Ivan Efremov - La nébuleuse Andromède
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- Название:La nébuleuse Andromède
- Автор:
- Издательство:Progrès
- Жанр:
- Год:1976
- Город:Moscou
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— Admettons, convint Kart San, mais depuis, us êtes devenue pour moi la fille de la Méditerranée, issue de l’écume. Le modèle parfait de mon tableau. Je vous avais attendue un an.
— Peut-on venir voir ? demanda Véda Kong.
— Je vous en prie, mais pas aux heures de travail, je peins très lentement et je ne supporte alors aucune présence étrangère.
— Vous peignez aux couleurs ?
— Les procédés n’ont guère changé depuis les millénaires d’existence de la peinture. Les lois optiques et l’œil humain sont toujours les mêmes ! La perception de certaines nuances s’est aiguisée, on a inventé les couleurs chromatoptriques [21] Variété de couleurs possédant, en couche, une forte capacité de réflexion intérieure ( imag. ).
, aux réflexions internes, on a trouvé des méthodes nouvelles pour harmoniser les tons. Mais dans l’ensemble, le peintre de l’antiquité travaillait comme moi. Mieux, sous certains rapports … La foi, la patience nous manquent : nous sommes trop impétueux et pas assez sûrs d’avoir raison … Or, dans les arts, une naïveté austère est parfois préférable … Venez, Tchara.
Tous s’arrêtèrent pour suivre des yeux le peintre et son modèle.
— Je sais maintenant qui c’est, dit Véda. J’ai vu sa Fille de Gondvana.
— Moi aussi, dirent en chœur Evda Nal et Mven Mas.
— Gondvana, c’est le pays de Gondes, une région de l’Inde ? s’enquit Dar Véter.
— Non, c’est l’appellation collective des continents méridionaux, le pays de l’ancienne race noire.
— Et comment est-elle, cette Fille des Noirs ?
— Le tableau est simple : une jeune fille noire passe devant un plateau steppique, à l’orée d’une forêt tropicale, dans la lumière éblouissante du soleil. Une moitié du visage et du corps ferme est vivement éclairée, l’autre baigne dans une pénombre transparente, mais profonde. Un collier de crocs blancs ceint le cou élancé, les cheveux sont noués au sommet de la tête et couronnés de fleurs écarlates. De sa main droite, levée au-dessus de la tête elle écarte de son chemin la dernière branché d’arbre ; de la gauche, elle repousse loin de son genou une tige épineuse. Le corps en mouvement, la respiration libre, le geste large du bras révèlent l’insouciance d’une vie jeune qui forme avec la nature un tout, mobile comme un torrent … Cette fusion se conçoit comme un savoir, une perception instinctive du monde … Dans les yeux de jais, qui regardent au loin, par-dessus la mer d’herbe bleutée et les contours estompés des montagnes, on lit si bien l’anxiété, l’attente de grandes épreuves dans le monde nouveau qui vient de s’ouvrir à elle !
Evda Nal se tut.
— Plus que l’attente, une certitude douloureuse. Elle sent le dur destin de la race noire et cherche à comprendre, ajouta Véda Kong. Mais comment Kart San a-t-il su le rendre ? Peut-être par le froncement des sourcils fins, le cou légèrement incliné en avant, la nuque découverte, sans défense … Les yeux sont étonnants, pleins de sagesse primitive … Et, le plus étrange, c’est cette impression simultanée de force insouciante et d’anxiété …
— Dommage que je ne l’aie pas vue, soupira Dar Véter. Il faudra qui j’aille au Palais de l’histoire. Je vois le coloris du tableau, mais je ne puis me représenter l’attitude de la jeune fille.
Evda Nal s’arrêta :
— L’attitude … la voici, La Fille de Gondvana.
Elle jeta la serviette pendue à son épaule, leva son bras replié, cambra un peu la taille et se mit de trois quarts par rapport à Dar Véter. Sa longue jambe se souleva et s’immobilisa à mi-pas, les orteils effleurant le sol. Aussitôt son corps souple parut s’épanouir. Tous s’arrêtèrent, saisis d’admiration.
— Evda, vous me surprenez ! s’écria Dar Véter. Vous êtes dangereuse comme la lame d’un poignard à demi dégainé.
— Toujours vos compliments maladroits, remarqua Véda en riant. Pourquoi « à demi » et non « tout à fait » ?
— Il a raison, Evda Nal sourit, redevenue ce qu’elle était d’ordinaire, « à demi » est le mot.
Notre nouvelle connaissance, l’adorable Tchara Nandi, voilà un poignard tout à fait dégainé, pour parler le langage épique de Dar Véter.
— Je ne puis croire qu’on puisse vous comparer à Quelqu’un ! fit une voix un peu rauque, de derrière un rocher. Evda Nal aperçut des cheveux roux en brosse et des yeux bleu pâle qui la regardaient d’un air extasié qu’elle n’avait jamais vu.
— Je suis Ren Boz ! dit timidement l’homme roux, lorsque sa silhouette plutôt malingre, aux épaules étroites, se dressa au-dessus du rocher.
— C’est vous que nous cherchions.
Véda le prit par la main.
— Voici Dar Véter !
Ren Boz rougit, ce qui fit ressortir les abondantes taches de rousseur qui lui mouchetaient la figure et même le cou.
— Je me suis attardé là-haut.
Il montra la pente rocheuse, auprès d’une tombe ancienne.
— C’est celle d’un poète célèbre de l’antiquité, déclara Véda.
— Il y a une inscription gravée, la voilà.
Le physicien ouvrit un feuillet de métal, passa dessus une courte règle, et quatre rangs de signes bleus apparurent sur la surface dépolie.
— Tiens, ce sont des lettres européennes, des signes d’écriture utilisés avant l’adoption de l’alphabet linéaire universel. Leur aspect biscornu dérive de pictogrammes [22] Succession de dessins comportant un message.
encore plus anciens … Mais je connais cette langue.
— Lisez donc, Véda !
— Quelques minutes de silence ! commanda-t-elle, et tout le monde s’assit sur les rochers. Au bout d’un instant, Véda se plaça en face de ses compagnons et lut : « Les pensées, les faits, les songes, les vaisseaux se perdent dans le temps et sombrent dans l’espace … Et moi, j’emporte dans mon voyage éternel ce que la Terre offre de plus beau !.. »
— C’est magnifique !
Evda Nal se releva sur les genoux.
— Un poète moderne ne saurait mieux exprimer la puissance du temps … Mais quel est ce don de la Terre qu’il jugeait le plus beau et qu’il évoquait à son moment suprême ?
Ren Boz repartit vivement, les yeux rivés sur Evda Nal :
— Une jolie femme, évidemment …
Un canot en matière plastique translucide surgit au loin, ayant deux personnes à son bord.
— Ce sont Miika et Cherlis, un mécanicien du pays, il l’accompagne partout, dit Véda. Hé non, c’est Frit Don lui-même, le chef de l’expédition maritime ! À ce soir, Véter, j’emmène Evda : vous avez à causer tous les trois !
Les deux femmes coururent vers les vagues légères et partirent à la nage en direction de l’île. Le canot s’était tourné vers elles, mais Véda le renvoya du geste. Ren Boz les regardait, immobile.
— Réveillez-vous, Ren, et parlons affaires ! lui cria Mven Mas. Le physicien réagit par un sourire confus.
La nappe de sable compact, entre deux chaînes de rochers, s’était transformée en salle de conférences scientifiques. Ren Boz, armé d’un éclat de coquillage, dessinait et écrivait, se jetait fébrilement à plat ventre pour effacer de son corps ce qu’il avait tracé, et se remettait à l’œuvre. Mven Mas l’approuvait ou l’encourageait par de brèves exclamations. Dar Véter, les coudes sur les genoux, essuyait son front où la tension d’esprit faisait perler la sueur. Enfin, le physicien roux se tut et s’assit par terre en haletant.
— Ma foi, Ren Boz, dit Dar Véter après un long silence, vous avez fait une grande découverte !
— Je ne suis pas le seul … L’ancien mathématicien Heisenberg a formulé le principe de l’indétermination, l’impossibilité de définir exactement la place des particules infimes. Or, l’impossible est devenu possible en tenant compte de transitions réciproques, c’est-à-dire grâce au calcul répagulaire [23] En mathématiques bipolaires, système de calcul qui s’attache à rechercher la direction des transitions qui s’opèrent à l’instant de passage d’un état à un autre, d’un signe à un autre ( imag. ).
. C’est à la même époque environ qu’on a découvert le nuage annulaire mésonique du noyau atomique et l’état transitoire entre le nucléon et cet anneau, c’est-à-dire qu’on est parvenu au seuil de la notion d’antigravitation.
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