Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Barron secoua la tête. Pour un Lunarite il était solidement bâti, mais il fronçait constamment les sourcils, ce qui lui donnait une expression maussade. À part cela, il avait des traits réguliers, et de l’avis même de Sélénè, il était fort beau.

— Rien de sensationnel, répondit-il. Nous attendons toujours le nouveau commissaire. Nous verrons bien de quoi il a l’air, ce Gottstein.

— Peut-il vous causer des ennuis ?

— Pas plus que nous n’en avons déjà. Après tout, que peuvent-ils nous faire ? En tout cas pas s’infiltrer parmi nous. Impossible de faire passer un Terrien pour un Lunarite – mais en disant cela Neville n’en avait pas moins l’air gêné.

— Certains Lunarites pourraient bien avoir une mentalité de Terriens, fit Sélénè qui tout en buvant son café lui lança un regard inquisiteur.

— Hé oui, je le sais, et je voudrais bien savoir lesquels… Il m’arrive parfois de penser que je ne peux faire confiance à… Oh ! et puis peu importe. Si tu savais le temps incroyable que je perds avec le synchrotron ! Et tout cela pour n’arriver à rien. Jamais on ne m’accorde de priorité.

— Ils ne te font probablement pas confiance, et je ne peux les en blâmer. Si au moins tu ne prenais pas, pour rôder dans le coin, des airs de conspirateur.

— Je ne fais rien de pareil. Tu ne peux pas savoir le plaisir que j’aurais à sortir de la salle du synchrotron pour n’y jamais revenir… mais c’est alors que je deviendrais suspect à leurs yeux… Tu as si bien gaspillé ta réserve d’eau, Sélénè, que nous ne pouvons pas nous offrir une seconde tasse de café ?

— Non, nous ne le pouvons pas. Mais puisque tu soulèves cette question, reconnais que tu m’as aidée à la gaspiller. La semaine passé tu as pris deux douches ici.

— Je t’apporterai des tickets d’eau. Je ne savais pas que tu étais si à court.

— Ce n’est pas moi qui suis à court. C’est ma réserve d’eau.

Elle avala la dernière goutte de café et regarda d’un air pensif sa tasse vide.

— Si tu voyais les grimaces que font les touristes, en le buvant ! Je me demande bien pourquoi. Moi je le trouve bon. Tu as déjà bu du café importé de la Terre, Barron ?

— Non, fit-il sèchement.

— Eh bien moi, oui. Une fois. Un touriste avait apporté en contrebande des sachets de ce qu’il appelait du café instantané. Il m’en a offert en échange de ce-que-tu-sais. Il semblait trouver l’opération toute naturelle.

— Et tu en as bu ?

— Oui, cela m’intriguait. Je lui ai trouvé un goût amer et métallique. Infect ! Je lui ai ensuite déclaré que mélanger des gènes allait absolument à l’encontre des coutumes lunarites, et c’est lui qui est devenu amer et métallique !

— Tu ne m’en as jamais parlé. Alors il n’a rien tenté ?

— Premièrement, ça ne te regarde pas. Deuxièmement, non il n’a rien tenté. Et s’il l’avait fait, vu la pesanteur inhabituelle pour lui, je l’aurais expédié d’une seule poussée d’ici au corridor Numéro 1. – Elle se tut un instant, puis reprit : À ce sujet, j’ai fait la conquête d’un autre Terrien, aujourd’hui. Il a insisté pour s’asseoir à ma table.

— Et que t’a-t-il offert en échange de ce que j’appelle, moi, « te sauter », et que tu qualifies, toi, si délicatement « de ce-que-je-sais. »

— Rien d’autre qu’être assis à ma table.

— Et reluquer tes seins.

— Ils sont faits pour être regardés, non ? Mais à dire vrai il n’en a rien fait. C’est ma plaque d’identité qui l’intéressait… Et même s’il s’est imaginé des choses… libre à lui, mais je ne suis pas obligée de m’y soumettre. Tu crois que je rêve de coucher avec un Terrien ? Que pourrais-je attendre d’un type qui serait obligé de lutter contre une pesanteur qui le désarçonne ? Je pense que ça a déjà été fait, mais pas par moi, et je n’en ai jamais entendu dire grand bien. Tu es satisfait, maintenant ? Puis-je en revenir à mon Terrien ? Qui a près de la cinquantaine. Et qui visiblement n’a jamais dû être beau, même à vingt ans… Par contre je dois reconnaître qu’il a quelque chose d’intéressant.

— C’est bon. Je ne te demande pas de détails. Alors, qu’est-ce qu’il voulait ?

— Visiter le synchrotron à protons.

Neville se leva, vacillant légèrement, chose presque inévitable lorsqu’on accomplit un geste brusque dans une relative apesanteur.

— Et quelles questions t’a-t-il posées sur le synchrotron ?

— Aucune. Y’a pas de quoi t’exciter. Tu m’as recommandé de toujours te signaler ce qui, chez un touriste, sortait de l’ordinaire, et cela m’a semblé le cas aujourd’hui. Jamais aucun, jusqu’à présent, ne m’avait questionnée sur le synchrotron.

— C’est bon ! Barron se tut un moment, puis reprit d’un ton plus calme : Pourquoi s’intéresse-t-il au synchrotron ?

— Je n’en ai pas la moindre idée, fit Sélénè. Il m’a simplement demandé si on pouvait le visiter. Après tout, c’est peut-être un touriste qui s’intéresse à la science. Ou encore il a pu user d’une petite ruse pour que je m’intéresse à lui.

— Ce qui est le cas, me semble-t-il. Comment s’appelle-t-il ?

— Je l’ignore. Je ne le lui ai pas demandé.

— Pour quelle raison ?

— Parce qu’il ne m’intéresse pas le moins du monde. Combien de fois faut-il te le répéter ? D’ailleurs, le fait qu’il a posé cette question prouve que c’est bien un touriste. Un physicien n’aurait pas eu à la poser. Il y serait déjà.

— Ma chère Sélénè, fit Neville, laisse-moi t’expliquer les choses en détail. Dans les circonstances actuelles, quiconque demande à voir le synchrotron à protons est un type louche dont nous voulons tout savoir. Et d’abord, cette question pourquoi te l’a-t-il posée à toi ? reprit Neville en se mettant nerveusement à arpenter la pièce comme pour dépenser un excédent d’énergie. Tu es une experte dans l’art d’éluder. Encore une fois, le trouves-tu intéressant ?

— Du point de vue sexuel ?

— Tu sais très bien ce que je veux dire. Cesse de jouer ce petit jeu, Sélénè.

— Il est intéressant, et même inquiétant, avoua Sélénè à contrecœur. Je ne saurais dire en quoi. Il n’a rien dit et rien fait de spécial.

— Ainsi il est intéressant et inquiétant. J’en conclus que tu le reverras.

— Pour quoi faire ?

— Ça, je n’en sais rien. C’est toi que ça regarde. Tâche de savoir son nom. Et tâche aussi de découvrir sur lui tout ce que tu pourras. Tu n’es pas bête, alors pour une fois tâche de faire marcher tes méninges dans un but précis.

— C’est bon, fit Sélénè. Ordres venus d’en haut. Je n’ai plus qu’à m’exécuter.

Chapitre 3

Impossible de distinguer, par l’importance en tout cas, l’appartement du commissaire de celui de n’importe quel Lunarite. L’espace manquait sur la Lune, même pour les hauts fonctionnaires venus de la Terre ; point de ces vastes résidences qui leur auraient rappelé leurs demeures terrestres. Pas plus qu’il n’était possible de se soustraire à ce fait inéluctable que, si important qu’il fût par le rang, un Terrien devait s’habituer à vivre souterrainement en raison de la quasi-apesanteur.

— L’homme continue d’être le produit de son environnement, dit Luiz Montez en soupirant. Voilà deux ans que je suis sur la Lune et j’ai parfois été tenté de m’y installer définitivement… mais je commence à prendre de l’âge. J’ai quarante ans passés et si je veux retourner sur Terre c’est le moment ou jamais. Je risquerais, en attendant davantage, de ne plus pouvoir m’adapter à la pesanteur terrestre.

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