Clifford Simak - Les fleurs pourpres

Здесь есть возможность читать онлайн «Clifford Simak - Les fleurs pourpres» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1967, Издательство: OPTA, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les fleurs pourpres: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les fleurs pourpres»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

Les fleurs pourpres — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les fleurs pourpres», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— « Pour ma part, » dit le général, « tout cela me paraît difficilement croyable. Néanmoins, il y a cette barrière qui constitue un fait indéniable échappant totalement à notre compréhension. Nous sommes donc dans l’obligation d’admettre que d’autres éléments nous échappent également »

— « Faisons comme si nous croyions provisoirement au compte rendu de Mr Carter, » suggéra Davenport. « Et essayons de déterminer s’il n’y a pas une explication rationnelle… »

— « C’est insensé ! » explosa Newcombe. « Ces balivernes contredisent formellement toutes nos connaissances acquises ! »

— « C’est un phénomène qui a de nombreux précédents dans l’histoire, Mr Newcombe, » répliqua le biologiste. « Il y a quelques siècles, l’homme avait la certitude que la Terre était le centre de l’univers. Il y a moins de trente ans, il avait la conviction que les voyages interplanétaires étaient impossibles. Il y a un siècle, il ne faisait aucun doute que l’atome était insécable. Et c’est la situation où nous sommes aujourd’hui. Nous savons de science certaine que le temps est inconnaissable et qu’on ne peut le manipuler. Qu’une plante ne peut pas être intelligente. Je vous dis, mon cher… »

— « Devons-nous comprendre que vous acceptez sans sourciller le récit de Mr Carter ? » demanda Billings.

— « Nullement. Ce ne serait pas une attitude objective. Mais je réserve mon jugement. À parler franc, je suis prêt à sauter sur l’occasion pour faire des observations et des expériences… »

— « Vous n’en aurez peut-être pas le temps, » lui dis-je.

Le général se tourna vers moi. « S’agit-il d’un ultimatum ? Vous n’y avez pas fait allusion. »

— « Non, mais les Fleurs peuvent à tout moment décider de faire pression sur nous. En repoussant la barrière, par exemple. »

— « Jusqu’où seraient-elles capables de la repousser ? »

— « Toutes les hypothèses sont permises. Dix kilomètres, cent kilomètres, mille kilomètres… Je n’en ai pas la moindre idée. »

— « À vous entendre, on pourrait penser que vous êtes persuadé qu’elles seraient capables de nous expulser de la Terre. »

— « Je n’en sais rien mais je suppose qu’elles seraient en mesure de le faire. »

— « Et passeraient-elles à l’action ? »

— « Peut-être, si elles ont le sentiment que nous tergiversons, mais je crois que, si elles s’y résolvaient, ce serait contre leur gré. Elles ont besoin de nous, elles ont besoin de quelqu’un qui puisse utiliser leur savoir et lui donner ainsi un sens. Jusqu’à présent, elles n’ont trouvé personne. »

— « Mais il n’est pas question d’agir précipitamment, » protesta le sénateur. « Il convient de procéder à des échanges de vues nombreux au niveau gouvernemental, au niveau international, au niveau économique et au niveau scientifique. »

— « Monsieur le sénateur, il y a un détail dont personne n’a apparemment conscience : ce n’est pas à une autre nation, ce n’est pas à des humains que nous avons affaire, mais à des extra-terrestres ! »

— « Et alors ? Cela ne doit pas nous empêcher de procéder à notre façon. »

— « Bien sûr… À condition que vous réussissiez à expliquer cela à ces extra-terrestres. »

— « Ils attendront ! » jeta Newcombe d’un air compassé.

C’était une situation sans espoir. Le problème était insoluble. Pour la première fois que la race humaine entrait en contact avec une race extra-terrestre, elle allait tout gâcher. Oh ! il y aurait des débats, des discussions, des palabres, des consultations ― mais uniquement dans un contexte humain, et personne n’aurait jamais l’idée de faire entrer en ligne de compte le point de vue d’une espèce étrangère.

— « N’oubliez pas, » enchaîna le sénateur, « que ce sont vos extra-terrestres qui sont les quémandeurs, que ce sont eux, et non pas nous, qui sollicitent l’autorisation de débarquer sur la Terre. »

Je rétorquai : « Il y a cinq cents ans, les blancs ont débarque en Amérique. À l’époque, c’étaient eux qui étaient en position de solliciteurs… »

— « Mais les Indiens étaient des sauvages et des barbares, » s’exclama Newcombe.

J’acquiesçai. « C’est exactement ce que je voulais dire. »

— « Je n’apprécie pas votre sens de l’humour, » fit le représentant du département d’État sur un ton gourmé.

— « Vous vous méprenez, Mr Newcombe, je n’avais aucune intention de faire de l’humour. »

Davenport hocha la tête. « Vous avez dit quelque chose d’intéressant, Mr Carter. Si j’ai bien compris, ces plantes ont accumulé le savoir d’un grand nombre de races différentes. »

— « C’est ce qu’elles m’ont laissé entendre mais, bien entendu, je n’en mettrais pas ma main au feu. Je n’ai aucun moyen de savoir si c’est vrai. Toutefois, leur porte-parole, Tupper, m’a assuré que les Fleurs ne mentaient pas… »

— « Cela me paraît logique. Elles n’auraient pas besoin de mentir. »

— « Pas si vite ! » dit le général. « Si je me rappelle bien, elles vous ont promis de vous restituer vos quinze cents dollars – et elles n’ont pas tenu leur engagement. »

— « C’est exact. »

— « Donc, elles ont menti et, en outre, elles ont employé la ruse pour que vous rameniez ici cet engin que vous croyiez être une machine à explorer le temps. Donc, nous ne pouvons avoir confiance en elles. »

Newcombe s’insurgea : « Il était entendu que, temporairement, nous ferions comme si nous attachions foi à tous les points du récit de Mr Carter. »

— « Effectivement, » approuva le sénateur. « Nous étions convenus que nous l’utiliserions comme hypothèse de travail. »

— « Pour le moment, » rétorqua le général Billings, « nous devons envisager le pire. »

Davenport ricana : « Je ne vois pas en quoi les choses sont tellement catastrophiques. Pour la première fois dans l’histoire, l’humanité est sur le point d’entrer en contact avec une autre intelligence. Si nous nous y prenons bien, ce sera tout bénéfice pour nous. »

— « Qui peut le savoir ? »

— « Personne, mon général, vous avez raison. Nous n’avons pas suffisamment de données. Il est indispensable d’aller plus avant. »

Le sénateur les rappela à l’ordre : « Messieurs, nous sommes en train de perdre de vue le fait que cette barrière est là et que rien de ce qui est vivant ou, tout au moins, rien de ce qui a un minimum de conscience ne peut la franchir. Nous avons sous nos yeux, si j’ose dire, la preuve qu’un phénomène très étrange est intervenu. Nous ne pouvons pas le nier purement et simplement. Il faut travailler à partir des éléments que nous possédons. »

— « Fort bien, » répondit le général, « Entrons au cœur du problème. Pouvons-nous considérer que ces… ces choses constituent une menace ? »

Je fis oui de la tête. « Dans certaines circonstances, peut-être. »

— « Lesquelles ? »

— « Je l’ignore. Il est impossible de savoir ce que pensent les Fleurs. »

— « Mais elles représentent un danger en puissance ? »

Davenport intervint : « À mon avis, nous mettons trop l’accent sur l’élément menace. Je pense que nous devrions tout d’abord… »

— « Compte tenu de mes responsabilités, je dois avant tout envisager l’hypothèse d’un danger potentiel, » répliqua le général Billings.

— « Soit. Supposons qu’il y en ait un ? »

— « Nous sommes en mesure de l’éliminer à condition d’agir vite, avant que la tête de pont s’agrandisse trop. Nous avons les moyens d’arrêter l’agresseur. »

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les fleurs pourpres»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les fleurs pourpres» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Clifford Simak - Spacebred Generations
Clifford Simak
Clifford Simak - Shadow Of Life
Clifford Simak
Clifford Simak - The Ghost of a Model T
Clifford Simak
Clifford Simak - Skirmish
Clifford Simak
Clifford Simak - Reunion On Ganymede
Clifford Simak
Clifford Simak - Halta
Clifford Simak
libcat.ru: книга без обложки
Clifford Simak
libcat.ru: книга без обложки
Clifford Simak
Clifford Simak - A Heritage of Stars
Clifford Simak
Отзывы о книге «Les fleurs pourpres»

Обсуждение, отзывы о книге «Les fleurs pourpres» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x