John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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— Je vois le tableau. Alors Mandy était sans doute la dernière opératrice qui me restait.

— En un sens », confirma le G.O. « Elle a absorbé une drogue à tous coups fatale, mais qui va lui procurer six heures de plaisir pur.

— Tant mieux pour elle. »

Bill ne nous avait pas entendus. Il regardait le ciel. J’utilise le mot ciel au sens figuré ; il était au-dessus de nos têtes, donc ce devait être le ciel. Mais je sais qu’il n’avait rien de commun avec ce qu’il avait l’habitude de voir en levant les yeux.

« On peut dire que vous avez fait un sacré gâchis », remarqua-t-il.

Je n’en croyais pas mes oreilles.

« Nous ? Nous avons fait un sacré gâchis ? Tu ne vas quand même pas croire que c’est nous qui sommes arrivés à un tel résultat !

— Alors, comment cela s’est-il produit ?

— Ça a commencé du temps de ton arrière-grand-père avec la révolution industrielle. Mais c’est vous, bande d’innommables fils de pute, vous et votre putain de génération qui avez réellement donné le signal. Vous avez vraiment cru, qu’il n’y aurait jamais de guerre nucléaire ? Il y en a eu dix-neuf. Dix-neuf. Vous avez vraiment cru que les stocks de gaz asphyxiant resteraient bien tranquilles, que personne ne les utiliserait ?

— Du calme, Louise », dit Sherman.

Tu parles.

« C.B.N, c’était votre terme : Chimique, Biologique, Nucléaire. Vous bâtissiez des plans comme si le monde pouvait y survivre, comme si c’était simplement une autre guerre qu’on pouvait gagner. Eh bien merde, on a peut-être tenu un bout de temps, mais voilà où on en est.

« Les pestes, ça a vraiment été le bouquet. Ajoute des microbes élevés en laboratoire à un niveau élevé de radiation et ce que t’obtiens, c’est des germes capables de muter bougrement plus vite que nous. On a fait de notre mieux. On s’est battus avec tout ce qu’on avait. Mais vos arrière-petits-enfants en sont venus à la guerre génétique. Si bien qu’aujourd’hui la peste fait partie intégrante de nos gènes. On peut lutter contre tant qu’on veut. Elle continue d’évoluer. Tu croyais peut-être qu’on avait initié le Projet de la Porte pour s’amuser ? Tu ne vois donc pas ce que c’est ; c’est notre planche de salut, un ultime effort désespéré pour sauvegarder quelque chose de la race humaine. Et ça ne va même pas marcher.

— Ça va marcher, Louise, dit Sherman.

— D’accord, Sherman. Voilà la grande question. Le moment est venu de me dire les dernières choses que tu tiens encore secrètes ou sinon, je rends mon tablier et je laisse votre bande de zombis se dépatouiller avec l’univers à partir de maintenant. Alors, comment ça se goupille pour marcher ?

— Tu te rappelles que j’avais parlé de perspective ?

— Je me rappelle.

— Que Bill se croit dans l’avenir alors qu’en réalité il est dans le présent, au même titre que toi et moi.

— Tu ne m’apprends rien de neuf.

— La réponse est simple. Tous les gens que nous avons recueillis, nous allons les expédier dans l’avenir. »

J’ouvris la bouche pour répondre. Je fus incapable d’aller plus loin.

« C’est stupide », parvins-je enfin à articuler, « la Porte n’ira pas dans l’avenir.

— Pas tout à fait exact, intervint le G.O. La Porte existe dans l’avenir. Elle emporte bien les gens dans le futur chaque fois qu’elle récupère l’une de nos équipes d’escamotage.

— Ouais, mais on m’avait dit qu’on ne pouvait pas aller de l’avant en partant d’ici. De l’instant présent.

— C’est presque vrai, dit le G.O. Envoyer quoi que ce soit plus loin dans le temps détruirait la Porte. Certains effets secondaires du processus détruiraient également cette cité en laissant à la surface du sol un cratère de trente kilomètres de profondeur. En d’autres termes, le voyage depuis un présent arbitraire vers un futur théorique est une opération qui ne pourrait s’effectuer qu’une seule fois, puisque la Porte n’existerait plus après le voyage.

— C’est bien ce que je disais. On ne peut pas…»

Et je m’interrompis. S’il y avait existé une constante dans mon existence, c’était bien la Porte. Les générations passées avaient pu parler de l’immuabilité des étoiles dans le ciel, ou de la régularité des levers de soleil. J’avais bien moins confiance en ces phénomènes qu’en la pérennité de la Porte.

« Nous n’en avons plus besoin », dit le G.O.

Un voyage. Un vachté de grand voyage dans l’avenir.

« T’as intérêt à viser loin.

— Sans aucun doute », me répondit le G.O.

Les dernières vingt-quatre heures furent consacrées à quelques détails de procédure. Il fallut également faire montre de persuasion. Et je ne sais toujours pas si on ne m’a pas bourré le mou avec des histoires.

Pourquoi le paradoxe ne va-t-il pas malgré tout les annihiler, même s’ils s’en vont un million d’années dans l’avenir ? Tous ces bons blaireaux endormis seront bien toujours le résultat d’opérations qui, à cause même du paradoxe, n’ont jamais eu lieu, pas vrai ?

Pas du tout, dit le G.O. Pas si nous allons suffisamment loin dans l’avenir. L’élasticité du flux temporel est plus grande que nous ne l’avions cru. Cinquante mille ans, c’est un clin d’œil en comparaison du voyage qu’envisageait le G.O. Les choses finiraient par se tasser et tout serait comme si les blaireaux avaient émergé d’un univers différent.

Je me demandais depuis combien de temps le G.O. était au courant – si effectivement il le savait – et pourquoi il n’en avait rien dit jusque-là. À ce moment, je me défiais pratiquement de tout. Tout ce que je voulais au monde, c’était dire un gentil bonsoir, et voilà que le G.O. nous racontait qu’on avait encore une chance.

Et il demeurait monumentalement inexplicite sur cette question. « Je sais », disait-il sans qu’on pût rien en tirer de plus.

Je voulais savoir comment on allait faire franchir la Porte à deux cent mille blaireaux endormis dans le bref délai imparti. Le G.O. expliqua qu’on n’avait qu’à les embarquer à bord de la Nef. Il avait d’ailleurs déjà commencé. Si le vaisseau était incapable d’atteindre une étoile lointaine, comme prévu initialement, il était certes en mesure de survoler la cité. Tout ce qu’il avait à faire, c’était de s’engouffrer à travers la Porte et de ressortir à l’autre bout, trois ou quatre millions d’années dans le futur. Là, tous les blaireaux seraient réveillés et ils auraient tout loisir de se défoncer à créer un monde qui ne s’autodétruise pas au bout de deux millénaires. C’était si chouette. Si simple. Pourquoi avais-je donc l’impression qu’on me blousait ?

Bill Smith, c’était encore un autre problème. Il avait plongé dans ce projet délirant avec tout son cœur et bientôt parlait de tout ce qu’« on » ferait dès qu’« on » serait arrivés. Le pauvre ringard croyait vraiment que je pourrais le suivre.

Bah, pourquoi lui gâcher son plaisir ? Je n’étais pas pressée de lui révéler la gravité de mon mal, lui révéler que ce qu’il voyait n’était qu’une seconde peau, et que j’étais le symbole de mon époque : étiolée, pitoyable, au bout du rouleau. Je me retrouvai donc à l’assurer que lorsque viendrait l’heure d’embarquer, je serais bien à ses côtés, prête à filer – zou – dans l’avenir avec tous les autres blaireaux.

Je n’en avais pas la moindre intention. Vient un temps où il faut savoir tirer le rideau. S’ils trouvaient un monde où ils pourraient vivre, à des millions d’années au bout de la route, ce monde-là me tuerait. J’ai besoin de quantité de choses qui sont des poisons pour les vigoureux salopards que j’ai passé ma vie à sauver. Je pourrais tenir un an peut-être, dans un tel environnement, mais quel intérêt ? Bill se croyait amoureux de moi, incapable de partir sans moi, mais moi j’avais des doutes. Qu’il ait l’occasion de me voir réellement – telle que je suis – et il en reviendrait vite.

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