Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes

Здесь есть возможность читать онлайн «Isaac Asimov - Les dieux eux-mêmes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1982, ISBN: 1982, Издательство: Denoël, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les dieux eux-mêmes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les dieux eux-mêmes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

En 2070, la Terre vit dans la prospérité et le bonheur grâce à la Pompe à Electrons, qui fournit une énergie illimitée et gratuite. Une découverte extraordinaire, à moins que… A moins que cette invention miraculeuse ne constitue à plus ou moins longue échéance une menace imparable pour notre Univers ; un piège tendu par une civilisation parallèle pour annihiler notre réalité. Seules quelques personnes ont pressenti la terrible vérité : un jeune physicien marginal, une Lunarite intuitionniste, un extraterrestre rebelle vivant sur une planète qui se meurt. Mais qui les écoutera ? Qui les croira ? Contre la stupidité, les Dieux eux-mêmes luttent en vain.

Les dieux eux-mêmes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les dieux eux-mêmes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il sortit rapidement, émerveillé lui-même de sa hardiesse, puis revenant sur ses pas il passa à nouveau devant le Solide auquel il s’était adressé un instant auparavant et lui lança au passage :

— Je rentre chez moi, Monsieur Solide.

Le Solide marmonna quelques paroles incompréhensibles. Penché sur son travail, il s’activait à quelque tâche absurde et ne perçut pas qu’il se passait quelque chose de grave.

Si les Solides sont aussi remarquables, puissants et intelligents qu’on le dit, pensa Tritt, comment peuvent-ils, en certaines occasions, se montrer aussi stupides ?

Chapitre 3 a

Dua se surprit à se diriger vers les cavernes des Solides. D’une part parce qu’elle ne pouvait rien faire de mieux maintenant que le soleil s’était couché, et de l’autre parce qu’elle désirait retourner chez elle le plus tard possible afin de se soustraire aux sollicitations de Tritt et aux suggestions mi-gênées mi-résignées d’Odeen. Il y avait aussi le fait que les Solides exerçaient sur elle un étrange attrait.

Elle éprouvait ce sentiment depuis longtemps, en fait depuis sa petite enfance, et elle avait renoncé à se persuader du contraire. Les Émotionnelles n’étaient pas censées éprouver cette attirance. Cela leur arrivait pendant leur enfance – Dua avait maintenant assez d’expérience pour s’en rendre compte – mais elles ne tardaient pas à s’y soustraire, et si ce n’était pas le cas on les y encourageait fortement.

Dua, même sortie de l’enfance, avait continué avec obstination à s’intéresser au monde, au Soleil, aux cavernes, à tout, en somme ; et son Parental lui dit un jour :

— Quelle drôle de petite fille tu fais, Dua ! Tu es vraiment une étrange petite médiane. Je me demande ce qu’il adviendra de toi.

Au début, elle ne comprit pas ce qu’il y avait d’étrange et de curieux à vouloir comprendre toutes choses. Puis elle s’aperçut bien vite que son Parental était incapable de répondre à ses questions. Elle s’adressa alors à son père-de-gauche, qui ne fit pas montre, comme son Parental, d’un étonnement attendri. Bien au contraire, il lui lança, en la foudroyant du regard :

— Pourquoi me poses-tu de telles questions, Dua ?

Elle s’enfuit, effrayée, et s’abstint désormais de le questionner.

Puis un jour une Émotionnelle de son âge la traita d’« Emgauche », parce qu’elle venait de dire – elle ne se rappelait pas exactement quoi – une chose qui lui paraissait toute naturelle. Dua, ulcérée sans bien savoir pourquoi, demanda à son frère-de-gauche, beaucoup plus âgé qu’elle, ce qu’était une « Emgauche ». Visiblement gêné il éluda et se contenta de marmonner : « Je n’en sais rien », alors que visiblement il le savait.

Après mûres réflexions Dua se rendit auprès de son Parental et lui demanda :

— Suis-je une Emgauche, Daddy ?

— Qui t’a appelée ainsi, Dua ? lui demanda-t-il. Tu ne dois pas répéter des mots pareils.

Elle alla se coller contre lui, réfléchit encore un moment, puis lui demanda :

— C’est quelque chose de vilain ?

— Cela te passera, fit-il, et il s’enfla légèrement pour la faire rebondir et vibrer comme une balle, jeu qu’elle aimait tout spécialement.

Mais elle ne se laissa pas prendre à ce jeu car son Parental avait, lui aussi, éludé la question. Elle s’éloigna pensive. Il lui avait dit : « Cela te passera. » Elle avait donc quelque chose, mais quoi ?

À ce moment déjà elle comptait peu de véritables amies parmi les Émotionnelles. Elles aimaient à chuchoter et à glousser alors que Dua préférait effleurer la surface des roches et jouir de leur rugosité. Certaines médianes se montraient cependant plus amicales et moins taquines, telle cette Dorai, par exemple, qui, tout aussi sotte que les autres, bavardait parfois de façon amusante. (Dorai forma par la suite une triade avec le frère-de-droite de Dua et un jeune flanc-gauche venu d’une autre caverne et que Dua n’aimait guère. Dorai conçut presque immédiatement un bébé-gauche, puis un bébé-droit et peu de temps après une petite médiane. Elle était devenue si épaisse et si dense que sa triade semblait comporter deux Parentals et Dua se demandait parfois comment ils arrivaient encore à s’interpénétrer… ce qui n’empêchait pas Tritt de lui rappeler à longueur de journée, et intentionnellement, la magnifique triade qu’avait aidé à constituer Dorai.)

Un jour qu’elles étaient seules toutes les deux Dua murmura :

— Dorai, sais-tu ce qu’est une Emgauche ?

Dorai gloussa, se fit petite comme pour passer inaperçue, et dit enfin :

— C’est une Émotionnelle qui agit comme un Rationnel. Tu vois ce que je veux dire. Comme un flanc-gauche. Tu y es ? Une Émotionnelle-gauche. Une Emgauche. Tu « piges ? »

Dua « pigea ». La chose une fois expliquée était d’une telle évidence qu’elle se demanda comment elle ne l’avait pas comprise d’elle-même. Elle n’en demanda pas moins :

— Comment le sais-tu ?

— Des filles plus âgées que nous me l’ont dit. – Dorai se tortilla d’une manière que Dua trouva déplaisante, puis elle ajouta : C’est inconvenant.

— Pourquoi ?

— Parce que c’est inconvenant. Les Émotionnelles ne doivent pas se conduire comme des Rationnelles.

— Mais encore une fois, pourquoi ? fit Dua qui jusque-là n’avait même pas envisagé cette possibilité.

Parce que ! Tu veux que je t’apprenne d’autres choses inconvenantes ?

— Quoi donc ? fit Dua, intriguée.

Sans dire un mot Dorai se gonfla, s’épandit et vint se frotter contre Dua qui prise par surprise n’eut pas le temps de se rétracter et qui, indignée, s’écarta en s’exclamant :

— Ah ! non, ne fais pas ça !

— Il existe encore d’autres choses inconvenantes. Comme de pénétrer la roche, par exemple.

— Pénétrer la roche, c’est impossible, affirma Dua.

C’était stupide de sa part de répondre ainsi car que de fois elle avait pris plaisir à y pénétrer légèrement ! Mais agacée par les ricanements de Dorai, elle se révolta et nia l’évidence.

— Oui, c’est possible. Cela s’appelle même du frotti-frotta rocheux. Rien de plus aisé pour les Émotionnelles. Flancs-gauches et flancs-droits le pratiquent tout enfants. En grandissant ils font du frottis l’un contre l’autre.

— Je n’en crois rien. Tu fabules.

— Je te dis qu’ils le font tous. Tu connais Dimit ?

— Non.

— Mais si, tu la connais. C’est cette fille qui a un bord épais et qui habite la caverne C.

— Celle qui se déplace de façon si comique ?

— Oui, justement à cause de son bord épais. Une fois elle s’est presque entièrement enfoncée dans la roche, à l’exception de son bord épais. Elle a fait ça devant son frère-de-gauche. Il a été le raconter à leur Parental, et qu’est-ce qu’elle a pris ! Elle n’a jamais recommencé.

Dua la quitta, toute remuée. De ce jour, et pendant longtemps, elle évita Dorai et elles ne redevinrent jamais vraiment amies, mais la curiosité de Dua était éveillée.

Sa curiosité ? Et pourquoi ne pas dire franchement son côté Émotionnelle-gauche ?

Un jour, après s’être assurée que son Parental ne se trouvait pas dans les parages, elle pénétra lentement dans une roche. C’était la première fois, depuis sa petite enfance, qu’elle se livrait à ce jeu et elle ne se rappelait pas s’y être enfoncée aussi profondément. Elle en ressentit une sensation de chaleur et un très vif plaisir, mais en émergeant il lui sembla que tous allaient deviner ce qu’elle venait de faire, comme si la roche avait laissé sur elle une souillure.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les dieux eux-mêmes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les dieux eux-mêmes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les dieux eux-mêmes»

Обсуждение, отзывы о книге «Les dieux eux-mêmes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x