Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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Au début, elle ne les comprenait pas, mais son séjour dans la roche semblait aiguiser ses sens et elle eut bientôt l’impression de les comprendre sans les comprendre. Sans même savoir ce que signifiaient ces symboles, ils éveillaient quelque chose en elle.

Elle prit les signes et les disposa à l’endroit même d’où ils seraient envoyés dans l’autre Univers. Ces signes formaient le mot P-E-U-R. Ce que cela pouvait bien vouloir dire elle n’en avait aucune idée, mais cela éveillait en elle un sentiment de peur et elle fit de son mieux pour imprégner son message de ce même sentiment de peur. Peut-être les êtres-autres, en les scrutant, éprouveraient-ils eux aussi de la peur.

Quand vinrent les réponses, Dua y puisa de l’excitation. Elles ne lui parvenaient pas toutes. Parfois les Solides les découvraient avant elle. Ils devaient sans aucun doute savoir ce qu’elle était en train de faire. Mais ils étaient incapables de déchiffrer ces messages, et les sentiments qu’ils exprimaient.

Peu lui importait ! Rien ne l’empêcherait d’accomplir jusqu’au bout sa mission… quoi que pussent découvrir les Solides.

Elle attendait avec impatience le message qui répondrait à ses sentiments. Et il vint : P-O-M-P-E N-É-F-A-S-T-E.

Il exprimait, comme elle l’avait désiré, peur et haine. Elle le renvoya sous une forme plus complète, et plus chargé encore de peur et de haine. Maintenant enfin les habitants de l’autre Univers comprendraient. Maintenant enfin ils cesseraient de faire fonctionner la Pompe. Les Solides se verraient obligés de trouver un autre moyen, une autre source d’énergie. Mais ils ne l’obtiendraient pas au prix de la vie de milliers et de milliers d’habitants de l’autre Univers.

Elle restait trop longtemps enfouie dans la roche et tombait dans une sorte de stupeur. Elle éprouvait un besoin désespéré de s’alimenter et guettait le moment de pouvoir quitter son abri. Si elle souhaitait désespérément s’alimenter à la batterie de réserve, elle souhaitait plus désespérément encore la voir s’épuiser. Elle aurait aimé en aspirer les dernières gorgées, avoir la certitude qu’elle l’avait vraiment épuisée et que sa tâche était accomplie.

Elle émergea enfin à la surface et s’y attarda longuement, aspirant le contenu d’une des batteries. Elle aurait aimé la vider jusqu’à la dernière goutte, s’assurer qu’elle n’émettait plus d’énergie, mais sa source était inépuisable… inépuisable… inépuisable.

Découragée, elle s’étira et s’éloigna de la batterie. La Pompe à Positons fonctionnait donc toujours. Ses messages ne seraient-ils donc pas parvenus à persuader les habitants de l’autre univers de mettre fin au fonctionnement de la Pompe ? Ou ne les auraient-ils pas reçus ? Ou encore n’en auraient-ils pas compris le sens ?

Il lui fallait effectuer une dernière tentative. Rendre son message plus compréhensible encore. Elle y inclurait toutes les combinaisons de signes qui lui semblaient contenir la notion de danger ; toutes les combinaisons qui les persuaderaient enfin qu’un danger les menaçait.

Elle se mit frénétiquement à graver les caractères dans le métal, puisant sans réserve dans l’énergie qu’elle venait d’absorber dans la batterie, jusqu’à épuisement, et luttant contre une terrible lassitude : POMPE PAS ARRÊTÉE PAS ARRÊTÉE ARRÊTONS PAS POMPE NE PRESSENTONS PAS DANGER NE PRESSENTONS PAS NE PRESSENTONS PAS VOUS PRIONS ARRÊTER POMPAGE ARRÊTERONS AUSSI METTEZ FIN DANGER DANGER DANGER ARRÊTEZ ARRÊTEZ POMPAGE.

Elle ne pouvait rien faire de plus. Et elle n’était plus que douleur. Elle plaça le message à l’endroit où il aurait dû être transmis et n’attendit pas que les Solides s’en chargent. À peine consciente, elle actionna les manettes comme elle le leur avait vu faire, dans un dernier sursaut d’énergie.

Le message disparut, tout comme la caverne, dans un pourpre et vertigineux chatoiement. Épuisée, elle se dissolvait…

Odeen… Tri…

Chapitre 6 b

Odeen surgit. Jamais il ne s’était propulsé aussi rapidement. Il s’était laissé guider par Tritt, dont la perception était aiguisée par la naissance de la petite médiane, mais il était maintenant assez près de Dua pour que ses sens émoussés perçoivent sa proximité. Il la sentit sur le point de perdre conscience et il s’élança en criant : « Plus vite ! Plus vite ! » à Tritt qui peinait pour rester à sa hauteur.

Odeen trouva Dua dans un état comateux ; elle n’avait plus qu’un souffle de vie et était bien loin d’atteindre le volume d’une Émotionnelle adulte.

— Tritt, dit-il, apporte la batterie. Non, n’essaie pas de transporter Dua. Elle est trop fluide. Hâte-toi. Si elle se laisse couler dans la roche…

Les Solides commencèrent de se rassembler. Avec retard, bien entendu, car ils étaient bien incapables de sentir à distance une quelconque forme de vie. S’il n’avait dépendu que d’eux jamais on n’aurait sauvé Dua. Non, elle n’aurait pas disparu ; elle aurait été réellement détruite et ce qu’elle savait, et plus encore, aurait été détruit avec elle.

Cependant elle reprenait peu à peu vie grâce à l’énergie qu’elle absorbait, entourée de Solides silencieux.

Odeen se redressa ; un nouvel Odeen qui savait exactement ce qui se passait. D’un geste impérieux il ordonna aux Solides de s’éloigner, ce qu’ils firent sans soulever la moindre objection.

Dua s’étira.

— Elle revient à elle, Odeen ? demanda Tritt.

— Tais-toi, Tritt, fit Odeen. Dua ?…

— Odeen ? soupira-t-elle en s’étirant. Je croyais avoir disparu.

— Pas encore, Dua. Pas encore. Il te faut d’abord t’alimenter et te reposer.

— Tritt est-il là, lui aussi ?

— Oui, je suis là, Dua, fit Tritt.

— N’essayez pas de me ramener à la vie, leur dit Dua. J’en ai fini. J’ai accompli ce que je voulais accomplir. La Pompe à Positons va… va bientôt cesser de fonctionner, cela j’en suis sûre. Les Solides continueront d’avoir besoin des Fluides et ils prendront soin de vous deux, ou tout au moins des enfants.

Odeen resta silencieux et il empêcha Tritt de prononcer une parole. Il laissait les rayons pénétrer lentement, très lentement, en Dua. Il les arrêtait par moment pour la laisser se reposer, puis les dirigeait de nouveau vers elle.

— Assez, assez, murmura-t-elle enfin, tandis qu’elle reprenait une certaine densité.

Mais Odeen continua de l’alimenter. Il dit enfin :

— Dua, tu te trompais. Nous ne sommes pas des machines. Je sais exactement ce que nous sommes. Je serais venu plus vite auprès de toi si je l’avais appris plus tôt, mais je ne l’ai compris que lorsque Losten m’a pressé de réfléchir. Je l’ai fait, et de toutes mes forces, et maintenant encore j’hésite presque à t’en parler.

Dua gémit. Odeen se tut un instant, puis reprit :

« Écoute-moi bien, Dua. Il n’existe au monde qu’une seule espèce douée de vie. Et seuls les Solides sont vivants. Tu l’avais compris et en cela tu avais raison. Mais cela n’implique pas que les Fluides ne soient pas eux aussi doués de vie. Nous faisons tout simplement partie de la même espèce. Les Fluides ne sont que la forme inachevée des Solides . Nous sommes d’abord enfants sous la forme fluide, puis adultes toujours sous la forme fluide, et enfin nous devenons des Solides. Me comprends-tu ?

— Hein ? Quoi ? fit Tritt, complètement perdu.

— Pas maintenant, Tritt, pas maintenant, fit Odeen. Tu comprendras plus tard. En ce moment, c’est à Dua que je m’adresse.

Tout en parlant, il observait Dua qui devenait opalescente.

« Écoute encore, Dua, reprit-il. Chaque fois que nous nous interpénétrons, que la triade s’interpénètre, nous nous transformons en un Solide. Le Solide est trois en un, et c’est pour cette raison même qu’il est un Solide. Au cours de la période inconsciente de l’interpénétration nous sommes un Solide, mais cet état est temporaire et nous n’en gardons pas le souvenir. Nous ne pouvons conserver longuement cet état de Solides ; il nous faut revenir à notre état précédent. Mais au cours de notre vie nous ne cessons de nous développer, et cette vie est marquée par d’importantes étapes. Ainsi la naissance de chacun des enfants est une de ces étapes. Mais la naissance du troisième, c’est-à-dire de l’Émotionnelle, marque l’étape finale. C’est alors que le Rationnel, le Rationnel seul, se souvient par éclairs d’avoir été à un moment donné un Solide. Et c’est alors, et alors seulement, qu’il provoquera fusion parfaite qui fera d’eux trois, et pour toujours, un Solide. La triade connaîtra désormais une vie nouvelle, toute vouée à l’étude et à la connaissance. Je vous ai dit un jour que disparaître équivalait à renaître. Je tâtonnais à la recherche de quelque chose que je comprenais mal, mais que maintenant je conçois clairement. »

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