Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Denison s’exécuta et éprouva une intense sensation de bien-être.

— C’est tout simplement merveilleux ! s’exclama-t-il en poussant un long soupir d’extase.

— Hé oui, maman Sélénè pense à tout. »

Sélénè arriva en glissant derrière Denison, le contourna, les pieds rapprochés comme une patineuse, puis, les projetant en l’air, vint se poser gracieusement à côté de lui, reposant sur le sol de la hanche et du coude.

— Quelle performance ! s’exclama Denison en émettant un long sifflement d’admiration. Comment diable avez-vous fait ?

— Question de pratique. Mais surtout ne vous y risquez pas. Vous vous casseriez le bras… Je vous préviens que si j’ai par trop froid je viendrai vous rejoindre, que vous le veuillez ou non, sur votre transat.

— Qu’est-ce que nous risquons, enfermés comme nous le sommes, tous les deux, dans ces lourdes combinaisons ?

— Espèce de vieux paillard !… Comment vous sentez-vous ?

— Bien, me semble-t-il. C’est un véritable record que je détiens là.

— En effet : le record d’une première descente sans la moindre chute. Cela vous ennuierait que je le raconte à mes copains, en ville ?

— Bien sûr que non. C’est toujours agréable d’être apprécié… Mais vous ne vous attendez pas, j’espère, que je remette ça ?

— Maintenant ? Certainement pas ! J’en serais moi-même incapable. Nous allons nous reposer un moment, laisser à votre cœur le temps de reprendre un rythme normal, puis nous prendrons le chemin du retour. Allongez vos jambes dans ma direction, que je vous enlève vos glisseurs. La prochaine fois, je vous apprendrai à les fixer vous-même.

— Je ne suis pas certain qu’il y aura une prochaine fois.

— Il y en aura certainement une. Vous n’avez pas eu de plaisir ?

— Si, mais j’ai eu peur aussi.

— La prochaine fois vous éprouverez moins de crainte, et moins encore la fois suivante. Finalement vous y prendrez un vif plaisir et je ferai de vous un champion.

— Sûrement pas. Je suis bien trop vieux.

— Pas sur la Lune. Vous paraissez vieux, ce qui est tout différent.

Étendu sur son transat, Denison sentit le calme extraordinaire qui régnait sur la Lune l’envahir. La planète Terre se trouvait juste en face de lui. Plus que tout, la sentir là, dans le ciel, lui donnait une impression de stabilité qu’il avait particulièrement ressentie au cours de sa descente, et il éprouva envers elle un sentiment de gratitude.

— Venez-vous souvent ici, Sélénè ? demanda-t-il. Je veux dire seule, ou en compagnie d’un ou deux amis. En dehors des compétitions.

— Non, presque jamais. Seule, je ne le supporterais pas. Que je sois venue ici avec vous me surprend moi-même.

— Ah oui ? fit Denison sans se compromettre.

— Vous n’en êtes pas surpris ?

— Devrais-je l’être ? Mon sentiment est que chacun fait ce qu’il fait soit parce qu’il en a envie, soit parce qu’il le doit, et dans les deux cas c’est son affaire et non la mienne.

— Merci, Ben. Et je ne vous remercie pas du bout des lèvres. Ce que vous venez de dire m’a fait plaisir. Ce qu’il y a de sympathique chez vous, Ben, c’est que pour un Immigrant vous nous prenez comme nous sommes, sans chercher à nous influencer. Nous autres Lunarites vivons en sous-sol, dans des salles, des couloirs creusés dans le roc. Qu’y a-t-il de mal à cela ?

— Rien.

— Ce n’est pas ce que pensent les Terriens. En tant qu’hôtesse d’accueil j’entends parler les touristes. Tout ce qu’ils disent je l’ai entendu des millions de fois, mais ce que j’entends le plus souvent (et là-dessus elle adopta le typique accent des Terriens parlant le langage standard planétaire) : « Ma chère, comment pouvez-vous vivre ainsi dans des cavernes ? Cela ne vous donne-t-il pas un terrible sentiment de claustrophobie ? N’éprouvez-vous jamais le désir de contempler un ciel bleu, les arbres, la mer, de sentir le vent jouer dans vos cheveux, de respirer des fleurs ?…» Je pourrais continuer ainsi indéfiniment, Ben. Ils finissent par dire : « Oh ! et puis, après tout, comme vous ne savez même pas ce que sont le ciel, la mer et les arbres, ils ne vous manquent pas…» Ce qu’ils oublient c’est que nous recevons sur nos écrans les émissions de la télévision terrestre, que nous nous y initions par les moyens audio-visuels et parfois même olfactifs.

— Et quelle est la réponse officielle à ce genre de remarques ? demanda Denison amusé.

— Il n’y en a pas. Nous répondons simplement : « Nous y sommes habitués, Madame », ou « Monsieur », suivant le cas. Mais ce sont généralement les femmes qui font ce genre de remarques. Les hommes sont bien trop occupés à scruter nos tuniques et à se demander quand nous les enlèverons, je suppose. Mais savez-vous ce que j’aimerais répondre à ces idiotes ?

— Dites-le-moi. Puisque vous êtes obligée de garder votre tunique sous votre épaisse combinaison, au moins débarrassez-vous de ce que vous avez sur le cœur.

— Joli jeu de mots que vous venez de faire !… Voilà ce que je meurs d’envie de leur dire : « Madame, pourquoi diable m’intéresserais-je à votre foutue planète ? Nous n’avons nulle envie d’être suspendus la tête en bas sur une quelconque planète au risque de tomber dans le vide, ou d’être emportés par le vent. Nous ne tenons pas à respirer un air pollué, ou à être arrosés par de l’eau sale. Nous ne voulons ni de vos microbes, ni de votre herbe malodorante, ni de votre éternel ciel bleu, ni de vos tristes nuages gris. La Terre, quand nous le désirons, nous pouvons la contempler dans notre ciel, et c’est un désir qui ne nous prend pas souvent. La Lune est notre patrie et elle est ce que nous la faisons ; exactement ce que nous la faisons. Elle nous appartient. Nous établissons nous-mêmes notre propre écologie, nous menons la vie qui nous plaît et nous n’avons que faire de votre pitié. Retournez dans votre propre monde et que la pesanteur qui y règne fasse tomber vos seins jusque sur vos genoux ! Voilà ce que j’aimerais leur dire.

— Je vais vous donner un conseil, fit Denison. Chaque fois que l’envie vous brûlera de tenir de tels propos, venez me les dire à moi et vous vous sentirez soulagée.

— Savez-vous qu’à l’occasion des Immigrants suggèrent que nous bâtissions sur la Lune un parc terrestre ? Un enclos où l’on ferait pousser des plantes importées de la planète Terre sous forme de semences, et que peupleraient des animaux terrestres. Quelque chose qui leur rappellerait leur patrie, comme ils disent.

— Si je comprends bien, vous êtes contre.

— Naturellement que je suis contre ! Un rappel de leur patrie ! Quelle patrie ? La Lune est notre patrie. Et un Immigrant qui éprouve le désir de retrouver un petit morceau de sa planète natale ferait mieux d’y retourner. Les Immigrants sont parfois pires que les Terriens.

— Voilà une phrase dont je me souviendrai, fit Denison.

— Elle ne vous visait pas… du moins jusqu’à présent.

Ils restèrent un moment silencieux et Denison se demanda si Sélénè n’allait pas donner le signal du retour dans leurs souterrains. D’une part il sentait qu’il allait bientôt éprouver de façon pressante l’envie de satisfaire un besoin naturel ; de l’autre, jamais il ne s’était senti aussi détendu. Il se demanda aussi combien de temps durerait encore l’oxygène de son réservoir.

— Ben, dit soudain Sélénè, cela vous ennuierait que je vous pose une question ?

— Pas le moins du monde. Si c’est à ma vie privée que vous vous intéressez, je vous dis d’avance que je n’ai aucun secret. Je mesure un mètre soixante-quinze ; je pèse, sur la Lune, vingt-cinq livres ; j’ai été marié ; j’ai divorcé ; j’ai une fille unique qui est grande maintenant, qui est mariée, et qui a fait ses études à l’université de…

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