John Varley - Millénium

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Au-dessus d’Oakland, en Californie, un DC-10 et un 747 entrent en collision : c’est la plus grande catastrophe de l’histoire de l’aviation.
Dans les siècles des siècles, une équipe de voyageurs du temps s’apprête à remonter dans le passé pour kidnapper ces gens promis à une mort inéluctable mais qui, si l’on prenait la peine de les consulter, préféreraient peut-être ce triste destin é l’avenir radieux qu’on leur prépare.
Elle : superbe (quoique complètement en toc), elle dirige le commando chargé de ce détournement. Lui : alcoolo (mais séduisant), il dirige l’enquête officielle sur les lieux du désastre, Ils vont se rencontrer au détour du temps… et du destin. Mais qui est le marionnettiste cynique et narquois qui tire les ficelles cachées et mène où bon lui semble cette histoire — notre Histoire ?

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— Est-ce une menace ? demanda Mayer.

— Prenez-le comme vous voudrez. Vous détenez une chose que je voudrais…»

J’intervins : « Êtes-vous vraiment du Maryland ? »

Elle me regarda et je crus dans ses yeux discerner une certaine sympathie. C’est du moins ce que j’espérais. Elle était entrée dans ma vie et l’avait laissée en ruine. Ça aurait été sympa qu’elle en conçoive un minimum de remords.

« Mes ancêtres le sont. Vous êtes sans doute l’un de mes arrière-grands-oncles ou je ne sais quoi, à quinze mille générations d’écart. Mais à ce moment-là, la race n’avait pas encore commencé à se différencier en plusieurs…» Elle détourna les yeux et se massa le front.

« Mais là n’est pas le problème, poursuivit-elle, et elle se tourna vers Mayer.

« Vous détenez quelque chose que je veux. Une chose qu’il me faut absolument. Et que j’ai bien l’intention de récupérer.

— Je ne vois pas de quoi vous voulez parler, dit Mayer.

— Vous mentez. Sherman, où est-il ?

— Je ne sais pas, Louise », dit le robot, d’une voix plus profonde et plus menaçante que lorsqu’il nous avait salués. « Je ne détecte rien.

— Eh bien, sonde la pièce. »

S’il la « sonda », il le fit fort vite. Sans un poil d’hésitation, il désigna le manteau de la cheminée couverte de photographies encadrées.

« Il y a un coffre caché derrière le cadre central. »

Louise se leva, pointa le doigt vers la photo. Le cadre bascula sur ses charnières. Elle fit quelques mouvements compliqués et je vis les boutons tourner dans un sens et dans l’autre puis la porte du coffre s’ouvrir à la volée.

« Comment avez-vous fait ça ?

— Par magie », me répondit-elle. Elle s’approcha du coffre et entreprit d’en répandre au sol le contenu. Mayer fit un pas dans sa direction ; Sherman émit un bruit de raclement de gorge et brandis un doigt menaçant. Ce fut assez pour Mayer ; j’aurais sans doute réagi de même. Le bonhomme était imposant.

Pièces d’or et titres en bourse furent bientôt éparpillés aux pieds de Louise. Elle sortit un vieux Colt 45 d’ordonnance et le lança à Sherman qui le réduisit en petits morceaux. Je veux dire qu’il balança le chargeur à un bon kilomètre au loin dans les ténèbres puis frotta l’arme entre ses mains jusqu’à ce qu’elle soit réduite en une pluie de copeaux métalliques. Je sentis une goutte de sueur me glisser le long du dos.

« Il n’est pas ici », dit-elle en retournant à sa chaise, mais sans s’asseoir. « Va-t-il falloir démonter cette maison pierre par pierre ?

— Si vous n’avez pas d’autre solution », dit Mayer. Je devais lui reconnaître ça : le bonhomme n’avait pas l’air effrayé. Il demeurait impavide.

« Il se trouve dans son bureau », dit Sherman et je vis les traits de Mayer se décomposer. Encore leur magie, je suppose. Il n’y avait pas trace de doute dans la voix de Sherman.

« Le bureau est verrouillé, dit Mayer. Et je n’ai pas la clé.

— On n’a pas le temps de jouer, docteur, fit Louise. Sherman, ouvre-le. »

Sherman contourna le bureau.

« Excusez-moi », dit-il à Mayer en l’écartant doucement. Puis il considéra le terminal d’ordinateur. Quelque chose parut le faire hésiter. Puis il haussa les épaules.

« Excuse-moi », dit-il au terminal et il le saisit et le déposa délicatement par terre. Je crois avoir surpris Louise étouffer un rire ; et ma foi, j’ai bien failli rire moi aussi. Heureusement que je me suis retenu. Ça aurait fait hystérique – surtout quand Sherman était en train d’ouvrir le bureau : il agrippa le plateau et l’ôta comme s’il s’était agi du couvercle d’une boîte en carton, révélant les trois tiroirs du dessus – avec dans celui du milieu, un objet qui m’apparut terriblement familier.

Je hurlai : « Vous l’aviez ! Vous l’aviez dans votre bureau depuis le début et vous m’avez fait répéter et répéter cette putain d’histoire…»

Les mots me manquaient. J’oubliai Louise et son déguisement de commando, j’oubliai Sherman le blindé androïde, j’oubliai tout sauf le paralyseur que Louise m’avait volé cette nuit et qu’elle sortait à présent d’un tiroir du bureau de Mayer.

« Ne sois pas stupide, Bill, dit-elle. C’en est un autre. Celui-là n’est même pas noirci. Jette un œil toi-même. » Elle me le lança.

Je l’examinai. Elle avait raison. Celui-ci était intact. Je le retournai entre mes mains, remarquai la position de la détente et d’un petit interrupteur sur le côté. Je me rendis soudain compte que je détenais une arme redoutable. Je levai les yeux vers Louise et un paralyseur se matérialisa dans sa main, braqué droit sur mon front. À un moment, il était dans l’étui sur sa hanche, et l’instant d’après dans sa main.

« Tu ne me tirerais quand même pas dessus, Louise, non ? »

Elle me regarda d’un drôle d’air, me fit un drôle de sourire, et l’arme était de retour dans sa gaine. Cette fois, j’avais entendu comme un froissement, mais je ne l’avais toujours pas vue faire.

« Tu as raison », dit-elle, et elle se retourna : « Sherman, s’il tente de faire l’idiot, tire, mais sans tuer.

— D’accord. »

Autant pour l’amour éternel. Et je n’étais pas idiot : je déposai le paralyseur sur les décombres du bureau de Mayer et regagnai mon siège. Louise se rasseyait déjà, mais j’étais personnellement trop agité pour m’asseoir.

Louise avait posé les coudes sur les bras du fauteuil et se massait le front du bout des doigts. Elle semblait très lasse. Quand elle parla, ce fut sans lever les yeux.

« Sherman, il y a quelque chose qui cloche avec ce paralyseur. Veux-tu y jeter un œil ? »

Le robot le ramassa, le retourna entre ses mains, puis, par une manipulation mystérieuse, le fit s’ouvrir en deux. Il n’y avait rien à l’intérieur : une coque de plastique vide.

« Je trouvais bien qu’il avait l’air léger », observa-t-elle lorsqu’il le lui montra. Elle regarda Mayer. « Docteur Mayer, je veux savoir…

— J’aime mieux qu’on ne m’appelle pas docteur…

— Docteur Mayer », répéta Louise, à dessein, « ce paralyseur m’appartient. Il a été perdu par l’un des nôtres. J’aimerais savoir où vous l’avez trouvé.

— Où l’avez-vous perdu ?

— C’est moi qui pose les questions, ici.

— Et peut-être que moi je n’y réponds pas. »

Soupir de Louise. « Épargnez-nous les répliques mélodramatiques, voulez-vous, docteur ?

— C’est valable des deux côtés », dit Mayer. Je le regardai de nouveau. Extérieurement, il était calme, mais je voyais bien à présent qu’en réalité il fulminait. Je suppose que j’aurais été comme lui si l’on avait tout juste bousillé mon bureau. D’un autre côté, il y avait Sherman et je trouvais que Mayer jouait un jeu fort dangereux.

« J’ai perdu le paralyseur il y a une semaine environ, dit Louise, en 1955.

— Et moi je l’ai trouvé il y a trente ans. En 1955 également. »

Louise regarda Sherman.

« Je pense qu’il ment », dit le robot. Louise acquiesça, mais lui fit signe de s’approcher de Mayer. Lorsqu’il obtempéra, Mayer perdit une partie de sa contenance.

« Vous allez me torturer ?

— Tout dépend du degré de mélodrame que vous recherchez. »

Mayer recula involontairement lorsque Sherman lui saisit le bras. Le robot lui enserra le poignet avec sa grosse patte métallique puis attendit, simplement, sans bouger.

« L’avez-vous découvert vous-même ? demanda Louise.

— Oui », dit Mayer. Sherman hocha la tête.

« Qui l’a trouvé ? »

Mayer baissa les yeux sur la main de Sherman – moi aussi, et j’aurais juré que la même pensée nous vint en même temps : un polygraphe . Ou son équivalent de l’avenir lointain qui, j’étais prêt à le parier, surpassait celui auquel j’avais été soumis naguère.

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