemin. Mais vous ne trouvez pas cela un peu trop évident ? ajouta-t-il.

Il semblait perturbé.

— Il n’y a pas assez de substance pour tirer d’autres conclusions, déclara Alice.

— C’est à peu près ce que disaient certains des passagers avec qui j’ai discuté, intervins-je.

— Emballez, c’est pesé, fit Bithras en se mordant la lèvre inférieure d’une manière qui le faisait ressembler à un bouledogue. Demain, j’ouvre les discussions, et vous en ferez partie. Je veux que vous compreniez pleinement ce que nous avons le droit de dire et quelles concessions nous avons le droit de faire à chaque étape de la négociation. (Il se redressa.) Désormais, vous êtes plus que des assistants stagiaires. Vous représentez la planète Mars à naître. Vous êtes des diplomates.

Nous jouâmes notre rôle. Nous nous rendîmes à des soirées et à des réceptions, nous en donnâmes deux de notre côté, nous rendîmes visite aux directeurs des grandes compagnies et aux agences temp, nous assistâmes à des banquets organisés par des groupes de soutien à Mars.

Miriam supervisa la réception donnée à notre hôtel. Je passai des heures à bavarder avec des extraplanétaires, à écouter leurs histoires sur l’ancienne Mars et à répondre de mon mieux aux questions qu’ils posaient sur la nouvelle Mars. Est-ce que Mackenzie Frazier a finalement réussi à unir les MA canadiens de Syrte ? Que sont devenues les familles Prescott et Ware à Hellas ? Ma sœur vit toujours sur Mars, dans Vallès Marineris Sud, mais elle ne répond jamais à mes lettres. Savez-vous pourquoi ?

La plupart du temps, je ne pouvais que sourire en arguant de mon ignorance. Il n’y avait pas de centralisation des messages ni de banque de données accessibles à partir de la Terre. Je pris note, dans mon ardoise, de demander à Majumdar de créer un bureau central. C’était excellent pour les relations publiques. Les ex-Martiens de la Terre pouvaient constituer pour nous des alliés précieux. Nous ne les utilisions pas assez, à l’exception, bien sûr, de Miriam.

Profitant d’un moment de répit dans la réception, je demandai à cette dernière combien de fois les MA de Mars l’avaient contactée directement.

— Environ une fois par an, me dit-elle avec un sourire.

Je répondis que c’était lamentable, et elle me tapota l’épaule en murmurant :

— Nous sommes des créatures trop confiantes, à la mentalité trop insulaire. Lorsque vous repartirez d’ici, vous ne saurez que trop bien contre quoi nous nous battons et quel chemin il nous reste à parcourir pour être dans le coup.

Je notai dans mon ardoise que Majumdar ferait bien de demander à Miriam de lui réserver par contrat l’exclusivité de ses jugements, mais n’était-ce pas contradictoire avec l’esprit d’unité que nous faisions tant d’efforts pour acquérir ?

Lors de nos visites aux permanences des membres du Congrès, je ne tardai pas à remarquer un manque d’attention évident face aux allusions répétées de Bithras à la teneur possible de nos propositions. À la fin de cette pénible journée de porte à porte, Bithras était d’une humeur sombre et massacrante.

— On dirait qu’ils s’en fichent, dit-il en prenant le verre de vin que lui tendait Allen dans le salon de notre suite. Je ne comprends pas ce qui se passe.

Le matin, il y avait les interviews des LitVids et des réseaux, organisées par un studio du Capitole. L’après-midi, c’étaient d’autres interviews dans un studio de l’hôtel. Venaient ensuite les déjeuners avec les financiers qui écoutaient en souriant mais sans rien promettre puis, finalement, les dîners avec les membres des états-majors du Congrès, pleins de curiosité et d’enthousiasme, mais qui révélaient peu et ne promettaient pas plus que les autres.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «L'envol de Mars»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «L'envol de Mars» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «L'envol de Mars»

Обсуждение, отзывы о книге «L'envol de Mars» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x