Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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(Il était Odeen maintenant et non plus un simple flanc-gauche. Il éprouvait toujours de l’orgueil à s’entendre appeler Odeen par un Solide. Et ils étaient nombreux à l’appeler ainsi. C’est qu’Odeen se montrait un élève remarquablement doué et l’appeler par son nom était une manière de reconnaître ce fait. Plus d’une fois Losten lui avait exprimé sa satisfaction de l’avoir pour élève.)

Odeen avait peur, en effet, de poser une telle question, et après un instant d’hésitation il l’avoua. Il confessait plus volontiers ses points faibles aux Solides qu’à ses condisciples, les autres Rationnels, et plus volontiers encore qu’à Tritt. Oui, les avouer à Tritt aurait été impensable… Mais tout cela se passait avant la venue de Dua.

— Dans ce cas, pourquoi la poses-tu, cette question ?

Une fois de plus Odeen hésita puis il dit enfin en cherchant ses mots :

— Ces cavernes désertes m’effraient, car on m’a raconté, alors que je n’étais encore qu’un enfant, qu’elles renfermaient toutes sortes de choses monstrueuses. Mais je ne le sais que par ouï-dire, par des jeunes qui eux aussi ne l’avaient appris que par ouï-dire. Or je désire savoir ce qu’il en est en réalité. Et ce désir s’est amplifié au point qu’il y a en moi plus de curiosité que de peur.

— Parfait ! fit Losten qui paraissait enchanté. La curiosité est féconde ; la peur, stérile. Tu te développes intellectuellement d’une façon remarquable, Odeen, et dis-toi bien que devant les choses importantes c’est l’intellect qui compte. Nous ne pouvons t’apporter qu’une aide toute relative. Puisque tu tiens à le savoir, je te dirai que les cavernes que tu crois désertes le sont effectivement. Elles sont vides. Elles ne renferment rien d’autre que quelques pauvres vestiges des temps passés.

— Laissés par qui, Monsieur Solide ?

Odeen ne manquait jamais d’employer cette forme de courtoisie chaque fois qu’il se trouvait en face du savoir qui lui faisait défaut mais que son interlocuteur possédait.

— Par ceux qui les occupèrent dans les temps passés. Il fut un temps, il y a des milliers de cycles, où vivaient des milliers et des milliers de Solides et des millions de Fluides. Nous sommes moins nombreux maintenant que nous ne l’étions dans le passé, Odeen. Actuellement nous autres Solides ne sommes plus que trois cents à peine et il y a un peu moins de dix mille Fluides.

— Pourquoi ? demanda Odeen, atterré.

(Il ne restait donc que trois cents Solides. C’était reconnaître ouvertement que les Solides mouraient, mais ce n’était pas le moment de soulever cette question.)

— Pourquoi ? Parce que l’énergie diminue. Que le Soleil se refroidit. À chaque nouveau cycle il devient plus difficile de donner la vie et de vivre.

(Donc les Solides donnaient eux aussi naissance à de petits Solides. Et ils dépendaient, pour se nourrir, du Soleil et non des roches.) Odeen se promit d’y réfléchir par la suite puis reprit :

— Et cette situation va se perpétuer ?

— Le Soleil continuera de décroître, Odeen, et il arrivera un jour où nous n’en tirerons plus notre subsistance.

— Cela veut-il dire que nous disparaîtrons tous, aussi bien les Solides que les Fluides ?

— Je ne vois pas ce que cela pourrait signifier d’autre.

— Mais il est impossible que nous disparaissions tous ainsi. Puisque nous avons besoin d’énergie et qu’un jour le Soleil ne nous la fournira plus, il nous faut trouver d’autres sources. D’autres étoiles.

— Odeen, les étoiles elles-mêmes sont destinées à disparaître. Tout comme l’Univers, d’ailleurs.

— Mais si les étoiles meurent, ne pouvons-nous pas trouver ailleurs notre subsistance ? Découvrir d’autres sources d’énergie ?

— Non : les sources d’énergie de l’Univers tout entier tariront.

Odeen, révolté, réfléchit un moment puis dit enfin :

— Qu’en est-il des autres Univers ? Nous n’allons pas renoncer à lutter sous prétexte que le nôtre se meurt !

En disant ces mots il palpitait et, oubliant toute courtoisie, il s’épandit jusqu’à devenir translucide et à dépasser la taille du Solide.

Cette objection sembla causer à Losten un extrême plaisir.

— Bravo, mon cher gauche ! s’exclama-t-il. Je ferai part de ta réaction à tous mes collègues.

Odeen, qui avait repris une taille normale, éprouva à la fois confusion et plaisir à s’entendre traiter de « cher gauche », car personne, à l’exception de Tritt, bien entendu, ne l’avait jamais appelé ainsi.

Ce fut peu de temps après cet entretien que Losten leur amena Dua. Odeen se demanda vaguement, au début, s’il y avait là un rapport de cause à effet, puis il n’y pensa plus. Tritt lui répétait si souvent que sans son intervention jamais Losten ne leur aurait amené Dua qu’il renonça à approfondir la question, qui le plongeait dans la perplexité.

Aujourd’hui il revenait auprès de Losten. Beaucoup de temps s’était écoulé depuis le jour où il avait appris pour la première fois que l’Univers était destiné à mourir et que (ainsi qu’il devait le constater), les Solides travaillaient résolument à assurer leur survie. Il était désormais versé en de nombreux domaines et Losten lui-même reconnut qu’en physique il n’avait plus rien à lui enseigner, du moins rien qui fût accessible à un Fluide. De plus Losten devait prendre en main d’autres jeunes-Rationnels et Odeen ne le vit plus aussi fréquemment qu’auparavant.

Ce jour-là Odeen trouva Losten dans la Chambre aux Radiations en compagnie de deux de ses jeunes élèves, des Rationnels. À travers la paroi de verre, Losten l’aperçut immédiatement et vint le rejoindre en fermant soigneusement derrière lui la porte vitrée.

— Mon cher gauche ! s’exclama-t-il en tendant en un geste amical ses deux membres supérieurs qu’Odeen se garda bien, malgré l’envie perverse qu’il en avait, de toucher. – Comment vas-tu ?

— Je suis désolé de vous interrompre dans votre travail, Monsieur Losten.

— M’interrompre ? Ces deux jeunes élèves peuvent parfaitement se passer de moi pendant un moment. Ils sont probablement ravis de me voir m’éloigner car je dois les assommer avec mes théories.

— Je n’en crois rien, dit Odeen. Tout ce que vous me disiez me fascinait et je suis sûr qu’il en est de même pour eux.

— Cela me fait plaisir de te l’entendre dire. Je te vois souvent à la bibliothèque et le bruit est parvenu jusqu’à moi que tu réussis parfaitement dans tes études supérieures, ce qui aggrave mon regret d’avoir perdu mon meilleur élève. Comment va Tritt ? En tant que Parental, est-il toujours aussi têtu ?

— Plus têtu que jamais. Mais c’est lui qui est l’élément fort de notre triade.

— Et Dua ?

— Dua ? Je suis justement venu pour… Dua est vraiment quelqu’un d’exceptionnel.

— Oui, je le sais, fit Losten en hochant la tête, et il eut cette expression qu’Odeen avait appris à associer à la mélancolie.

Odeen se tut un instant puis décida de frapper droit au but.

— Monsieur Losten, demanda-t-il, est-ce parce que Dua était exceptionnelle qu’elle nous a été attribuée, à Tritt et à moi ?

— En serais-tu surpris ? fit Losten. Tu es toi-même quelqu’un d’exceptionnel, Odeen, et tu m’as souvent dit qu’il en était de même de Tritt.

— C’est vrai, dit Odeen d’un ton convaincu. Tritt est exceptionnel.

— Il est donc tout naturel que votre triade comporte une Émotionnelle qui sorte de l’ordinaire.

— Il y a bien des manières de sortir de l’ordinaire, dit Odeen d’un ton pensif. En bien des points la conduite étrange de Dua déplaît à Tritt et m’inquiète. Me permettez-vous de vous exposer notre cas ?

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