Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

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En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

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— Ça ne va pas, Odeen ? lui demanda Tritt, inquiet.

— J’ai eu une dure journée et je ne suis pas certain d’en finir avec mes calculs différentiels avant notre prochaine fusion. (Tritt ne se rappelait pas les mots exacts, mais ce devait être à peu près ça. Odeen employait toujours des mots si compliqués !)

— Veux-tu que nous nous interpénétrions ?

— Non. Je viens de voir Dua se diriger vers la surface et tu sais comment elle réagit quand on cherche à l’en empêcher. D’ailleurs rien ne presse. Sais-tu qu’il y a un nouveau Solide ?

— Un nouveau Solide ? répéta Tritt qui visiblement se désintéressait de la question.

Odeen, en revanche, aimait à se mêler aux Solides, ce que Tritt déplorait. Aucun Rationnel ne montrait une aussi grande soif de savoir qu’Odeen. C’était excessif. Odeen y prenait un trop grand plaisir, tout comme Dua à faire surface. En somme Tritt était le seul à s’intéresser vraiment au sort de la triade.

— Il s’appelle Estwald, dit Odeen.

— Estwald ? répéta Tritt vaguement intéressé parce qu’il devinait qu’Odeen l’était.

— Je ne l’ai encore jamais vu, mais tous parlent de lui, reprit Odeen dont les yeux s’aplatirent comme chaque fois qu’il se livrait à l’introspection. C’est lui le responsable du nouveau complexe qu’ils ont créé.

— Un nouveau complexe ?

— Oui, la Pompe à Posi… Tu ne comprendrais pas, Tritt. C’est une invention destinée à révolutionner le monde entier.

— Que veut dire « révolutionner ? »

— Tout transformer.

— Mais pourquoi tout transformer ? fit Tritt, alarmé.

— Transformer veut souvent dire améliorer et non pas aggraver. De toute façon c’est Estwald qui est le promoteur de cette invention. Il est extrêmement intelligent. Du moins j’en ai l’impression.

— Alors pourquoi ne l’aimes-tu pas ?

— Je n’ai jamais dit que je ne l’aimais pas.

— Mais tu en donnes l’impression.

— C’est absolument faux, Tritt. Mais je dois avouer que jusqu’à un certain point… – fit Odeen avec un petit rire embarrassé – jusqu’à un certain point, j’en suis jaloux. Les Solides sont si intelligents qu’en comparaison les Fluides ne sont rien. Je me suis habitué à cette idée parce que Losten me répétait souvent que j’étais moi-même fort intelligent… pour un Fluide, bien entendu, du moins je le suppose. Et voilà que surgit cet Estwald devant lequel Losten bée d’admiration, et du coup à ses yeux je n’existe plus. (Tritt se gonfla de manière à entrer en contact avec Odeen, qui lui sourit et ajouta :) C’est évidemment absurde de ma part de réagir ainsi. Qu’importe l’intelligence des Solides ! Aucun d’eux n’a comme moi le privilège de posséder un Tritt.

Là-dessus, ils partirent tous deux à la recherche de Dua. Ô surprise, elle avait fini de vagabonder et se préparait à redescendre. Leur fusion fut particulièrement réussie, même si elle ne dura qu’un peu plus d’un jour. Tritt ne tenait pas à la prolonger. Annis était encore si petit que même une courte absence risquait de lui être fatale, même s’il se trouvait toujours un autre Parental pour le remplacer.

À partir de ce jour-là il arriva de temps à autre à Odeen de faire allusion à Estwald. Bien qu’un laps de temps important se fût écoulé, il continua de l’appeler « le Nouveau ». Il ne l’avait toujours pas rencontré.

— Je crois, au fond, que je l’évite, dit-il un jour à Dua en présence de Tritt, parce qu’il sait tout sur ce nouveau dispositif. Je ne tiens pas à m’y initier trop vite. C’est si passionnant d’apprendre !

— Tu parles de la Pompe à Positons ? demanda Dua.

Encore un des côtés étranges de Dua, se dit Tritt, agacé.

Elle emploie des mots savants avec presque autant d’aisance qu’Odeen. De la part d’une Émotionnelle, ce n’est pas normal.

Parce que Odeen disait de lui qu’il était supérieurement intelligent, Tritt décida de s’adresser à Estwald. Et puisque Odeen ne le connaissait pas, Estwald ne pourrait pas répondre : « J’ai déjà parlé de la chose à Odeen, Tritt, et il n’y a pas de quoi te tourmenter. »

De l’avis de tous s’adresser à un Rationnel équivalait à s’adresser à la triade. Nul n’accordait la moindre attention au Parental, mais cette fois il en irait différemment.

Tritt se trouvait maintenant dans le quartier des cavernes des Solides. Tout lui paraissait étranger, et ne ressemblait à rien de ce qu’il avait connu jusqu’alors. Il trouvait cela inquiétant, effrayant même. Mais il était trop désireux de rencontrer Estwald pour se laisser aller à la peur. « Je veux à tout prix une petite médiane », se répétait-il, et cette pensée lui donna la force de poursuivre son chemin et de continuer sa quête.

Il vit enfin un Solide. Un seul, qui s’activait, penché sur quelque chose, faisant quelque chose. Odeen lui avait dit une fois que les Solides ne cessaient de travailler à leur… Qu’était-ce déjà ? Tritt ne s’en souvenait ni ne s’en souciait.

Il se déplaça en ondulant imperceptiblement, s’arrêta, puis dit :

— Monsieur Solide…

Le Solide leva les yeux sur lui. L’air se mit à vibrer autour de lui, comme cela se passait, à en croire Odeen, lorsque deux Solides se parlaient. Puis il sembla enfin voir Tritt et s’exclama :

— Ma parole, c’est un flanc-droit ! Que viens-tu faire ici ? As-tu amené avec toi ton petit-gauche ? Est-ce aujourd’hui que débutent les cours ?

— Où puis-je trouver Estwald, Monsieur Solide ? répondit Tritt sans tenir compte de sa question.

— Trouver qui ?

— Estwald.

Le Solide se tut un long moment puis dit enfin :

— Qu’as-tu à faire avec Estwald, flanc-droit ?

— Il est très important que je m’entretienne avec lui, fit Tritt, buté. Seriez-vous Estwald, Monsieur Solide ?

— Non… Comment t’appelles-tu, flanc-droit ?

— Tritt, Monsieur Solide.

— Ah ! oui. Tu es le flanc-droit de la triade d’Odeen ?

— Oui.

— Je crains que tu ne puisses rencontrer Estwald pour le moment, dit le Solide, d’un ton radouci. Il n’est pas ici. Si l’un de nous peut le remplacer… – Et comme Tritt, ne sachant que répondre, restait là à attendre, le Solide reprit : Rentre chez toi. Parle à Odeen. Il t’aidera. Et maintenant, flanc-droit, retire-toi.

Là-dessus le Solide cessa de lui prêter attention. On le sentait préoccupé de bien autre chose que de Tritt, qui restait là, hésitant, puis qui, se déplaçant sans bruit, gagna un autre quartier. Le Solide ne lui accorda même pas un regard.

Tritt ne s’expliqua pas pourquoi il avait pris cette direction-là. Au début il sentit simplement que c’était la chose à faire. Puis la signification lui en apparut. Il fut enveloppé de chauds et nourrissants effluves qu’il se mit à absorber.

Il ne croyait pas avoir faim et cependant il se surprit à s’alimenter avec un vif plaisir.

Or le Soleil n’était nulle part visible. Tritt leva instinctivement les yeux et se rappela qu’il se trouvait à l’intérieur d’une caverne. Cependant, même en surface, jamais il n’avait goûté meilleure nourriture. Surpris, il regarda autour de lui, surpris par-dessus tout d’éprouver de la surprise !

Il lui était arrivé de manifester de l’impatience envers Odeen qui s’étonnait de tant de choses sans importance aux yeux de Tritt. Maintenant c’était Tritt lui-même qui était plongé dans l’étonnement. Mais pour une chose d’importance. Et même d’une immense importance. En une brusque illumination il comprit qu’il n’aurait pas éprouvé cet étonnement si une sensation, au plus profond de lui, ne l’avait averti qu’il s’agissait de quelque chose d’important.

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