Wilson Tucker - L'Année du soleil calme

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L'Année du soleil calme: краткое содержание, описание и аннотация

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Oui, il existe bien dans l’Amérique d’aujourd’hui une machine à explorer le temps. En l’utilisant, il serait commode de vérifier les prévisions des futurologues, d’aller voir, sur place en quelque sorte, si les programmes qu’ils ont savamment mis au point se sont réalisés. Une chimère, un simple rêve des spécialistes de la prospective ? Ou plutôt un long voyage au bout du cauchemar ?

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La conversation étant épuisée, ils poursuivirent leur chemin vers la cantine, silencieux et songeurs. Chaney se rappelait, et c’était un souvenir bien déplaisant, le travail qu’il avait exécuté pour le Pentagone sur la puissance offensive des Chinois dans un proche avenir. Saltus, semblait-il, venait de confirmer partiellement ses prévisions.

Chaney précéda Saltus dans la queue du libre-service, mais s’arrêta un moment, une fois approvisionné, maintenant son plateau en bon équilibre pour ne pas renverser de café. Il fouillait la salle des yeux.

— Hé ! Voilà Katrina !

— Où donc ?

— Là-bas, à côté de la fenêtre.

— Je ne suis pas partisan d’attendre qu’elle vous invite.

— Eh bien, avancez, je vous suis.

Chaney s’aperçut qu’il avait finalement renversé du café lorsqu’il atteignit la table de Katrina. Il avait voulu aller trop vite, ce qui ne l’avait pas empêché d’être battu.

Arthur Saltus était arrivé le premier. Il s’assit promptement dans le fauteuil le plus proche de la jeune femme et transféra son petit déjeuner du plateau sur la table. Saltus s’accouda, dévisagea Katrina, puis se tourna à moitié vers Chaney.

— Elle est ravissante, ce matin, vous ne trouvez pas ? Que dirait là-dessus votre ami Bartlett ?

Chaney vit se dessiner sur le front de Katrina une ombre réprobatrice.

— « Vierges, votre sourire est de loin éclipsé.

Même par le seul pli de son front courroucé. »

— Bravo !

Saltus battit des mains en signe d’approbation, et voyant se fixer sur lui, aux tables voisines, des yeux ahuris, soutint leur regard effrontément.

— Bien indiscrets, ces péquenots ! dit-il très perceptiblement.

Kathryn van Hise luttait pour garder son quant-à-soi.

— Bonjour, Messieurs. Où est le commandant ?

— Il ronfle, répliqua Saltus. Nous sommes partis en catimini pour déjeuner avec vous sans lui.

— Et avec ces quelque deux cents personnages, dit Chaney en montrant de la main la salle bondée. Très romantique, ajouta-t-il.

— Ces rustauds n’ont rien de romantique, contesta Saltus. Ils n’ont ni le pittoresque des pays colorés, ni le charme de l’ancien monde, dit-il en fixant lugubrement la salle. Hé ! M’sieur, c’est sur eux que nous pourrions nous entraîner. Faisons une enquête : combien y a-t-il parmi eux de républicains consommant des œufs sur le plat ? Ou mieux, ajouta-t-il en claquant des doigts, combien d’estomacs républicains ont été démolis en absorbant ces œufs de l’Intendance !

— Chut ! fit Katrina. Surveillez votre conversation dans les lieux publics. Certains sujets ne doivent pas sortir de la salle de conférences.

— Vite, parlons araméen, dit Chaney. Ces paysans ne comprendront pas.

Saltus éclata d’un rire aussitôt réprimé.

— Je ne connais qu’un seul mot, dit-il. (Il paraissait embarrassé.)

— Alors ne le répétez pas. Katrina a peut-être étudié l’araméen – elle étudie tout.

— Hé là ! Ce n’est pas juste.

— Si je suis injuste, c’est pour vous rendre la monnaie de votre pièce, Commandant. La nuit dernière je suis entré furtivement dans la salle des conférences pendant que vous dormiez tous. Je connais votre secret, dit-il en se tournant vers la jeune femme. Je connais un des objectifs secondaires.

— Vraiment, M. Chaney ?

— Oui, Miss van Hise. J’ai fait une descente dans la salle de conférences, je l’ai fouillée de fond en comble – une fouille vraiment soignée. J’ai trouvé une carte secrète cachée sous un des téléphones – le rouge. L’objectif de remplacement est le monastère de Qumran. Nous allons plonger dans le passé pour détruire ces fâcheux parchemins – les arracher de leurs vases et les brûler. Na, voilà.

Il s’adossa à son fauteuil, visiblement heureux de sa plaisanterie.

La jeune femme le regarda un moment et il en éprouva une gêne soudaine, comme s’il pressentait quelque chose de pénible.

Lorsqu’elle rompit le silence, sa voix était si basse qu’elle ne portait pas jusqu’aux tables voisines.

— Vous n’êtes pas loin de la vérité, M. Chaney. Un de nos objectifs est effectivement un coup de sonde en Palestine, et c’est en partie votre connaissance générale de cette région qui vous a fait désigner comme membre de notre équipe.

Chaney eut une réaction de méfiance immédiate.

— Ne comptez pas sur moi, je ne toucherai pas à ces parchemins.

— Ce ne sera pas nécessaire. Ils ne constituent pas l’objectif dont je parlais.

— Quel est-il, alors ?

— Je n’en connais pas la date précise, Monsieur. Les chercheurs n’ont pas réussi à situer la date et le lieu exact, mais M. Seabrooke voit là un objectif intéressant. La chose est à l’étude.

Miss van Hise hésita, baissa les yeux.

— Et cet objectif, dit-elle, se trouve en un point d’un site palestinien aujourd’hui ou autrefois connu sous le nom de Mont du Crâne.

Chaney chancela dans son fauteuil.

Il se fit un long silence, que Saltus rompit pour essayer d’y voir clair.

— Chaney, qu’est-ce que…

Ses yeux se portèrent sur la jeune femme, puis revinrent se fixer sur son compagnon.

— Hé là ! Qu’est-ce qu’il y a ? Je veux savoir, moi aussi.

— Seabrooke a choisi un point chaud, brûlant, comme objectif de remplacement. Si nous ne pouvons pas faire notre enquête là-haut dans l’avenir, notre équipe plongera dans le passé pour y filmer la Crucifixion.

V

Brian Chaney fut le dernier à regagner la salle de conférences. À pied.

Kathryn van Hise leur avait offert de monter dans sa voiture en quittant la cantine, et Arthur Saltus avait bondi sur cette offre, prenant d’assaut le siège avant de la berline vert olive pour être assis à côté d’elle. Chaney préférait marcher. Katrina se retourna sur son siège pour le regarder tandis qu’elle quittait le parking, mais il fut incapable de déchiffrer l’expression de son visage – Déception ? Exaspération, peut-être ?

Il soupçonnait Katrina de perdre son antipathie pour lui, et ce n’était pas pour lui déplaire.

Le soleil brûlait déjà dans le ciel de juin voilé d’une brume légère, et Chaney eût aimé partir à la recherche de la piscine ; il y renonça, ne fût-ce que pour éviter un nouveau retard. Il s’en consola agréablement en regardant les quelques femmes qui venaient à passer. Il applaudissait à la jupe ultracourte qui était la mode dominante ; si les choses étaient à refaire, il aimerait, pensa-t-il, inclure ce sujet dans ses tableaux prospectifs – mais ce vieux et pesant Bureau le jugerait trop frivole. Les jupes raccourcissaient régulièrement depuis plusieurs années, jusqu’à devenir aussi courtes, bien souvent, que les shorts en delta – troublant délice pour un œil de mâle en quête de pâture. Mais dans l’armée – et c’était facile à prévoir, vu ses tendances conservatrices – les jupes des WAACs étaient loin d’être aussi succinctes que celles des civiles.

Heureusement, Katrina était civile.

La porte d’entrée massive du bâtiment de béton s’ouvrit aisément sous sa poussée, coulissant sur ses glissières. Chaney pénétra dans la salle de conférences et s’immobilisa à la vue du commandant. Un signe furtif de Saltus lui enjoignit le silence.

Le commandant Moresby tournait le dos à Chaney et à la salle. Il se tenait à l’extrémité la plus éloignée de la longue table, face au mur nu, les poings noués derrière le dos. Sa nuque était cramoisie, Kathryn van Hise était occupée à ramasser les papiers qui étaient tombés de la table – à moins qu’on ne les eût jetés par terre.

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