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Clifford Simak: Les fleurs pourpres

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Clifford Simak Les fleurs pourpres

Les fleurs pourpres: краткое содержание, описание и аннотация

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Millville. Une petite bourgade sans histoires, quelque part aux Etats-Unis. On s’y souvenait encore du jour où on avait dû faire appel aux pompiers pour récupérer le chat de Grand-Maman Jones sur le toit du patronage, de celui où le vieux Papy Andrews était tombé dans la rivière. Voilà les événements qui avaient marqué la vie de notre ville. De ma ville. Mais cela, c’était avant… Avant l’irruption dans mon jardin de Tupper, l’idiot du village, nu comme au jour de sa naissance et dix ans après sa disparition. Avant que l’on parle d’arbres à dollars ou de machines à voir le passé. Avant que j’apprenne concrètement l’existence des mondes parallèles. Autrement dit avant les Fleurs pourpres…

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— « Ce que j’aurais voulu savoir, » enchaîna Charley, « c’est comment vous envisagez de faire la répartition… lorsque ça sera mûr, bien sûr. »

— « J’avoue que je n’y ai pas encore réfléchi. Peut-être serait-il bon de créer une caisse commune et de distribuer cet argent proportionnellement aux besoins des gens. »

— « Ah non ! Ce ne serait pas honnête. Avec ce système, certains toucheraient plus que d’autres. Moi, je pense que la meilleure solution serait de tout diviser également entre nous. »

— « C’est une proposition qui présente certains mérites. Mais je ne veux pas prendre de décision précipitée. On constituera une commission qui étudiera le problème. Toutes les suggestions seront examinées. »

C’est alors que Daniel Willoughby intervint : « Monsieur le maire, il y a une question que vous avez négligé de soulever : quoi qu’on puisse dire, ce n’est pas de l’argent de bon aloi. »

— « Peut-être mais ça y ressemble fichtrement ! Une fois que ces billets auront atteint leur taille adulte, personne ne pourra faire la différence. »

— « Je ne dis pas. D’accord, on n’y verra que du feu, mais si l’on apprenait l’origine de ces coupures, croyez-vous qu’elles auraient encore de la valeur ? En outre, tout l’argent provenant de Millville serait aussitôt suspect. Si nous faisons pousser des billets de cinquante dollars, qu’est-ce qui nous empêcherait d’en faire pousser de dix ou de vingt, diront les gens ? »

— « Voilà beaucoup de bruit pour rien ! » protesta Charley Hutton. « Personne n’en saura jamais rien. Soyez tranquille : je vous assure que le secret sera bien gardé ! »

Un murmure d’approbation suivit ces paroles. Daniel Willoughby semblait être au bord de l’apoplexie. Toute cette fausse monnaie faisait tiquer sa petite âme méthodique.

— « La commission spéciale en décidera, » fit sèchement le maire.

D’après son ton, il ne faisait pas de doute qu’il avait d’ores et déjà arrêté la décision qu’elle prendrait.

— « Il y a encore autre chose qui a l’air de vous échapper, monsieur le maire : cet argent n’est pas à nous. »

C’était Nichols, l’avocat, qui avait parlé ainsi.

— « À qui est-il donc ? »

— « À Brad, parbleu, puisqu’il pousse dans son jardin ! Aucun tribunal au monde ne dira le contraire. »

Soudain, tous les regards se braquèrent sur moi. J’avais l’impression d’être un malheureux lapin pris pour point de mire par des centaines de fusils. Le silence était total.

Pauvres imbéciles ! songeai-je. Tout ce qu’ils voyaient, c’était de l’argent à portée de la main, plus d’argent qu’ils n’avaient jamais rêvé d’en posséder. Mais ils ne voyaient pas la menace (ou la promesse) constituée par les extra-terrestres qui frappaient à notre porte. D’autant qu’ils ignoraient que, d’un instant à l’autre, le geyser atomique pouvait s’épanouir sans préavis au-dessus du dôme à l’intérieur duquel la ville était enfermée.

— « Je ne veux pas de cet argent, monsieur le maire. »

— « Que voilà un beau geste, Brad ! Je suis sûr que tous nos concitoyens l’apprécieront comme il se doit. »

— « J’espère bien ! » dit Nichols.

Au même instant, un cri s’éleva derrière moi et je me retournai. Une femme dévalait la pente au sommet de laquelle se dressait la maison du Dr Fabian. Enfin, « dévalait » est un bien grand mot ! Elle essayait de courir mais c’est tout juste si elle parvenait à sautiller, le corps tordu, les bras levés. Finalement, elle trébucha et s’écroula.

— « Myra ! » s’exclama Nichols. « Seigneur ! Qu’y a-t-il, Myra ? »

Je bondis vers la malheureuse qui gisait dans l’herbe, si fragile, si petite ! Je ne fus pas le seul. Bill Donovan arriva le premier et s’agenouilla pour la soulever.

D’une main maladroite, Bill repoussait les cheveux de la vieille dame qui lui pendaient sur les joues.

— « Le docteur… » dit-elle. « Il est dans le coma… »

— « Comment ? » s’écria Higgy. « Je l’ai vu il y a encore une heure et il se portait comme un charme ! »

— « Il est dans le coma, » insista Mrs Fabian. « Je ne peux pas le réveiller. Il a voulu faire un petit somme et… et voilà. »

Donovan se releva, la vieille dame dans ses bras. Elle était si frêle et si fluette qu’on aurait dit une poupée.

— « Il a besoin de secours, » reprit-elle. « Toute sa vie, il vous a aidés. Maintenant, il a besoin qu’on l’aide à son tour. »

Norma Sheppard posa sa main sur le bras de Bill. « Ramenez-la chez elle. Je m’en occuperai. »

Donovan s’éloigna avec son fardeau tandis que Norma le précédait en courant.

— « Que peut-on faire ? » demanda Butch Ormsby.

— « Oui, il faut faire quelque chose, » renchérit Pappy Andrews en frappant le sol du bout de sa canne pour souligner ses propos. « Jamais nous n’avons eu autant besoin de lui. Il y a des malades. Il faut absolument le remettre sur pied. »

— « Quelqu’un peut décrire ses symptômes par téléphone à un médecin de l’extérieur, » dit Heggy. « Norma est infirmière… enfin, il y a quatre ans qu’elle sert de secrétaire au Dr Fabian. »

— « Sans doute est-ce tout ce que nous pouvons faire mais ce n’est pas beaucoup, » soupira Streeter.

J’étais parfaitement de son avis. Des remèdes de bonne femme et le téléphone… C’était plutôt maigre !

Le moment était venu de mettre les Fleurs au pied du mur. C’étaient elles qui nous avaient mis dans ce pétrin : c’était à elles qu’il appartenait de nous en tirer. Si elles avaient voulu nous montrer les miracles dont elles étaient capables, c’était le moment ou jamais de leur expliquer qu’il y avait des choses plus importantes que de fabriquer des billets de cinquante dollars et autres fariboles. Je m’éloignai sans me faire remarquer tandis que la plupart des gens se dirigeaient vers le domicile du toubib. Moi, c’était ailleurs que j’allais, chez Gerald Sherwood.

Chapitre 20

Après avoir sonné à plusieurs reprises sans succès, je secouai la porte. Elle n’était pas fermée et j’entrai.

— « Il y a quelqu’un ? » appelai-je.

La seule réponse qui me parvint fut le bourdonnement désespéré d’une mouche captive derrière les plis des rideaux. Je gagnai le bureau de Sherwood. Rien n’avait changé. Le téléphone était là, les rayonnages chargés de livres somptueux, une bouteille de whisky à moitié vide et un verre sale sur le coffret à liqueurs.

Dès que j’eus décroché, j’entendis la voix d’homme d’affaires :

— « Nous sommes heureux que vous nous appeliez enfin, Mr Carter. Nous espérons que tout se passe bien. Nous présumons que vous avez engagé les contacts préliminaires. »

Comme si elles ne le savaient pas !

— « Ce n’est pas pour cela que je téléphone, » fis-je sur un ton bourru.

— « Pourtant, c’était ce que nous étions convenus. Il était entendu que vous agiriez en nos lieu et place. »

L’onctuosité de cette voix me mettait en rage.

— « Était-il également entendu que vous vous paieriez ma tête ? »

Mon interlocuteur parut surpris. « Nous ne comprenons pas. Veuillez vous expliquer mieux. »

— « La machine temporelle ! »

— « Ah ! c’est ça… »

— « Oui, c’est ça. »

— « Mais, Mr Carter, si nous vous avions demandé de la ramener sur votre Terre, vous auriez été convaincu que nous voulions nous servir de vous comme d’un instrument et vous auriez probablement refusé. »

— « Parce que vous ne vous êtes pas servi de moi comme d’un instrument, peut-être ? »

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