Roger Zelazny - La pierre des étoiles

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Où se trouve la Pierre des Étoiles ? Cet étrange objet a été offert par des extra-terrestres en échange des joyaux de la couronne d'Angleterre. Or il a disparu et tout le monde est convaincu que Fred, un vieil étudiant qui a des talents d'équilibriste, sait où il est.
Alors commence pour le jeune homme une étonnante histoire car humains et extra-terrestres rivalisent d'ingéniosité pour tenter d'arracher de son subconscient les renseignements désirés.
Une merveilleux conte fantastique dont l'action se déroule selon la logique de Lewis Carroll, avec des personnages délicieusement farfelus et des animaux qui parlent. On philosophe constamment dans cette histoire, mais avec infiniment de sérieux dans la loufoquerie, et beaucoup de bon sens dans le délire.

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Ce ne fut que bien plus tard que Charv interrompit la discussion en posant une question qui m’avait troublé depuis le début : « Mais où donc a-t-il bien pu apprendre l’existence de l’article 7224 ? »

Ils revinrent vers ma couchette, interrompant ma contemplation des orages qui sévissaient sur le cap Hatteras. Voyant que j’avais les yeux ouverts, ils hochèrent la tête et firent de grands gestes dans une sorte de pantomime que j’interprétais comme un signe de bonne volonté et de préoccupation de mon état.

– Vous êtes-vous bien reposé ? s’enquit Charv.

– Tout à fait.

– De l’eau ?

– Oui, merci.

Je bus. Puis :

– Sandwich ? demanda-t-il.

– Oui, merci.

Il m’en tendit un aussitôt et je me mis à manger.

– Nous nous préoccupions beaucoup de votre état – et de la meilleure solution à adopter dans votre cas.

– C’est très gentil à vous.

– Nous étions en train de nous interroger sur quelque chose que vous avez dit un peu plus tôt, concernant notre offre de vous donner asile pendant le temps que nous passerons sur votre planète pour mener une enquête de routine. Il semble que vous avez cité une section du Code galactique juste avant de vous enfoncer dans le sommeil, la dernière fois. Mais comme vous n’avez fait que marmonner, nous ne pouvons pas en être certains. Était-ce le cas ?

– Oui.

– Je vois, dit-il en ajustant ses lunettes noires. Auriez-vous l’amabilité de nous dire comment il se fait que vous ayez connaissance de cette clause ?

– Ces choses circulent rapidement dans les cercles universitaires, offris-je en guise d’explication – la meilleure que je pus trouver dans ma provision de mensonges.

– C’est possible, dit Ragma, en revenant à la langue qu’ils utilisaient tout à l’heure. Leurs professeurs ont travaillé aux traductions. Il est possible qu’elles soient terminées maintenant et qu’on les ait mises en circulation dans leurs universités. Ce n’est pas mon département, aussi ne puis-je en être absolument certain.

– Et si on a créé un cours sur ce sujet, nous pouvons être sûrs que celui-ci l’a suivi, poursuivit Charv. Oui. Pas de chance.

– Dans ce cas, vous devez également savoir, reprit Charv, en anglais et en s’adressant à moi, que votre planète n’a pas encore signé le traité.

– Bien entendu, répliquai-je, mais vous, vous l’avez signé.

– Oui, bien entendu, dit-il, en jetant un coup d’œil à Ragma.

Ce dernier s’approcha. Ses yeux de wombat qui ne cillaient pas m’éblouissaient presque.

– Monsieur Cassidy, dit-il, permettez-moi de vous expliquer la situation le plus simplement possible. Nous sommes des agents de l’ordre public – des flics, si vous voulez – et nous sommes chargés d’un travail. Je regrette de ne pas pouvoir vous donner tous les détails de cette affaire, car il est fort probable que nous obtiendrions plus facilement votre coopération. Dans les circonstances actuelles, votre présence sur votre planète représente un obstacle de taille pour nous, alors que votre absence simplifierait énormément les choses. Comme nous vous l’avons déjà dit, si vous y restez, vous êtes en danger. En prenant cela en considération, il semble évident que nous serions tous mieux nantis si vous acceptiez de prendre quelques petites vacances.

– Je suis désolé, dis-je.

– Alors, peut-être pourrais-je faire appel à votre vénalité, poursuivit-il, ainsi qu’à votre sens de l’aventure tant loué. Un voyage de ce genre vous coûterait probablement une fortune si vous le faisiez par vos propres moyens, et vous aurez l’occasion de voir des spectacles dont aucun être de votre espèce n’a jamais été témoin.

Cet argument me toucha. À n’importe quel autre moment, je n’aurais pas hésité. Mais je venais de réfléchir. Il allait sans dire que quelque chose allait de travers et que j’étais en plein dedans. Cependant, il y avait quelque chose de plus. Quelque chose que je ne comprenais pas, et qui m’était arrivé/m’arrivait. J’étais convaincu que le seul moyen de découvrir ce que c’était, et d’y remédier ou de l’exploiter, c’était de rester chez moi et de mener ma propre enquête. Je doutais fort de trouver quelqu’un qui serve mes intérêts aussi bien que moi-même.

Aussi :

– Je suis désolé, répétai-je.

Il soupira, se détourna, regarda la Terre par le hublot.

Finalement :

– Votre race est de celle des entêtés, dit-il. Quand il vit que je ne répondais pas, il ajouta, mais la mienne aussi. Puisque vous insistez, il va falloir que nous vous ramenions. Mais je trouverai un moyen d’arriver aux résultats nécessaires sans votre coopération.

– Que voulez-vous dire ? demandai-je.

– Si vous avez de la chance, dit-il, il se peut que vous soyez encore en vie pour regretter votre décision.

5.

Suspendu, tendant et détendant mes muscles pour neutraliser le mouvement de pendule de la longue corde à nœuds, j’examinai le penny sur lequel Lincoln me présentait son profil gauche. Il avait exactement l’air d’un penny vu dans une glace, lettres inversées et tout. Seulement, je le tenais dans la paume de ma main.

À côté en dessous de l’endroit où j’étais suspendu, à quelques mètres du sol, bourdonnait la machine de Rhennius : trois habitacles noirs alignés, sur une plate-forme circulaire qui tournait lentement dans le sens opposé aux aiguilles d’une montre, et d’où sortaient deux barres – une verticale et une horizontale – autour desquelles passait une sorte de ruban de Möbius, de presque un mètre de large, dont l’une des bandes s’enfonçait dans le tunnel de l’unité centrale, incurvée et striée, qui ressemblait vaguement à une large main recourbée comme pour gratter quelque chose.

Relevant les genoux, les pieds fermement enroulés autour du dernier nœud, j’imprimai un mouvement de balancier à la corde, qui m’amena quelques instants plus tard devant l’ouverture de l’élément médian. Je me baissai, étendis le bras et laissai tomber le penny sur la courroie. Je m’arrêtai à la fin de ma course pour repartir dans l’autre sens. Toujours accroupi, je tendis le bras pour récupérer le penny à la sortie.

Ce n’était pas du tout ce à quoi je m’attendais. Mais alors pas du tout, du tout.

Puisque le premier voyage à l’intérieur de la machine avait inversé la pièce, j’avais supposé qu’en la remettant dedans, elle redeviendrait normale. À la place, je tenais maintenant un disque de métal sur lequel le dessin était orienté dans la bonne direction mais incisé, entaillé, au lieu d’être saillant. Cela s’appliquait aux deux faces et, les bords, au lieu d’être limés, portaient des indentations comme une roue de train.

De plus en plus curieux. Il fallait que je le refasse passer dans la machine pour voir ce qui allait arriver ensuite. Je me redressai, agrippai la corde avec mes genoux et lui imprimai un mouvement pendulaire.

Je jetai un coup d’œil vers les hauteurs obscures, vers la poutre où j’avais accroché la corde au bout de laquelle j’étais suspendu comme une marionnette. C’était une poutre transversale trop proche du plafond pour que je puisse ramper dessus, et j’avais dû progresser comme un oryctérope pour arriver au-dessus de la machine – les chevilles croisées, m’aidant de mes mains. J’étais vêtu d’un pull et d’un pantalon sombres et avait aux pieds des bottes en daim très souple. J’avais enroulé la corde autour de mon épaule gauche et m’étais avancé ainsi jusqu’à me trouver presque directement au-dessus de l’appareil.

Je m’étais frayé un chemin jusque-là par une verrière que j’avais dû forcer en coupant un grillage et en désamorçant trois systèmes d’alarme, ce qui avait fait naître en moi une petite nostalgie d’avoir dû abandonner mes cours d’ingénieur-électricien. Le hall d’exposition était sombre, la seule source de lumière provenait d’une série de spots fixés au sol qui entouraient la machine et concentraient leurs rayons sur elle. Une barre basse encerclait l’instrument et des cellules photo-électriques invisibles en défendaient l’accès. Des plaques sensibles dans le plancher et sur la plate-forme auraient trahi le moindre pas. Il y avait également une caméra de télévision accrochée à ma poutrelle. Je l’avais déplacée légèrement, lentement, pour qu’elle soit toujours orientée sur la machine – seulement un peu plus vers le sud, puisque j’avais décidé de descendre du côté nord, là où la courroie était la plus plate, juste avant qu’elle ne s’engouffre dans l’élément central – une estimation hasardeuse, fondée sur les quatre cours que j’avais suivis sur les communications télévisées. Il y avait des gardiens dans le building, mais l’un d’entre eux venait de faire sa ronde et j’avais bien l’intention de faire vite. Tout plan a ses limites et ses hasards, c’est la raison pour laquelle les compagnies d’assurances s’enrichissent.

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