Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

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Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

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— Arrêtez !

Arthur Saltus, encadré par la porte, pointait sur lui un index accusateur.

— Lâchez ce rasoir, vous le civil.

Surpris, Chaney laissa tomber son rasoir dans la cuvette d’eau à peine tiède.

— Bonjour, commandant. » Il s’était ressaisi et avait récupéré son rasoir. « Pourquoi donc ? demanda-t-il.

— Des ordres secrets sont arrivés au milieu de la nuit, dit Saltus. Dans l’avenir tout le monde portera une barbe longue comme ce bon vieil Abraham Lincoln. Nous devons être dans la note.

— Des nudistes aux barbes fournies, dit Chaney en se rasant. Beau spectacle en perspective.

— Eh bien, hier, vous avez été féroce, vous le civil.

Saltus tendit une main méfiante sous la douche et fit couler l’eau : elle n’était pas plus chaude que prévu.

— Ça n’a pas changé depuis mon premier camp d’entraînement, dit-il. Chaque caserne a droit à quarante-cinq litres d’eau chaude. Le premier homme sous la douche prend tout pour lui.

— Je pensais bien que c’était une caserne.

— Ce bâtiment ? Il a dû servir de caserne à un moment donné, mais Elwood n’a pas toujours été une base militaire. J’ai vu ça tout de suite en entrant. Katrina dit qu’on l’a construit en 1941, comme fabrique d’armes et de munitions – oui, en 1941, vous savez il y avait cette guerre. Il y a de ça… combien ? Trente-sept ans ? Le temps passe et les souris ont fait leur travail, dit Saltus en se mettant sous la douche.

— L’autre bâtiment est neuf.

— Le bâtiment du labo est tout neuf. Katrina dit qu’on l’a bâti pour loger cet engin bruyant – et assez solidement pour durer une éternité. C’est du béton armé jusqu’aux fondations ; sous-sol, sous-sous-sol, etc. Le véhicule est quelque part dans ces profondeurs, et les singes font la navette dedans.

— Je voudrais tout de même le voir, ce sacré bidule.

— Vous le verrez avec moi, civil. Vous, moi et le commandant.

Sa tête sortit de la douche, et il dit, baissant la voix de façon théâtrale.

— J’ai mes idées là-dessus.

— C’est vrai ? Alors ?

— Vous me promettez de ne pas le dire à Katrina ? De ne pas dire à l’homme de la Maison-Blanche que j’ai enfreint les consignes de sécurité ?

— C’est promis, juré, craché.

— Eh bien voilà. Nous sommes joués. Katrina nous fourvoie. Pourquoi ? Parce que ces gens-là veulent être sûrs d’en savoir plus long que tout le monde. Nous n’allons pas grimper jusqu’en l’an 2000, nous allons redescendre, plonger dans le passé.

— Mais pourquoi ?

— Nous allons reculer de deux mille ans. Pour nous emparer de vos vieux parchemins, les voler, comme on vole des documents secrets ou confidentiels. Nous allons nous glisser par une nuit sombre dans une grotte quelconque, en trouver tout un paquet et les photocopier. Voilà à quoi serviront nos appareils. Pendant ce temps vous travaillerez avec un magnétophone, vous noterez l’emplacement des lieux, avec documents sonores à l’appui, etc. Vous pourrez peut-être dérouler un parchemin ou deux et lire les titres pour savoir si nous aurons mis la main sur quelque chose d’important.

— Il est rare que ces textes portent un titre.

— Pourquoi ? dit Saltus, tout surpris.

— Les titres, on trouvait ça accessoire, à cette époque, voilà tout.

— N’importe ; nous nous débrouillerons. Nous copierons tout ce que nous trouverons, quitte à faire un tri ensuite. Notre coup terminé, nous remettrons tout dans l’état où nous l’aurons trouvé et nous nous échapperons.

Saltus claqua des doigts pour suggérer la satisfaction d’un travail bien fait, et retourna sous la douche.

— C’est tout ?

— Pour nous ce sera beaucoup – nous aurons roulé tout le monde ! Et longtemps après – en l’année… enfin peu importe la date – un berger, suivant le scénario classique, découvrira la grotte accidentellement, et les documents qu’elle contient. Et nous serons seuls à savoir la vérité.

— Comment faire pour nous introduire dans la Palestine d’il y a deux mille ans ? Traverser l’Atlantique en canoë ?

— Mais non ! Il ne faudra pas commencer par reculer dans le temps – pas ici, pas dans l’Illinois. Ou alors nous aurions à nous bagarrer avec les Indiens. Écoutez : le Bureau des Poids et mesures transportera le véhicule par mer, et il sera là-bas en quelques semaines – cela après nos tests dans les parages d’Elwood. Il sera emballé dans une caisse, comme outillage agricole , par exemple. Et nous ne serons pas les premiers à faire entrer du matériel en fraude dans ce pays. Comment les Égyptiens ont-ils fait pour introduire en Israël leur mini-bombe ? Comme colis postal ?

— Vous délirez, dit Chaney.

Saltus sortit la tête de la douche.

— Cherchez-vous à m’être désagréable, civil ?

— Je suis sceptique, marin.

— Rabat-joie !

— Quel intérêt aurions-nous à faire des copies des parchemins ?

— Pour être les premiers.

— Comment cela ?

Saltus sortit entièrement de la douche.

— Je dis bien pour être les premiers, et c’est tout. Nous aimons être les premiers partout. Et votre patriotisme, civil ?

— Je le transporte dans ma poche. Et comment photographier des textes dans le noir, dans une grotte ?

— Ça, c’est mon rayon ! On fait ça à l’infrarouge, naturellement. Ne vous faites pas de bile côté technique, Monsieur. Je suis un vieux photographe, vous savez.

— Je l’ignorais.

— J’ai été bel et bien photographe, photographe de métier, quand j’étais simple soldat. Vous vous rappelez les vols Gemini, il y a treize ou quatorze ans ?

— Je m’en souviens.

— J’étais là, Monsieur, sur le pont du bateau, comme apprenti photographe. Oui, j’étais sur le Wasp. Je faisais partie de l’équipe des reporters qui travaillaient sur ce navire au moment des premiers vols de 1964, mais quand la dernière cabine Gemini est tombée à l’eau en 1966, je me suis fait ballotter sur les vagues pour aller la repêcher. Et maintenant, ajouta Saltus en faisant un geste comme pour dire « Voyez où je suis tombé », je suis un rond-de-cuir. Officier d’état-major. (Son visage exprimait le mécontentement.) Je préférerais être derrière une caméra. Ceux qui ont la vie belle, ce sont les simples soldats qui font ce travail.

— J’ai appris quelque chose, dit Chaney.

— Quoi donc ?

— Pourquoi nous avons été attirés ici, vous et moi. Je dresse la carte du futur, j’en dessine les grandes lignes, à vous de le filmer. Et le commandant, quelle est sa spécialité ?

— Deuxième bureau de l’aviation. Vous ne saviez pas ?

— Non. Il fait de l’espionnage ?

— Non, c’est un rond-de-cuir comme moi, et il déteste ça tout autant que moi. Mais ce vieux William, quel cerveau ! Surtout pour interroger les gens et interpréter leurs réponses. Il donne des instructions aux pilotes avant leur départ, leur dit où trouver les objectifs, par quoi ils sont cachés et comment ils sont défendus ; et puis à leur retour il leur fait passer une colle du tonnerre de Dieu pour savoir ce qu’ils ont vu, où ils l’ont vu, comment ça s’est comporté, quelle odeur ça avait, qu’est-ce qui tirait sur les pilotes en fait d’armes nouvelles.

— Deuxième bureau de l’aviation, dit Chaney, songeur. Un fin limier ?

— Et comment ! Vous vous rappelez ces cartes que Katrina nous a données hier ?

— Je ne risque pas de les oublier. Ultra-secrètes.

— Le commandant les a apprises par cœur. Littéralement. Tenez-vous bien : si vous lui montriez aujourd’hui une autre carte sur laquelle une petite ville de l’Illinois se trouverait déplacée de cinq millimètres par rapport à la position qu’elle occupait hier, ce veux William mettrait le doigt dessus et dirait : « Cette ville a changé de place. » Il est vraiment fort. Ce n’est pas à lui que l’ennemi pourrait cacher un réservoir à eau, une base de lancement ou un bunker à munitions.

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