Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Quel ami ?

— Celui qui se trouvait dans le vaisseau spatial qui m’a amené ici. Il m’avait semblé le reconnaître. Je ne me trompais pas. C’est un certain Denison, un radiochimiste. Et le souvenir que j’avais gardé de lui s’est révélé exact.

— Ah, oui ?

— Il y avait en lui, je m’en souvenais, une certaine irrationalité, et je l’ai poussé dans ses retranchements. Il a éludé mes questions et s’est montré au contraire si rationnel que j’ai commencé à me méfier de lui. En effet, certains types complètement cinglés font preuve d’un rationalisme assez plaisant, qui n’est en réalité qu’une forme d’autodéfense.

— Seigneur ! s’exclama Montez, visiblement dépassé. Je ne vous suis plus. Vous permettez que je m’asseye ? Entre le souci que me causent les préparatifs de départ et l’appréhension de retrouver la pesanteur terrestre, je suis épuisé. À quelle sorte d’irrationalité faites-vous allusion ?

— Denison nous a mis un jour en garde contre les dangers de la Pompe à Électrons, qui, d’après lui, risquait de faire exploser l’Univers.

— Tiens, tiens ! Est-ce à envisager ?

— J’espère bien que non. À l’époque, c’est une hypothèse qu’on s’est refusé à envisager. Voyez-vous, les savants qui s’aventurent à la limite du connu ont tendance à se montrer nerveux. J’ai connu un psychiatre qui appelait ce domaine inconnu le « qui sait ? ». Si vos recherches ne vous apportent pas les preuves que vous espériez trouver, vous finissez par vous dire : « Qui sait ce qu’il va se passer ? », et vous laissez libre cours à votre imagination.

— Mais dans ce cas, si des physiciens, si peu nombreux soient-ils, tiennent de tels propos ?…

— C’est justement ce qu’ils ne font pas. Du moins pas officiellement. Les savants hésitent à engager leur responsabilité et les journalistes y regardent à deux fois avant de publier des absurdités… ou du moins ce qu’ils considèrent comme tel. Cependant, dans le cas qui nous intéresse, le sujet est revenu sur le tapis. Un physicien, un dénommé Lamont, s’était adressé d’abord au sénateur Burt, puis à Chen, qui se prenait pour un messie, et enfin à quelques autres personnalités. Lui aussi envisageait la possibilité d’une explosion d’envergure cosmique. Personne n’a ajouté foi à ses propos qui cependant se sont répandus et finissent par prendre du poids.

— Et cet homme qui est arrivé sur la Lune, il y croit ?

— J’en ai l’impression, fit Gottstein en souriant. Et ma foi, en pleine nuit, quand j’ai peine à dormir – je continue à tomber fréquemment de mon lit –, j’y crois moi aussi. Il nourrit l’espoir, à ce qu’il me semble, d’expérimenter ici sa théorie.

— Et alors ?

— Alors je suis d’avis qu’on le laisse faire. Je le lui ai d’ailleurs laissé entendre.

— Je trouve cela risqué, fit Montez en hochant la tête. Il ne me plaît guère qu’on donne un encouragement officiel à des théories extravagantes.

— Peut-être ne sont-elles pas aussi extravagantes que nous le pensons, mais la question n’est pas là. Le fait est que si nous l’aidons à s’établir sur la Lune, nous découvrirons peut-être, par son entremise, ce qu’il s’y passe exactement. Il ne demande qu’une chose, revenir à la science et se réhabiliter à ses propres yeux. Je lui ai laissé entendre que nous l’y aiderions si de son côté il nous apportait sa collaboration… Je ferai le nécessaire pour que vous soyez discrètement tenu au courant. Sur le plan purement amical.

— Je vous en remercie, dit Montez en se levant, et je vous dis au revoir.

Chapitre 9

— Non, fit Neville, agacé. Il ne me plaît pas.

— Pourquoi ? Parce que c’est un Terrien ? demanda Sélénè en chassant d’une chiquenaude un brin de poussière accroché à sa blouse à la hauteur de son sein droit. – Puis, l’examinant attentivement, elle ajouta : Décidément, le système de circulation d’air est déplorable.

— Ce Denison n’a aucune valeur. Ce n’est même pas un paraphysicien. Il a acquis seul, comme il l’avoue, des connaissances dans ce domaine, et il débarque ici avec d’absurdes idées toutes faites.

— Telles que… ?

— Il pense que la Pompe à Électrons fera exploser l’Univers.

— L’a-t-il réellement dit ?

— Je sais qu’il le pense… Oh ! je connais les arguments qu’il invoque. Que de fois je les ai entendus ! Mais ils sont faux, un point c’est tout.

— Peut-être, fit Sélénè en haussant les sourcils, souhaites-tu qu’ils le soient.

— Ah ! non fit Neville. Ne commence pas, toi aussi !

Il plana un court silence que Sélénè rompit en disant :

— Que penses-tu faire de lui ?

— Avant tout, lui offrir une place dans nos laboratoires. Il ne vaut peut-être rien comme savant, mais il peut quand même nous être utile. Ce n’est pas un homme à négliger. Le commissaire s’est déjà entretenu avec lui.

— Oui, je le sais.

— Il se pose en victime de sombres machinations. En homme qui a vu sa carrière brisée et qui cherche à remonter la pente.

— Ah oui ?

— Eh oui ! Demande-lui de te faire le récit de ses épreuves. Elles te toucheront aux larmes, j’en suis sûr. D’autre part, il peut être pour nous un apport. Un Terrien installé sur la Lune, et tout occupé de théories absurdes, détournera de nous l’attention du commissaire. Et qui sait, peut-être aurons-nous par son entremise une idée plus claire de ce qui se passe sur Terre… Quoi qu’il en soit, continue d’entretenir de bons rapports avec lui, Sélénè.

Chapitre 10

Le rire de Sélénè sonna d’un éclat métallique aux oreilles de Denison munies d’écouteurs. Elle paraissait perdue dans sa lourde combinaison spatiale.

— Voyons, Ben, vous n’avez aucune raison d’avoir peur. Vous êtes un vieux de la vieille, maintenant… Cela fait un mois que vous êtes sur la Lune.

— Vingt-huit jours, marmonna Denison qui étouffait dans sa propre combinaison.

— Un mois, répéta Sélénè. Vous êtes arrivé à la pleine Terre et nous avons dépassé maintenant la nouvelle pleine Terre – et elle lui montra la sphère qui brillait en plein ciel.

— Bon, d’accord, mais allons-y doucement. Je suis moins courageux en surface qu’en sous-sol. Que se passerait-il si je tombais ?

— Rien. D’après vos propres lois, la pesanteur est faible, la pente, douce, et votre combinaison, épaisse. Si vous tombez, laissez-vous bouler et glisser. Ce sera d’ailleurs tout aussi divertissant.

Denison regarda autour de lui d’un air peu convaincu. Sous la froide lumière de la Terre, la Lune s’étendait, magnifique. Un tableau en noir et blanc ; un blanc délicat, tamisé, comparé au paysage fortement contrasté qu’il avait pu contempler, une semaine auparavant, lorsqu’il était venu visiter les batteries solaires qui s’étendaient d’un horizon à l’autre, en bordure de la Mare Imbrium. Le noir, lui aussi, était atténué et formait avec le blanc une délicate harmonie. Les étoiles brillaient d’un céleste éclat et la Terre – La Terre ! – était bien attirante, avec ses volutes blanches et bleues qui s’ouvraient parfois sur des taches brunes.

— Allons-y, fit Denison, résigné. Ça ne vous fait rien si je me cramponne à vous ?

— Non, bien entendu. D’ailleurs nous ne monterons pas jusqu’au haut de la pente. Je vais vous faire prendre celle des débutants. Efforcez-vous de marcher à mon rythme. J’avancerai très lentement.

Sa démarche était lente, élastique, et son compagnon s’efforça de se tenir à sa hauteur. Sous leurs pieds le sol était poussiéreux et chaque pas soulevait une fine poudre qui retombait rapidement dans cette absence d’air. Il marchait à son pas, mais non sans effort.

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