Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède

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La nébuleuse Andromède: краткое содержание, описание и аннотация

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Les étoiles se précisaient de nouveau, la Tantra libérée s’éloignait de plus en plus de l’effroyable planète. L’attraction diminuait d’une seconde à l’autre. Le corps s’allégeait. L’appareil de gravitation artificielle se mit à susurrer, et sa pression terrestre parut bien faible après les jours vécus sous la presse écrasante de la planète noire. Les gens bondirent de leurs fauteuils. Ingrid, Louma et Éon exécutaient un pas de danse fantastique. Mais la réaction inévitable survint bientôt, et la majorité de l’équipage sombra dans un sommeil de repos momentané.

Erg Noor, Pel Lin, Poor Hiss et Louma Lasvi étaient seuls à veiller. Il s’agissait de calculer l’itinéraire provisoire de l’astronef et de décrire une vaste courbe perpendiculaire au plan de rotation du système de l’étoile T pour éviter sa ceinture météoritique. Après quoi, on pouvait lancer le vaisseau à la vitesse normale, voisine de celle de la lumière et passer à la longue étude de son véritable trajet.

La doctoresse surveillait l’état de Niza après l’envol et le retour à une force de pesanteur normale pour les Terriens. Elle put bientôt rassurer ses compagnons éveillés, en leur annonçant que le pouls était parvenu à la constante d’une pulsation par cent dix secondes. Dans une atmosphère fortement oxygénée, ce n’était pas mortel. Louma Lasvi se proposait de recourir au thyratron, stimulant électronique de l’activité cardiaque, et à des stimulants organiques [27] Médicaments extraits de sécrétions neuroactives et qui agissent directement sur certains nerfs ( imag. ). .

La vibration des moteurs à anaméson fit gémir pendant cinquante-cinq heures les parois de l’astronef, jusqu’à ce que les compteurs eussent indiqué la vitesse de 970 millions de kilomètres à l’heure, proche de la limite de sécurité. La distance de l’étoile de fer augmentait de plus de vingt milliards de kilomètres en 24 heures terrestres. Il serait difficile de rendre le soulagement des treize voyageurs après les rudes épreuves subies : la planète tuée, la disparition de l’ Algrab, enfin l’horrible soleil noir. La joie de la délivrance n’était pourtant pas complète : le quatorzième membre de l’équipage, la jeune Niza Krit, gisait immobile, dans un sommeil voisin de la mort …

Les cinq femmes : Ingrid, Louma, le second ingénieur électronicien, le géologue et loné Mar qui cumulait les fonctions de professeur de gymnastique rythmique, de distributrice de rations alimentaires, d’opératrice aérienne et de collecteur de matériaux scientifiques, se réunirent comme pour une cérémonie funèbre de l’antiquité. Le corps de Niza, débarrassé de vêtements, fut lavé aux solutions TM et AS, puis étendu sur un tapis épais, cousu à la main, en éponges moelleuses de la Méditerranée. On plaça le tapis sur un matelas pneumatique et on le recouvrit d’une cloche en si licol le rosée. Un appareil de précision, le thermobaro-oxystat, pouvait y entretenir durant des années la température, la pression et le régime d’air voulus. Les souples saillies de caoutchouc maintenaient la dormeuse dans la même position, que Louma Lasvi comptait changer une fois par mois. Il fallait surtout craindre les meurtrissures dues à une longue immobilité. Le médecin décida donc de veiller Niza et renonça à dormir d’un sommeil prolongé pendant un ou deux ans de voyage. L’état cataleptique de la malade persistait. Le médecin n’avait réussi qu’à accélérer le pouls jusqu’à une pulsation par minute. Si infime que fût ce succès, il évitait aux poumons une nuisible saturation d’oxygène.

Quatre mois s’écoulèrent. L’astronef suivait sa route véritable, dûment calculée, qui contournait la région des météorites libres. L’équipage, exténué par ses aventures et un pénible labeur, se refaisait dans un sommeil de sept mois. Cette fois, il y avait non plus trois, mais quatre veilleurs : à Erg Noor et Poor Hiss, qui faisaient leur service, s’étaient adjoint Louma Lasvi et le biologiste Éon Tal.

Erg Noor, qui avait surmonté les plus grosses difficultés qu’eussent jamais éprouvées les astronautes de la Terre, se sentait bien seul. C’était la première fois que quatre ans de voyage jusqu’à la Terre lui paraissaient interminables. Il ne cherchait pas à s’illusionner : son impatience tenait au fait que la Terre seule lui donnait l’espoir de sauver son astronavigatrice si dévouée et qui lui était devenue chère.

Il remettait d’un jour à l’autre ce qu’il eût fait le lendemain de l’envol : la projection des films électroniques de la Voile. Erg Noor voulait voir et entendre avec Niza les premières nouvelles des mondes splendides, des planètes qui tournent autour de l’étoile bleue. Il voulait qu’elle fût là quand se réaliseraient les rêves les plus hardis du passé et du présent : la découverte des mondes stellaires, futures fies lointaines de l’humanité …

Ces films, tournés il y avait quatre-vingts ans, à huit parsecs du Soleil, et restés dans l’astronef ouvert, sur la planète noire de l’étoile T, s’étaient parfaitement conservés. L’écran hémisphérique emporta enfin les quatre spectateurs de la Tantra vers la région où Véga rayonnait dans toute sa gloire.

Les sujets se succédaient rapidement, images instantanées de la vie du vaisseau dans l’éblouissante clarté du soleil bleu. Le chef de l’expédition, un tout jeune homme, vingt-huit ans à peine, travaillait à la machine à calculer ; des astronomes encore plus jeunes faisaient leurs observations. Voici les danses et les sports quotidiens, poussés à une perfection acrobatique. Une voix enjouée spécifia que le record était détenu tout le long du voyage par le biologiste. Jeune fille aux cheveux courts, blonds comme le lin, qui pliait effectivement dans les exercices les plus difficiles, son corps superbe de gymnaste entraînée …

À voir ces images qui avaient gardé leur fraîcheur de coloris, on oubliait que les jeunes astronautes, si gais, si énergiques, étaient dévorés depuis longtemps par les horribles monstres de la planète de l’étoile de fer.

La chronique succincte de la vie de l’expédition passa en un clin d’œil. Les amplificateurs de lumière dans l’appareil de projection se mirent à bourdonner : l’astre violet brillait d’un éclat si intense que son pâle reflet sur l’écran obligea les spectateurs à mettre des lunettes fumées. L’étoile gigantesque, très aplatie, d’un diamètre et d’une masse presque triples de ceux du Soleil, tournait à la vitesse équatoriale de 300 kilomètres par seconde. Cette sphère de gaz incandescent, dont la température superficielle mesurait onze mille degrés, étendait à des millions de kilomètres ses ailes de feu nacré. Les rayons de Véga semblaient d’immenses javelots qui filaient dans l’espace en balayant tout sur leur passage. Au sein de leur clarté se cachait la planète la plus proche de l’étoile bleue.

Mais aucun vaisseau de la Terre ou de ses voisins de l’Anneau ne pouvait atteindre cet océan de flamme. La projection visuelle céda la place à un compte rendu verbal des observations ; on vit apparaître sur l’écran des épures stéréométriques qui montraient la disposition de la première et de la seconde planète de Véga. La Voile n’avait pas pu s’approcher de la seconde, séparée de l’étoile par une distance de cent millions de kilomètres.

Des protubérances monstrueuses, jaillies du fond de l’océan de feu violet qui enveloppait l’astre, tendaient dans l’espace leurs bras destructeurs. L’énergie de Véga était si grande qu’elle émettait la lumière des quanta maxima, partie violette invisible du spectre. Aux yeux humains, même protégés par un triple filtre, elle donnait une terrible sensation d’irréalité, de fantôme porteur d’un danger mortel … Des tempêtes de lumière se déchaînaient, surmontant l’attraction de l’étoile. Leurs répercussions lointaines secouaient et balançaient la Voile. Les compteurs de rayons cosmiques et d’autres radiations dures cessaient de fonctionner. Une ionisation dangereuse se produisait à l’intérieur du vaisseau, malgré sa cuirasse. On ne pouvait que deviner la frénésie du rayonnement qui se précipitait dans le vide en un torrent formidable.

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