Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Non, Ben, je parle sérieusement. Puis-je vous questionner sur vos travaux ?

— Naturellement que vous le pouvez, Sélénè. Mais je ne sais pas jusqu’où vous me suivrez dans mes explications.

— Vous savez que Barron et moi…

— Oui, je le sais, fit Denison, hargneux.

— Nous parlons ensemble. Il me dit parfois certaines choses. Il m’a raconté entre autres votre crainte que la Pompe à Électrons fasse exploser l’Univers.

— Une partie de votre Univers. Elle pourrait convertir une partie de notre Galaxie en un quasar.

— Vous y croyez vraiment ?

— Quand je suis arrivé sur la Lune, j’en doutais encore. Mais maintenant j’en suis sûr. Je suis convaincu que cela se produira un jour.

— Mais quand ?

— Je ne peux pas le dire avec exactitude. Dans quelques années, peut-être. Ou dans quelques décennies.

Il s’établit entre eux un court silence, puis Sélénè dit d’une voix blanche :

— Barron n’y croit pas.

— Je le sais. Et je ne cherche pas à le convertir à mes vues. Ce n’est pas en attaquant les gens de front qu’on parvient à les convaincre, et c’est en cela que Lamont a commis une erreur.

— Qui est Lamont ?

— Excusez-moi, Sélénè. Je me parlais à moi-même.

— Ben, ne vous dérobez pas. Dites-le-moi. Cela m’intéresse. Je vous en prie !

— D’accord, dit Denison en se tournant pour lui faire face. Je ne vois aucune objection à vous en parler. Lamont, un physicien, un Terrestre, tenta en vain d’alerter le monde sur les dangers présentés par la Pompe. Il a échoué. Les Terrestres tiennent à leur Pompe, à l’énergie qu’elle leur fournit gratuitement : ils y tiennent au point de refuser d’envisager de s’en priver.

— Mais pourquoi s’y cramponnent-ils si elle signifie pour eux la totale destruction ?

— Il leur suffit de se refuser à y croire. Le moyen le plus aisé de résoudre un problème, c’est d’en nier l’existence. C’est exactement ce que fait votre ami, le docteur Neville. Parce qu’il a horreur de monter en surface, il arrive à se convaincre que les batteries solaires ne représentent pas la bonne solution, alors que pour tout observateur impartial elles sont la plus parfaite source d’énergie que puisse souhaiter la Lune. S’il souhaite si fort voir édifier la Pompe, c’est qu’il pourra ainsi rester en sous-sol, et c’est également pourquoi il se refuse à admettre qu’elle puisse être la source d’un réel danger.

— Selon moi, Barron n’est pas capable de refuser de croire à un fait qui s’appuie sur des preuves valables. Ces preuves, les possédez-vous ?

— Je le crois. C’est d’ailleurs une chose stupéfiante, Sélénè. Tout dépend de certains facteurs subtils d’interaction des quarks. Comprenez-vous ce que cela signifie ?

— Inutile de me l’expliquer. J’ai si souvent parlé de ce genre de choses avec Barron que je me crois capable de vous suivre.

— J’espérais, pour obtenir les preuves qui me manquaient encore, pouvoir disposer du synchrotron à protons installé sur la Lune par les Terrestres. Il s’étend sur trente kilomètres, dispose d’aimants supraconducteurs et d’une énergie égale à vingt mille bévatrons, si ce n’est plus. Mais il se trouve que vous autres, les Lunarites, avez construit ce que vous appelez un « Pionnier » qui, installé dans une salle de grandeur moyenne, fournit le même travail que le synchrotron. Nous ne pouvons que féliciter la Lune d’avoir pris sur nous une si stupéfiante avance.

— Merci, fit Sélénè, flattée. Merci au nom de la planète Lune.

— Or les résultats que j’ai obtenus grâce au « Pionnier » font apparaître le taux d’accroissement de l’intensité d’une puissante interaction nucléaire ; et ce taux d’accroissement correspond exactement à celui qu’avait énoncé Lamont, et non à celui de la version officielle.

— En avez-vous fait la démonstration à Barron ?

— Non. Cette démonstration, selon toute probabilité, Neville la repousserait. Il prétendrait que je n’ai obtenu que des résultats marginaux. Que j’ai dû commettre une erreur. Que je n’ai pas tenu compte de tous les facteurs. Il objecterait également que mes contrôles ne sont pas au point. Ce qui dans sa bouche reviendrait à dire qu’il veut à tout prix la Pompe à Électrons et qu’il n’y renoncera pour rien au monde.

— Mais alors, il n’y a aucun moyen de nous en sortir ?

— Si, mais pas par la voie directe. Et pas par celle de Lamont.

— Quelle est-elle ?

— Ce que préconise Lamont, c’est l’abandon pur et simple : mais on ne revient jamais en arrière. On ne peut pas remettre le poussin dans l’œuf, le vin dans la grappe de raisin, l’enfant dans le ventre de sa mère. Pour persuader un bébé de lâcher votre montre, vous ne lui ferez pas tout un discours… vous lui tendrez un hochet, par exemple.

— Dans le cas qui nous intéresse, en quoi consiste ce hochet ?

— C’est bien là que le bât me blesse. J’ai une idée, une idée toute simple – peut-être même trop simple –, basée sur le fait d’une évidence aveuglante que le chiffre deux est une notion ridicule qui ne peut exister.

Un silence qui dura au moins une minute plana, puis Sélénè dit enfin d’un ton aussi concentré que celui de Denison :

— Laissez-moi deviner le sens de ce que vous venez de dire.

— Je me demande bien si mes paroles ont un sens.

— Laissez-moi quand même essayer de le deviner. Il serait admissible de supposer que notre Univers est le seul qui puisse exister, ou qui existe, parce qu’il est le seul dans lequel nous vivons et dont nous avons conscience. Mais le jour où la preuve nous est donnée qu’il existe un second Univers, celui que nous appelons le para-Univers, il devient absolument ridicule de supposer qu’il existe en tout et pour tout deux Univers. S’il existe un second Univers, pourquoi pas une infinité d’autres Univers ? Entre le nombre un et l’infini, dans le cas qui nous intéresse, il n’y a pas de nombres possibles. Ce n’est pas seulement le nombre deux, mais tous les nombres finis, qui sont absurdes et ne peuvent exister…

— C’est exactement mon rai… commençait Denison. – Il se tut, se redressa, baissa les yeux sur la jeune femme accoudée sur le sol dans sa lourde combinaison spatiale, puis ajouta : Je crois que nous ferions bien de retourner en ville.

— J’ai seulement essayé de deviner votre pensée, fit-elle.

— Je n’en crois rien, déclara Denison. Vous faisiez beaucoup plus que la deviner.

Chapitre 11

Barron Neville la regarda, bouche bée, et elle soutint son regard le plus calmement du monde. De l’autre côté des baies le paysage avait à nouveau changé. On voyait à travers l’une d’entre elles la Terre presque pleine.

— Pourquoi ? dit-il enfin.

— Cela a été plus fort que moi. J’ai compris ce qu’il entendait, et je n’ai pu m’empêcher de parler. J’aurais dû te le dire depuis quelques jours déjà, mais je craignais que tu ne réagisses comme tu viens exactement de le faire.

— Ainsi il sait ! Idiote que tu es !

— Il sait quoi ? fit Sélénè en fronçant le sourcil. Ce qu’il aurait deviné tôt ou tard. Que je ne suis pas une hôtesse pour touristes… que je suis votre Intuitionniste. Une Intuitionniste qui grâce à Dieu n’a qu’une faible connaissance des mathématiques. Alors, quelle importance cela a-t-il qu’il ait compris ? Et qu’importe, après tout, que j’aie de l’intuition ? Que de fois m’as-tu répété que mes intuitions, lorsqu’elles ne sont pas étayées par une rigueur toute mathématique, ou par l’expérimentation, sont sans valeur aucune ? Que de fois m’as-tu déclaré que l’intuition en apparence la plus convaincante peut se révéler fausse ? Donc, quelle valeur accordera-t-il à l’Intuitionnisme ?

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