Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Et comment ça marche ?

— C’est purement automatique. Vous vous mettez à glisser, le contact s’établit et la vapeur s’échappe. Vous n’avez de réserve que pour quelques minutes, mais cela suffira amplement. – Elle se leva, l’aida à se mettre debout, puis reprit : Allons-y, Ben. C’est une petite pente de rien du tout. À peine inclinée.

— À moi, fit Denison peu rassuré, elle me fait l’effet d’une falaise.

— Ne dites pas de bêtises. Et maintenant écoutez-moi et tâchez d’enregistrer ce que je vais vous dire. Écartez les pieds d’environ quinze centimètres, l’un un peu en avant de l’autre. Peu importe lequel. Pliez les genoux. Et ne vous baissez pas pour couper le vent. Il n’y en a pas. N’essayez pas de regarder au-dessus de votre tête, ou derrière vous. Mais si vous y tenez, vous pouvez tourner la tête à gauche ou à droite. Enfin, ce qui est plus important que tout le reste, quand vous arriverez sur terrain plat n’essayez pas de vous arrêter trop brusquement, car vous irez plus vite à ce moment-là que vous ne pensez. Laissez votre glisseur expirer et le frottement vous arrêtera en douceur.

— Jamais je ne me souviendrai de tout ça !

— Mais si, mais si. Et je serai à vos côtés, toujours prête à vous aider. Si par hasard vous tombez et que je ne sois pas là pour vous rattraper, ne tentez rien. Détendez-vous et laissez-vous bouler ou glisser. Il n’y a sur cette pente aucun rocher contre lequel vous pourriez vous heurter.

Denison, la bouche sèche, contempla la pente qui brillait à la lumière de la Terre. Une lumière qui mettait en relief la moindre irrégularité et laissait subsister ça et là de minuscules flaques d’ombre qui donnaient au terrain un aspect accidenté. L’immense sphère qu’était la Terre se détachait sur le ciel noir juste en face d’eux.

— Prêt ? demanda Sélénè qui avait posé sa main gantée entre les omoplates de son compagnon.

— Prêt, répondit Denison d’une voix étranglée.

— Alors, allez-y ! s’exclama-t-elle. – Elle donna de l’élan à Denison, qui commença de glisser, lentement d’abord. Et comme, chancelant, il se tournait vers elle, elle ajouta : Ne vous inquiétez pas, je reste à côté de vous.

Il sentait le sol sous ses pieds… puis il ne le sentit plus. Le glisseur était entré en action.

Pendant un instant, il eut l’impression de faire du sur-place. Aucun souffle d’air ne le retenait, et il ne percevait aucun frottement sous ses semelles. Mais lorsqu’il se tourna à nouveau vers Sélénè il se rendit compte qu’ombres et lumières défilaient sur ses côtés à une vitesse toujours grandissante.

— Ne quittez pas la Terre des yeux, lui cria Sélénè dans l’oreille, jusqu’à ce que vous ayez pris de la vitesse. Plus vous irez vite et plus vous aurez d’équilibre. Et continuez de plier les genoux… Vous vous en tirez remarquablement bien, Ben.

— Oui, pour un Immigrant, fit Denison, haletant.

— Quelle impression avez-vous ?

— Celle de voler.

Lumière et ombres continuaient de défiler en une floue et rapide succession. Denison lança un regard d’un côté puis de l’autre, tentant de substituer au défilé du paysage l’impression de sa propre fuite en avant. Quand il y parvint, il s’aperçut qu’il lui fallait au plus vite regarder la Terre qui s’élevait devant lui pour retrouver son équilibre.

« Ma comparaison était mal choisie, reprit-il, puisque sur la Lune vous n’avez pas l’habitude de voler.

— C’est vrai, mais je comprends quand même. Voler doit être un peu comme se laisser glisser… et cette sensation-là je la connais bien. »

Sélénè, tout en parlant, se tenait le plus facilement du monde à la hauteur de son élève.

Denison allait maintenant assez vite pour se rendre compte de la rapidité de son allure, même en gardant les yeux fixés devant lui. Il fendait le paysage lunaire, qui défilait à toute allure.

— Quelle vitesse peut-on atteindre sur ces pentes ? demanda-t-il.

— Au cours de compétitions, dit Sélénè, le chronomètre a enregistré des vitesses supérieures à cent cinquante kilomètres à l’heure, mais bien entendu sur des pentes plus raides que celle-ci. Vous devez faire du cinquante au maximum.

— J’ai l’impression d’aller beaucoup plus vite.

— Eh bien, ce n’est pas le cas. Nous arrivons maintenant sur terrain plat, Ben, et vous n’êtes pas tombé une seule fois. Le glisseur va exhaler sa dernière bouffée de gaz et vous commencerez de sentir, sous vos bottes, un certain frottement. Ne vous en occupez pas. Continuez de glisser.

Sélénè avait à peine cessé de parler que Denison perçut en effet un frottement sous ses chaussures. Il éprouva alors une terrible impression de vitesse et serra les poings pour lutter contre l’envie de projeter les bras en avant afin d’éviter une collision avec un obstacle inexistant. Il savait parfaitement qu’en levant les bras, il risquait de tomber en arrière.

Il plissa les paupières, retint son souffle jusqu’à sentir ses poumons prêts d’exploser, puis il entendit Sélénè lui dire : « Vous vous en êtes magnifiquement tiré, Ben ! Oui, magnifiquement ! Je n’ai jamais vu un Immigrant effectuer sans tomber sa première descente, donc si vous vous étalez maintenant cela n’aura rien de honteux. »

— Je n’ai pas la moindre intention de tomber, rétorqua Denison.

Il aspira profondément, puis ouvrit tout grand les yeux. La Terre était toujours aussi sereine, aussi indifférente. Il glissait maintenant plus lentement… plus lentement… plus lentement…

— Suis-je complètement arrêté, Sélénè ? demanda-t-il. Je ne m’en rends pas compte.

— Vous êtes parfaitement immobile. Surtout, ne bougez pas. Il vous faut vous reposer avant notre retour en ville… Idiote que je suis, je l’ai laissé quelque part en arrivant, je ne sais plus trop où.

Denison la regarda, l’air incrédule. Elle avait gravi et descendu la pente avec lui. Il était à moitié mort de fatigue et de tension nerveuse alors qu’elle exécutait déjà une série de bonds de kangourou. Elle semblait à une centaine de mètres lorsqu’elle lui cria : « Le voilà ! » et sa voix résonna aussi fort à ses oreilles que si elle se trouvait à côté de lui.

Déjà elle était de retour, tenant sous son bras un paquet de tissu plastique.

— Vous souvenez-vous, dit-elle gaiement, m’avoir demandé, à l’aller, ce que je portais là ? Je vous ai répondu que nous en aurions besoin au retour. – Elle déplia le plastique, qu’elle étendit sur la surface poudreuse de la Lune, puis reprit : « Nous appelons cela un transat lunaire, » et là-dessus elle y inséra une sorte de cartouche et actionna un levier.

Le tissu de plastique se mit à gonfler. Denison s’attendait à percevoir un sifflement, mais bien entendu, comme il n’y avait pas d’air pour le propager, il ne perçut rien.

« Avant que vous manifestiez de l’inquiétude pour nos réserves, fit Sélénè, je me hâte de vous dire que ce gaz est également de l’argon. »

Gonflé, le plastique devint une sorte de matelas pneumatique posé sur six pieds trapus.

« Il vous supportera aisément, reprit la jeune femme. Vous ne serez pas en contact avec le sol et le vide qui l’entoure en conservera la chaleur.

— Vous n’allez pas me dire qu’il est chauffé ? fit Denison, stupéfait.

— L’argon se réchauffe, mais d’une façon toute relative, à mesure qu’on l’introduit dans ce matelas. Il atteint 270 degrés absolus, ce qui suffit presque à faire fondre la glace et empêchera votre combinaison spatiale de perdre sa chaleur plus vite que vous n’en fabriquez vous-même. Allez-y ! Étendez-vous !

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