Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Pourquoi cela prend-il si longtemps, Odeen ? Je n’aime pas me fondre ainsi en vous et ignorer ce qui se passe pendant des jours.

— Nous ne courons aucun danger, Dua, lui affirma Odeen. Il ne nous est jamais rien arrivé, n’est-il pas vrai ? Pas plus qu’à d’autres triades. D’ailleurs tu ne devrais pas me questionner ainsi.

— Parce que je suis une Émotionnelle ? Parce que les autres Émotionnelles ne posent pas de questions ?… Eh bien, permets-moi de te dire que je ne peux pas supporter les autres Émotionnelles et que je tiens essentiellement à poser des questions.

Elle se rendit compte, à cet instant, que jamais Odeen ne l’avait trouvée plus attirante et que si Tritt avait été présent ils se seraient tous trois interpénétrés sur-le-champ. Elle s’étira et s’amincit même légèrement, par pure coquetterie.

— Je me demande si tu comprends tout ce que cela implique. Il faut une grande dépense d’énergie pour donner vie à un nouvel être, Dua.

— Tu parles souvent d’énergie. Qu’est-ce que cela représente exactement ?

— Ce que nous absorbons.

— Alors pourquoi ne parles-tu pas simplement de nourriture ?

— Parce que nourriture et énergie ne sont pas exactement semblables. C’est le Soleil qui nous fournit notre nourriture, qui est une sorte d’énergie ; mais il existe d’autres sources d’énergie qui ne se trouvent pas dans notre alimentation. Pour nous nourrir, nous nous étirons afin de mieux absorber la lumière, processus difficile pour les Émotionnelles, qui sont beaucoup plus transparentes que nous. La lumière, au lieu de les nourrir, a tendance à passer à travers elles…

C’est merveilleux, se dit Dua, de s’entendre expliquer les choses. En réalité, ces choses, elle les savait, mais elle n’aurait pu les exprimer. Il lui manquait cette science des mots qu’Odeen maniait si bien. Et tout ce qui lui arrivait en prenait plus de relief et de signification.

À l’occasion, maintenant qu’elle était adulte, qu’elle ne redoutait plus leurs puériles taquineries, car faire partie de la triade d’Odeen lui donnait du prestige, Dua tentait de se mêler aux autres Émotionnelles, de s’habituer à leur constante agitation et à leurs futiles bavardages. Elle éprouvait parfois le besoin de faire un repas plus substantiel, ce qui, elle le savait, favorisait la fusion. Il y avait quelque chose de grisant – et Dua partageait presque le plaisir que ses compagnes en tiraient visiblement – à manœuvrer pour mieux s’exposer au soleil ; à s’épandre voluptueusement, puis à se contracter pour mieux en absorber la chaleur.

Mais Dua en avait vite assez alors que les autres ne semblaient jamais rassasiées. Il y avait chez elles une sorte de gloutonnerie que Dua ne partageait pas et qui à la longue lui était insupportable.

On trouvait rarement en surface Rationnels et Parentals. Leur densité leur permettait d’absorber rapidement leur dose de nourriture et de ne pas s’attarder. Les Émotionnelles s’enroulaient, se déroulaient au soleil pendant des heures, car si elles se nourrissaient plus lentement, il leur fallait plus d’énergie qu’aux autres… tout au moins pour procéder à l’interpénétration.

C’est l’Émotionnelle qui fournit l’énergie, lui avait expliqué Odeen en palpitant si fort qu’elle le comprenait à peine ; le Rationnel, la semence ; et le Parental, l’incubateur.

Lorsque Dua eut compris cela, un certain amusement se mêla au mépris qu’elle éprouvait à voir les autres Émotionnelles se gorger de soleil rougeoyant. Comme elles ne posaient jamais de questions, elles ignoraient, Dua en était persuadée, la raison de leur comportement ; ce qu’avaient d’obscène leurs palpitantes contorsions et leur précipitation à aller, toutes gorgées d’énergie, au-devant d’une féconde interpénétration.

Elle comprenait aussi la contrariété que manifestait Tritt lorsqu’elle redescendait sans avoir atteint l’opacité, la densité qui résultent d’une bonne absorption de soleil. Mais en somme de quoi se plaignaient-ils ? Sa minceur, sa souplesse leur assuraient une plus intime fusion. Non pas l’amalgame gluant et baveux des autres triades mais une union éthérée, à son avis infiniment plus parfaite. Après tout, n’avaient-ils pas donné naissance à un petit flanc-gauche et à un petit flanc-droit ?

Évidemment le point crucial restait la petite Émotionnelle, l’enfant médiane. Il fallait pour la concevoir plus d’énergie que pour les deux autres, et Dua n’en fournissait jamais assez.

Odeen lui-même commença d’y faire allusion.

— Tu n’absorbes pas assez de soleil, Dua.

— Mais si ! fit vivement Dua.

— La triade de Genia vient de concevoir une Émotionnelle.

Dua n’aimait pas Genia. Elle ne l’avait jamais aimée. Elle la trouvait plus sotte et plus frivole encore que ses compagnes.

— Je parie qu’elle le proclame, fit Dua d’un ton méprisant. Elle n’a aucun tact. Je crois l’entendre déclarer : « Je ne devrais pas t’en parler, ma chère, mais tu ne peux pas savoir à quel point mon flanc-gauche et mon flanc-droit se sont appliqués et ingéniés…»

Elle imitait si bien la voix niaise de Genia qu’Odeen s’en amusa secrètement, ce qui ne l’empêcha pas de répondre :

— Genia est peut-être une idiote, mais elle n’en a pas moins conçu une Émotionnelle et Tritt en est tout remué. Nous essayons d’y arriver depuis bien plus longtemps qu’eux, et…

— J’absorbe tout le soleil que je peux contenir, dit Dua en se détournant. Au point même de ne plus pouvoir remuer. Je ne comprends pas ce que vous voulez de moi tous les deux.

— Ne te fâche pas, fit Odeen. J’ai promis à Tritt de t’en parler. Il pense que tu m’écoutes mieux que lui.

— En réalité, Tritt déteste que tu me fasses part de ta science. Il ne le comprend pas… Tu veux donc à tout prix que je te donne une petite médiane, comme toutes les autres ?

— Non, fit gravement Odeen, tu n’es pas comme les autres et j’en suis heureux. Et puisque tu aimes que je te parle en Rationnel, laisse-moi t’expliquer quelque chose. Le Soleil ne nous fournit plus autant de nourriture qu’autrefois. L’énergie-lumière diminue, et c’est pourquoi il convient de s’y exposer plus longuement. Le taux des naissances s’abaisse régulièrement et la population du monde n’est plus qu’une infime fraction de ce qu’elle était dans des temps anciens.

— Qu’est-ce que tu veux que j’y fasse ? fit Dua plus révoltée que jamais.

— Toi, rien, mais les Solides peut-être. Leur nombre a également diminué…

— Est-ce qu’ils disparaissent, eux aussi ? fit Dua brusquement intéressée.

Elle s’était toujours imaginé que les Solides étaient immortels. Qu’ils n’étaient jamais nés et qu’ils ne mouraient jamais. Avait-on jamais vu un bébé-Solide ? Ils ne naissaient donc pas. Ne s’unissaient pas. Ne se nourrissaient pas.

— Je pense qu’ils disparaissent, fit Odeen, pensif. Ils ne me parlent jamais d’eux-mêmes. Je ne sais même pas ce qu’ils mangent, mais ils se nourrissent certainement. Et ils viennent au monde. Ainsi il y en a un nouveau parmi eux. Je ne l’ai encore jamais vu, mais… cela, c’est une autre histoire. Le fait est qu’ils ont inventé une nourriture artificielle…

— Je sais, dit Dua. J’y ai goûté.

— Tu y as goûté ? Tu ne me l’as jamais dit !

— Une bande d’Émotionnelles en parlaient. Elles disaient qu’un Solide cherchait des volontaires pour y goûter et ces idiotes crevaient de peur. Elles craignaient de se transformer définitivement en Solides et de ne plus pouvoir procéder à une fusion.

— C’est absurde ! s’exclama Odeen.

— À qui le dis-tu ! C’est pourquoi je me suis portée volontaire. Elles en sont restées sans voix. Tu ne peux pas savoir ce qu’elles sont difficiles à supporter, Odeen.

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