Roger Zelazny - La pierre des étoiles

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Où se trouve la Pierre des Étoiles ? Cet étrange objet a été offert par des extra-terrestres en échange des joyaux de la couronne d'Angleterre. Or il a disparu et tout le monde est convaincu que Fred, un vieil étudiant qui a des talents d'équilibriste, sait où il est.
Alors commence pour le jeune homme une étonnante histoire car humains et extra-terrestres rivalisent d'ingéniosité pour tenter d'arracher de son subconscient les renseignements désirés.
Une merveilleux conte fantastique dont l'action se déroule selon la logique de Lewis Carroll, avec des personnages délicieusement farfelus et des animaux qui parlent. On philosophe constamment dans cette histoire, mais avec infiniment de sérieux dans la loufoquerie, et beaucoup de bon sens dans le délire.

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Je retournai mes souvenirs dans tous les sens, essayai de remonter dans le passé, jusqu’à la soif, le froid, la douleur, le matin… Oui, l’Australie. J’y étais…

Le wombat avait réussi à convaincre le kangourou qui s’appelait, comme je l’appris plus tard, Charv, que de l’eau me ferait plus de bien pour le moment qu’un sandwich au beurre de cacahuète. Charv avait reconnu la supériorité de la sagesse du wombat dans le domaine de la physiologie humaine et avait péché une fiasque dans sa poche. Le wombat qui s’appelait, je l’appris alors, Ragma, enleva ses pattes – ou plutôt ses gants en forme de pattes – exhibant des mains à six doigts, pouce opposé, et m’administra le liquide à petites doses. Pendant qu’il se livrait à cette occupation, j’étais arrivé à la conclusion que ce devait être des détectives extra-terrestres, déguisés en faune locale. Leurs raisons étaient loin d’être claires.

– Vous avez beaucoup de chance, m’avait dit Ragma.

Quand j’eus finis de m’étrangler, je dis :

– Je commence à apprécier l’expression « autre pays, autres mœurs ». Je suppose que vous êtes un membre de la race des masochistes.

– En général, on remercie ceux qui vous ont sauvé la vie, répliqua-t-il. Vous ne m’avez pas laissé finir ma phrase : vous avez eu beaucoup de chance que nous passions par là.

– Je suis d’accord avec le premier terme de la proposition. Merci. Mais les coïncidences sont comme des élastiques. Tirez dessus trop fort et elles craquent. Pardonnez-moi si, en ces circonstances, je suspecte quelque dessein dans notre rencontre.

– Je déplore que vos soupçons se portent sur nous, dit-il, alors que tout ce que nous avons fait, c’est de vous prêter secours. Votre indice de cynisme doit être encore plus élevé qu’on nous l’avait indiqué.

– Indiqué ? Par qui ? demandai-je.

– Je n’ai pas la permission de vous le dire, répondit-il.

Il coupa court à toute réponse acerbe de ma part en me versant de l’eau dans la gorge. À moitié étouffé, je réfléchis pourtant et modifiai ma première pensée en un « C’est ridicule ! »

– Je suis d’accord, dit-il. Mais maintenant que nous sommes ici, tout va rentrer dans l’ordre.

Je me levai, étirai tous mes membres, enlevai quelques crampes de mes muscles noués et m’assis sur un rocher proche pour combattre un petit étourdissement.

– Très bien, dis-je, voulant prendre une cigarette et les trouvant toutes écrasées. Que diriez-vous de réfléchir à ce qu’il vous est permis de dire et de me le dire ?

Charv sortit un paquet de cigarettes – ma marque préférée – de sa poche et me le passa

– S’il vous le faut absolument, dit-il.

Je hochai la tête d’un signe affirmatif, ouvris le paquet, allumai une cigarette.

– Merci, dis-je en lui rendant le paquet.

– Gardez-le, je préfère la pipe, disons. À ce propos, il me semble que vous avez plus besoin de repos et de nourriture que de nicotine. Selon le petit appareil que je porte sur moi et qui contrôle votre cœur, votre tension et votre métabolisme basai…

– Ne vous laissez pas impressionner, dit Ragma, prenant lui-même une cigarette et produisant du feu de quelque part. Charv est un hypocondriaque. Mais je pense quand même que nous devrions retourner à notre vaisseau avant de parler. Vous n’êtes pas encore hors de danger.

– Vaisseau ? De quel genre ? Où est-il ?

– À cinq cents mètres d’ici, à peu près, offrit Charv, et Ragma a raison. Il serait plus sage de quitter ces lieux immédiatement.

– Il faut bien que je vous fasse confiance, dis-je. Mais vous me cherchiez – moi, en particulier – n’est-ce pas ? Vous connaissiez mon nom. Vous semblez savoir pas mal de choses à mon sujet…

– Vous avez donc répondu à votre propre question, répliqua Ragma. Nous avions des raisons de croire que vous étiez en danger et il semble que nous ne nous soyons pas trompés.

– Comment ? Comment le saviez-vous ?

Ils se regardèrent.

– Désolé, dit Ragma. C’en est une autre.

– Une autre quoi ?

– Chose qu’il ne nous est pas permis de dire.

– Qui vous dit ce qui est permis et ce qui ne l’est pas ?

– Encore une.

Je soupirai.

– O. K. ! Je pense que je peux me traîner jusque-là. Si je ne le peux pas, vous le saurez tout de suite.

– Très bien, dit Charv, tandis que je me mettais debout.

Je me sentais plus assuré sur mes jambes, cette fois, et cela devait se voir. Il hocha la tête, se retourna et se mit en route, d’une démarche qui n’avait rien de celle d’un kangourou. Je le suivis, Ragma à mes côtés. Il avait opté pour la progression bipède, cette fois.

Le terrain était assez plat et nous allions bon train. Au bout de quelques minutes de mouvements, je fus même capable de penser avec un certain enthousiasme au sandwich au beurre de cacahuète. Toutefois, avant que je puisse faire quelque commentaire sur l’amélioration de mon état, Ragma cria quelque chose en extra-terrestre.

Charv répondit et accéléra le pas, trébuchant presque sur les extrémités inférieures de son déguisement.

Ragma se tourna vers moi. « Il va en avant pour faire chauffer les moteurs, m’expliqua-t-il, pour décoller rapidement. Si vous vous sentez capable d’aller plus vite, de grâce, faites-le. »

J’accédai à son désir du mieux que je pus et :

– Pourquoi doit-on se presser ? demandai-je.

– J’ai l’ouïe extrêmement sensible, dit-il, et je viens de détecter que Zeemeister et Buckler ont pris l’air. Ce qui indique soit qu’ils vous cherchent, soit qu’ils s’en vont. Et il vaut toujours mieux prévoir le pire.

– J’en déduis que ce sont mes invités inattendus et que leurs noms font partie des choses qu’il vous est permis de dire. Qui sont-ils ?

– Ce sont des branguits.

– Des branguits ?

– Des individus antisociaux, des briseurs intentionnels de loi.

– Oh ! des bandits. Oui, c’est la conclusion à laquelle je suis parvenu moi-même. Que savez-vous d’eux ?

– Morton Zeemeister, dit-il, se livre à de nombreuses activités de ce genre. C’est le gros aux cheveux clairs. Normalement, il reste à l’écart de la scène et engage des sous-fifres pour exécuter ses projets. L’autre, Jamie Buckler, est l’un d’eux. Il a fait pas mal de travaux pour Zeemeister au cours de ces dernières années et a été récemment promu garde du corps.

Mon propre corps était en train de protester contre l’accélération de notre allure, à ce stade, aussi n’étais-je pas absolument certain que le bourdonnement dans mes oreilles était le produit d’un raz de marée du sang qui coulait dans mes veines ou le bruit de l’oiseau sinistre. Ragma se chargea d’ôter tous mes doutes.

– Ils viennent par ici, dit-il. Assez rapidement Êtes-vous capable de courir ?

– Je vais essayer, dis-je en ramassant mes forces.

Le terrain descendit, puis remonta et je vis apparaître, devant moi, ce que je supposais être leur vaisseau : une cloche aplatie de métal gris, avec des carrés plus foncés qui devaient être des hublots, parsemant irrégulièrement la surface, un panneau ouvert… Mes poumons soufflaient comme un accordéon à un mariage polonais et je sentis la première vague d’obscurité envahir ma tête. J’allais encore m’enfoncer dans le noir, je le savais.

Puis vint ce clignotement familier, comme si je faisais un pas en arrière dans la réalité. Je sentais que mon sang refluait dans mes tripes, me laissant sans forces, et je m’en voulus d’être soumis à ces pompes hydrauliques. J’entendis des coups de feu par-dessus le bourdonnement grandissant, comme sur une bande sonore d’un film lointain. Même ça ne fut pas suffisant pour me redonner des forces. Quand votre propre adrénaline vous laisse tomber, à qui peut-on se fier ?

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