Greg Bear - L'envol de Mars

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Vint le jour où la jeune République martienne voulut prendre son indépendance contre la volonté d’une Terre au faîte de sa puissance. Dans cette page d’histoire, Casseia Majumdar, étudiante rebelle, puis condamnée pour haute trahison, réhabilitée, élue Présidente de Mars, devait jouer un rôle déterminant. Voici le journal, complet et inexpurgé, de l’une des héroïnes les plus controversées de l’histoire de Mars et de tout le Système solaire, qui rapporte comment Mars prit son envol. Bien au-delà des limites du Système solaire…

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Nous travaillons dur, depuis longtemps, à déterminer notre propre destin, commença-t-il. Nous nous comportons en individus indépendants et libres, dans la perspective de notre avantage mutuel. Notre nature ne nous incite pas à placer nos destins et nos vies entre les mains d’entités qui ne sont pas directement responsables devant nous.

— Vos Multimodules Associatifs se nourrissent de cette illusion depuis des décennies, intervint le sénateur Joe Kim, de la Verte Idaho. Êtes-vous en train de nous dire que c’est vraiment ainsi que fonctionnent les institutions de Mars ? Par l’interaction directe de chaque individu avec les autorités des familles ?

— Non, fit Bithras.

— Vous possédez certainement un système judiciaire auquel tous les MA souscrivent. Comment traitez-vous vos non-thérapiés, vos inadaptés ?

— Ne croyez-vous pas, sénateur, que nous nous écartons légèrement de notre sujet ? demanda Bithras avec un sourire.

— Faites-moi plaisir, répondez-moi, demanda Kim en consultant l’ardoise posée devant lui.

Bithras se montra obligeant.

— Ils ont leurs droits. Si leur inadaptation est jugée sévère, leurs familles essaient de les persuader de demander de l’aide. Une thérapie, si nécessaire. Si leur… euh… crime sort des limites de leur famille, on peut les faire comparaître devant les juges du Conseil, mais…

— Les Martiens ne sont pas amoureux des techniques de thérapie, articula Mendoza en nous regardant tour à tour. Et certains d’entre nous, dans l’Utah, partageons leurs doutes.

— Nous n’embrassons pas ce concept comme si c’était une mode, précisa Bithras. Nous n’y sommes pas non plus opposés par principe.

— Nous pensons que, peut-être, une amélioration de la mentalité des Martiens en tant qu’individus pourrait conduire à l’acceptation d’une organisation sociale plus efficace, déclara Juarez Sommers en jetant à Mendoza un regard où perçait l’irritation.

— Le sénateur a le droit de penser ainsi, murmura tranquillement Bithras.

Cette ligne d’interrogatoire fut abandonnée. Les sénateurs s’accordèrent quelques instants de répit, peut-être pour conférer avec Harold S., puis reprirent leurs questions.

— Vous savez sans doute que les alliances majeures de la Terre ont exprimé leur regret de voir que Mars était si en retard, déclara Juarez Sommers. Il y a même eu des mouvements d’humeur, et il a été question de sanctions économiques. Mars est très dépendante de la Terre, si je ne me trompe, en ce qui concerne ses approvisionnements essentiels ?

— Pas exactement, madame, répliqua Bithras.

Elle savait aussi bien que nous que ce n’était pas le cas. Elle voulait en venir quelque part, mais je ne voyais pas où.

— Vos Multimodules Associatifs conduisent-ils leurs affaires uniquement avec leurs propres cerveaux, ou utilisent-ils des penseurs ? demanda-t-elle.

— Nous nous appuyons sur nos penseurs, mais les décisions sont prises par nous, bien sûr, fit Bithras. Exactement comme ici… au Congrès. Je ne pense pas que votre Harold S. soit plus qu’un conseiller écouté.

— Tous ces penseurs sont fabriqués sur la Terre, continua Juarez Sommers.

— Dans quelques années, nous fabriquerons les nôtres.

Bithras baissa les yeux vers la table. Il frotta nerveusement du doigt le bord de son ardoise. Son visage s’était légèrement empourpré quand elle avait proféré ce qui pouvait passer pour une menace voilée.

— La nanotechnologie martienne, de l’avis général, a dix ans de retard sur celle de la Terre. Vos installations industrielles sont à l’avenant, poursuivit Juarez Sommers.

— Oui.

— Les entreprises de la Terre et les sociétés nationales de brevets répugnent à céder des licences nanos à une société aussi peu centralisée que la vôtre.

— Les Martiens ne se sont jamais livrés à la contrebande technologique. Ils n’ont jamais enfreint aucune réglementation sur les brevets. Nous exerçons une stricte surveillance, dans tous les MA, sur tout ce qui concerne le respect des licences et le paiement des droits. Nous ne nous sommes jamais opposés à des contrôles ni à des inspections de la Terre dans toutes les entreprises qui travaillent sous brevet ou copyright.

— Mais le concept existe, et cela nuit à l’industrie et au développement de Mars, n’est-ce pas ?

— En toute humilité, murmura Bithras, permettez-moi de vous dire que nous subvenons largement à tous nos besoins.

Ce qu’il oubliait de préciser, c’était que le concept le plus répandu sur Mars voulait que la Terre cherche à rogner les ailes du développement économique de Mars, pour mieux le tenir sous sa coupe.

— Votre planète n’a donc pas envie de grandir ? demanda Mendoza, les yeux élargis d’étonnement. Les dirigeants de Mars – les syndics des MA et les gouverneurs des districts – ne veulent pas se joindre à l’effort général de la Triade ?

— Au mieux de nos possibilités, oui. Mais que la Terre ne s’attende pas à ce que Mars lui cède ses droits et ses ressources, ou qu’elle se vende pour devenir soumise aux caprices de son acheteur.

Mendoza se mit à rire.

— Mes collègues et moi nous n’y songerions jamais. Nous avons trop envie de nous ménager un endroit où nous pourrions nous réfugier si nous n’étions pas réélus.

— Parle pour toi, John, lui dit Juarez Sommers.

La discussion s’éparpilla alors sur des points de détail, sans importance. Dix minutes durant, les sénateurs bombardèrent Bithras de questions dont les réponses, tout le monde le savait, figuraient dans leurs ardoises. L’exercice eut le don de me mettre les nerfs à fleur de peau.

Cette première séance, qui n’aboutit à aucune conclusion, dura quarante-sept minutes.

La deuxième, le lendemain, en présence des mêmes sénateurs, dura quinze minutes. On nous laissa un sursis de huit jours avant l’audience finale, sans qu’il soit précisé à aucun moment si nous aurions affaire ou non à la Commission au complet.

Jusqu’à présent, personne n’avait demandé à Bithras de soumettre ses propositions. La chose ne semblait pas avoir d’importance. Nous avions fait le voyage pour entendre des plaisanteries polies mais désagréables, des menaces voilées et des questions remarquablement anodines.

Allen et moi nous fîmes ensemble un petit recyclage duochimique et prîmes une bière le soir de la seconde audience. Bithras était allé directement dans sa chambre.

— Qu’est-ce que tu en penses ? demandai-je.

Il ferma les yeux d’un air las et se renversa dans son fauteuil, les jambes allongées devant lui.

— C’est une perte de temps, me dit-il.

— Ils se comportent comme s’ils n’avaient aucun plan.

— Ni plan ni rien d’autre.

— C’est exaspérant.

— Ce n’est qu’une couverture. Une diversion.

— Qu’est-ce que vous entendez par diversion ?

Bithras venait d’arriver en pyjama, ébouriffé, en se frottant les yeux comme un petit enfant.

— Donnez-moi un peu de ça, dit-il en faisant claquer ses doigts en direction du flacon d’entretien duochimique. J’ai les jointures qui craquent.

— Nous vous avons réveillé ?

— Avec des murs pareils ? C’est silencieux comme un tombeau, là-dedans. J’ai fait un foutu cauchemar. Je déteste les sims.

Nous ne savions pas qu’il avait fait une sim. Il s’assit, et Allen lui remplit une tasse qu’il avala avec force mimiques.

— Oui, dit-il. Miriam m’a persuadé d’essayer une sim avec elle. C’est quelque chose d’horrible.

J’aurais été curieuse de savoir de quelle sorte de sim il s’agissait.

— Nous étions en train de discuter de ces audiences, lui dit Allen.

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