John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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Sherman dit que nous devions retourner pour interrompre la rencontre entre Smith et Mayer. Et qu’il fallait leur faire tout un putain de cinéma.

Eh bien, on aurait pu en remontrer à P. T. Barnum.

La Porte provoque souvent quantité de phénomènes bizarres, localement, quand elle débouche dans le passé. Il existe trois douzaines de dispositifs destinés à annuler ces effets quand on a envie d’arriver, mettons, au beau milieu de la salle de lecture d’une bibliothèque. Sherman avait demandé à Lawrence de tous les déconnecter, avec pour résultat que si nous avions prévu de débarquer à Times Square le soir du nouvel an, on aurait été les plus bruyants du patelin. Et pour faire bonne mesure, on leur avait rajouté un bon paquet d’effets spéciaux, histoire de les rendre nerveux.

À partir de là, j’improvisai. Je crois que même Sherman a dû être surpris quand je le fis passer pour une machine à torturer ambulante. Mais enfin, les surprises ne devaient pas manquer cette nuit-là. Moi par exemple, j’avais parfaitement cru qu’il était important de récupérer le paralyseur entier. Mais Sherman pensait différemment.

« Tu ne m’as pas dit toute la vérité », lui dis-je, sitôt la Porte franchie.

« Je t’ai dit ce que je savais, répondit-il. Maintenant, nous revenons à ma position de repli. Et entre-temps, nos amis semblent quelque peu souffrir de désorientation. »

Il avait raison. Tant Bill Smith que Mayer semblaient assommés. Je crus que Mayer allait être malade.

On ne peut pas y faire grand-chose. Soit ils passaient le cap, soit ils devenaient fous. Il ne nous fallut pas longtemps pour être certains qu’ils s’en tireraient. Quand j’estimai Mayer en état de me comprendre, je m’agenouillai à côté de lui et fixai mon bonhomme :

« Okay. Faut-il vous amener votre fille ici ou bien allez-vous me dire ce que j’ai besoin de savoir. Permettez-moi de vous rappeler que nous n’avons plus beaucoup de temps pour monter une opération quel que soit le lieu ou l’époque que vous m’indiquerez. »

Il semblait dubitatif, mais encore légèrement ahuri. « Vous ne me renverriez pas ?

— Quel intérêt ? Sherman dit qu’il a de toute manière encore un atout dans sa manche, mais je veux retourner chercher le reste de ce paralyseur.

— Ce n’est pas nécessaire.

— Pourquoi ça ?

— Parce que je ne l’ai jamais eu. L’homme qui me l’avait vendu avait déjà vidé la machine.

— Qu’est-ce qu’il a fait de l’intérieur ? »

Mayer avait l’air nerveux. Je ne l’en blâme pas. Le plus clair de ma démonstration dans son bureau avait été du flan, mais je crois qu’il en avait avalé au moins une partie et je veux bien être pendue si en ce moment même je n’avais pas l’air dangereux.

« Le type était un artisan. Il tenait une boutique de souvenirs au bord de la nationale, où il vendait de l’argenterie, des bijoux. Il m’avoua que lorsque le… le paralyseur avait cessé de produire ses agréables picotements, il l’avait démantelé et monté les fragments qui lui paraissaient les plus intéressants dans des boucles de ceinturon ou bien des bagues. »

Il s’écarta légèrement de moi. Je ne lui en veux pas. Je savais que je devais prendre le parti soit de l’assommer, soit d’en rire.

« J’ai seulement dit que je savais où il était. Je le sais : il est éparpillé sur tout le continent. Et totalement inoffensif. »

Je ris.

« Doc, lui dis-je. Vous venez à l’instant de fermer la division des opérations du Projet de la Porte. Je suis au chômage. »

L’heure me semblait venue de mourir.

Ce n’était pas le cas, pas encore tout à fait. Mais je commençai d’y songer.

Il y avait d’abord eu le problème de la fille de Mayer, et ma promesse. Je pressai le bouton d’alarme sur la console de Lawrence. Durant un instant, rien ne se produisit. Puis j’entendis une voix lasse.

« Mouais, qu’est-ce que c’est, bordel ?

— Mandy, c’est toi ?

— Qui d’autre, bordel ? Qui d’autre pourrait bien rester planté dans cette putain de salle de préparation en compagnie de trois cadavres bougrement plus heureux que moi, rien que pour le cas (fort hypothétique) où mon intrépide chef aurait besoin de moi, quand je pourrais être en route pour le pays des rêves depuis des heures ?

« Tiens, justement, combien qu’il nous en reste, d’heures ?

— Mandy, tu es ivre à ton poste ?

— Ivre, ivre ! Est-ce que l’ours va chier dans le bois ? Est-ce que…

— Ça va, ça va, Mandy. Il reste dans les vingt-quatre heures avant qu’on disparaisse soudain sans douleur. Es-tu encore à ton poste ? Ou as-tu démissionné ? »

Je crus bien qu’elle s’était endormie. Puis elle reparla :

« Qu’est-ce que tu veux ?

— J’ai avec moi un blaireau qui a envie de revoir sa fille. Elle est au frigo. Je vais demander au G.O. de la réchauffer si tu veux bien le conduire là-bas. »

Mandy Djakarta, la fille la plus dure que j’aie jamais connue, fondit en larmes.

Elle sanglota : « Seigneur, moi qui adore les fins heureuses. »

Mandy apparut bientôt pour emmener Mayer. Je restai avec Smith, Lawrence, Sherman et Martin Coventry, entré avec Mandy. Bill reluqua Lawrence, l’ultime survivant des gnomes de l’équipe de contrôle. Je ne voyais pas où était le problème puis je le vis avec le regard du XXe siècle de Smith et compris que Bill était révulsé par l’aspect de Lawrence. Ce dernier l’ignorait totalement, ne daignant même pas reconnaître son existence. Une seconde, je me sentis plus proche de Lawrence que je ne l’avais jamais été depuis… depuis qu’il était parti en morceaux et s’était retrouvé lié à sa console. Qui était ce ringard de vingtième pour venir nous juger ? En même temps, je m’identifiais à Bill. Je ressentais la même chose que lui, j’avais ressenti la même chose toute ma vie. C’est toi d’ici un an ou deux, Louise.

Au moins, je n’aurais plus à affronter ça.

« Auras-tu encore besoin de moi pour autre chose, Louise ? » demanda Lawrence. Le sous-entendu était clair. J’étais sur le point de lui dire d’y aller et de se débrancher.

« Un bref instant, encore, Lawrence, s’il vous plaît, dit Sherman.

— D’accord, mais je vous préviens : à dix minutes du bouquet final, je vous tire ma révérence. J’y ai pas mal réfléchi et j’ai décidé que je préférais mourir plutôt que… je ne sais quoi. Mieux vaut vivre et mourir que ne pas avoir vécu du tout. Ça vous paraît se tenir, Sherman ?

— Certes. Et je respecte votre décision. Mais faites-moi encore confiance. »

Bill avait beaucoup toussé. C’était miracle qu’il ne crache pas le sang. Il était resté une heure à respirer notre air avant que Martin n’arrive avec un masque à oxygène.

Sherman nous conduisit tous les quatre au balcon qui dominait le cimetière d’épaves. Bill contempla les détritus de nos opérations ; on voyait sans peine qu’il était impressionné.

« Le choix de Lawrence a eu du succès, m’informa Martin. Je crois avoir eu le mandat le plus court qu’ai jamais vu le Conseil qui était déjà pourtant connu pour son caractère fugitif. Ils sont tous morts.

— Même Phoenix.

— Même lui. En un sens, je suppose qu’à présent, c’est moi le Conseil.

— Ça devrait simplifier les choses… Eh, au fait, combien de gens reste-t-il en tout ? »

Sherman prit un air pensif, ce qui signifiait qu’il s’interfaçait avec le go. Le G.O. répondit pour lui, d’une voix jaillie de nulle part – ce qui fit sursauter Bill.

« Sans compter les trois cents millions de légumes qui sont techniquement vivants et les deux cent mille blaireaux en animation suspendue… la population de la Terre s’élève actuellement à deux cent neuf individus. Rectification : deux cent huit… – rectification : deux cent sept.

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