Clifford Simak - Les fleurs pourpres

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis.
On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant…
Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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Comme je tentais de me redresser, ma main rencontra une pierre. Mes doigts se refermèrent sur elle. Elle avait exactement la taille qu’il fallait.

Je vis s’approcher une grosse patte épaisse, on m’empoigna par le devant de la chemise et on me mit de force debout. « Ha ! Ha ! Rébellion contre un représentant de la force publique ! » jeta une voix tonitruante.

À présent, je distinguais la foule en arrière-plan, une mer de visages guettant l’hallali.

Il ne faut pas capituler, me dis-je, et c’était mon enfance qui revenait. Ne pas capituler. Se battre tant qu’on peut tenir debout, continuer de se battre même quand on est à terre, ne pas s’avouer vaincu.

Serrant convulsivement la pierre dans mon poing, j’y allai de toutes mes forces et j’atteignis Hiram à la pointe du menton. Sa tête partit en arrière, il tituba et s’écroula sur le trottoir.

Je reculai d’un pas. J’avais mal partout, chacune de mes articulations, chacun de mes muscles étaient endoloris. Mais cela ne faisait rien, ça ne comptait pas : pour la première fois de ma vie, j’avais envoyé Hiram Martin au tapis pour le compte. Il m’avait fallu employer une pierre pour y parvenir mais je m’en moquais éperdument. Elle s’était trouvée là par hasard, mais si j’avais eu le temps de me préparer au combat, je l’aurais probablement utilisée. Preston, qui était parmi les curieux, brailla soudain :

— « Vous n’allez pas le laisser s’en tirer comme cela. Il a frappé un représentant de la loi ! Avec une pierre ! »

Hiram remua. Il s’assit. Sa main se posa sur son étui à revolver.

— « Si tu sors ce pistolet, » lui dis-je, « je te jure que je te tue. »

Son regard croisa le mien. Il détourna les yeux et renonça à extraire l’arme de l’étui.

Je compris alors que j’avais gagné. Pas parce que j’étais plus fort, pas parce que j’étais plus habile (je n’étais ni plus fort ni plus habile), mais parce que c’était un lâche, parce qu’il avait souffert et ne tenait pas à recommencer. Et je compris du même coup que je n’avais pas à m’inquiéter de son pistolet : Hiram Martin n’en avait pas suffisamment dans le ventre pour descendre froidement un homme qui lui faisait face.

Il se releva lentement, se frotta la mâchoire, puis pivota sur ses talons et s’éloigna tandis que la foule silencieuse s’écartait sur son passage.

Et une sanguinaire satisfaction m’envahit comme je le regardais s’éloigner. Vingt ans après, j’avais eu raison de celui qui avait été mon ennemi durant toute mon enfance. Certes, ça n’avait pas été un combat tout à fait loyal, mais cela ne faisait aucune différence : j’avais battu Hiram Martin.

La foule refluait, sans un mot.

Nancy était debout devant la grille, arborant l’expression qu’elle affichait déjà au temps de notre enfance quand j’avais eu une explication avec Hiram. Elle me regardait avec dégoût. Elle n’avait jamais supporté la bagarre. Elle trouvait que c’était vulgaire.

La porte s’ouvrit et Gerald Sherwood jaillit de la maison comme un bolide, se rua sur moi et me prit par le bras.

— « Venez ! » s’écria-t-il. « Le sénateur vient de téléphoner. Il vous attend sur la route. »

Chapitre 18

Ils étaient quatre qui m’attendaient de l’autre côté de la barrière. Plusieurs voitures étaient garées au bord de la route. Ici et là, des gardes nationaux bavardaient par petits groupes. La pelleteuse mécanique continuait de creuser le sol.

Je me sentais tout bête en m’approchant du groupe d’officiels. À me voir, n’importe qui eût pensé que la colère divine venait de me frapper. Ma chemise était déchirée, j’avais l’impression que quelqu’un m’avait passé la joue gauche au papier de verre, mes phalanges étaient entamées ― petit souvenir de la denture d’Hiram ― et j’avais l’impression que mon œil allait me quitter d’une seconde à l’autre.

Je reconnus le sénateur pour avoir vu sa photo dans les journaux. Un type costaud, bien bâti, le poil blanc, qui ne portait jamais de chapeau. Il était vêtu d’un complet de ville et arborait une éblouissante cravate à pois. À côté de lui se tenaient un militaire qui avait des étoiles sur ses pattes d’épaules et un petit bonhomme au cuir tanné, à l’expression froide et sévère. Le dernier membre du quatuor, d’une taille quelque peu inférieure à la moyenne, était joufflu et avait des yeux de porcelaine d’un bleu étonnant.

Quand je sentis la résistance opposée par la barrière, je reculai d’un pas et regardai le sénateur.

— « Le sénateur Gibbs, je suppose ? Je suis Bradshaw Carter. Mr Sherwood vous a parlé de moi. »

— « Enchanté, Mr Carter. Je pensais que Gerald vous aurait accompagné. »

— « J’aurais aimé mais il a préféré ne pas venir. Millville est divisée. Le maire voulait désigner un comité et Sherwood a violemment combattu sa proposition. »

Le sénateur hocha la tête. « Je vois… Toujours est-il que vous êtes l’homme qui détient les renseignements concernant cette affaire ? »

— « Effectivement, monsieur le sénateur. »

— « Je vous présente le général Billings. »

— « Mes respects, mon général. »

Cela me faisait un drôle d’effet de dire bonjour à quelqu’un sans lui serrer la main.

— « Et voici Mr Arthur Newcombe. »

L’homme au visage revêche me dédia un sourire arctique. Il était facile de deviner qu’il trouvait que toute cette histoire était un outrage à la raison, que la barrière n’aurait pas dû être là.

— « Mr Newcombe représente le département d’État, » reprit Gibbs. « Quant au Dr Roger Davenport, c’est un biologiste ― et j’ajouterai un biologiste éminent. »

— « Je vous salue, jeune homme, » fit Davenport. « Est-ce que je commettrais un impair si je vous demandais ce qui a bien pu vous arriver ? »

D’emblée, je le trouvai sympathique, « J’ai eu un léger différend avec l’un de mes concitoyens, » lui expliquai-je en souriant.

— « J’imagine que l’effervescence doit régner en ville, » dit le général. « D’ici quelque temps, le maintien de l’ordre posera sans doute un problème. »

— « Je le crains. »

Il se retourna. « Où sont les chaises, sergent ? »

Aussitôt, le sergent et deux soldats qui attendaient au bord de la route s’approchèrent avec des chaises pliantes.

— « Attrapez ! » me dit le sous-officier.

La chaise traversa la barrière. Chacun s’assit. Ces cinq interlocuteurs installés sur des chaises au beau milieu d’une route devaient offrir un spectacle plutôt cocasse.

— « Eh bien, » fit le sénateur, « nous vous écoutons, Mr Carter. »

Et, pour la seconde fois de la journée, j’y allai de ma petite histoire. Je pris mon temps, m’efforçant de ne rien oublier. À deux reprises, je m’arrêtai pour les laisser m’interroger. La première fois, Davenport me fit signe de continuer et, la seconde, les quatre hommes attendirent sans un geste que je poursuive. C’était exaspérant ― j’aurais encore préféré qu’ils m’interrompent. Tout en parlant, je m’efforçai de déchiffrer leur visage, de deviner quel crédit ils accordaient à mes dires. Mais tous les quatre demeuraient imperturbables.

Je commençais à me sentir un peu ridicule.

Quand j’eus fini, je me laissai aller contre le dossier de la chaise.

Newcombe s’agita, mal à l’aise. « Vous voudrez bien m’excuser, messieurs, si je fais quelques réserves quant aux propos de Mr Carter. Je ne vois pas pour quelle raison nous avons été commis pour recueillir un témoignage qui… »

Le sénateur l’interrompit : « Gerald Sherwood s’est porté garant de l’intégrité de Mr Carter. C’est un bon ami à moi : je le connais depuis plus de trente ans et j’ai toute confiance en son jugement. Je reconnais que le récit de Mr Carter est dur à avaler mais je persiste à croire qu’il nous faut l’accepter, au moins comme base de discussion. Je vous rappellerai en outre que c’est jusqu’ici le seul témoignage de première main que nous possédons. »

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