John Barnes - La mère des tempêtes

Здесь есть возможность читать онлайн «John Barnes - La mère des tempêtes» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 2001, ISBN: 2001, Издательство: Livre de Poche, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

La mère des tempêtes: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «La mère des tempêtes»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Un début de guerre nucléaire libère dans l’atmosphère d’immenses volumes de méthane enfoui sous les fonds marins polaires. Or le méthane est un gaz à effet de serre.
Il va faire chaud, partout sur la planète déjà torride, l’été prochain, en 2028. Des ouragans gigantesques vont parcourir les océans, se transformer en tornades au-dessus des continents, faire naître des vents supersoniques et soulever des marées de tempête de cent mètres de haut.
Et autant de passions humaines, de l’amour à la panique.
John Barnes réunit, dans ce somptueux roman-catastrophe, une science approfondie de la météorologie et de l’écologie, un sens aigu du suspense et un talent impressionnant qui lui permet de dresser le tableau d’une planète entière balayée par la mère des tempêtes. Au-delà d’une fiction, Barnes nous prévient de ce qui nous attend, sur une Terre déjà menacée par le réchauffement planétaire.

La mère des tempêtes — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «La mère des tempêtes», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Mais tout cela n’est rien comparé aux effets des jets d’écoulement de ce nouvel ouragan. Celui-ci absorbe l’eau de mer tel un gigantesque aspirateur, accroissant la quantité d’énergie où il puise sa force, et, en l’espace de neuf heures, il déverse plus de deux cent cinquante mille tonnes d’eau par kilomètre carré – l’équivalent de vingt-cinq centimètres d’eau de pluie – sur l’est des États-Unis ; puis il change soudain de direction et traverse l’Atlantique en un éclair pour s’attaquer à l’Europe – trois jours plus tard, on assistera à des ondées d’eau salée jusque dans le Kazakhstan.

Le Mississippi se retrouve aussi large que le lac Érié ; la James River emporte vers l’océan toute la ville de Richmond, et les ruines du monument de Washington se retrouvent englouties sous vingt mètres d’eau.

À Georgetown, les débris encore fumants du domicile de Harris Diem sont emportés par le courant. Comme on n’avait pas encore évacué le cadavre calciné de Randy Householder, ce qui reste de lui file vers l’Atlantique en même temps que le dernier souvenir de sa fille violée et assassinée.

Même dans ses rêves les plus fous, Diem n’avait pas osé espérer que ses turpitudes puissent demeurer ignorées. Mais quatorze ans après sa mort misérable, c’est comme si Kimbie Dee Householder n’avait jamais existé.

Karen s’en veut toujours de céder à cette tentation, mais voilà que ça la reprend… elle se demande ce que Mary Ann ferait à sa place. Décidément, la vie est une drôle de loterie… les cheveux de Karen ne supportaient pas bien les injections, ses hanches étaient un tout petit peu trop larges, si bien que Passionet ne l’a pas sélectionnée.

Résultat : pendant que Synthi Venture se prélasse au soleil du Mexique avec un garçon beau comme un dieu, Karen est coincée dans la tour de la chaîne Dance – l’immeuble le plus haut des États-Unis, si vaste que Herald Square lui sert de patio – et contemple cette fourmilière agitée qu’est devenue l’île de Manhattan.

L’averse d’eau salée est si violente que le technicien d’entretien a détourné les gouttières sur le tout-à-l’égout. Comme il l’a expliqué aux occupants, le bâtiment – qui rend quatre-vingts étages au World Trade Center – est trop grand pour que la pesanteur suffise à y assurer l’écoulement des eaux, si bien que chacun de ses niveaux est muni d’une pompe. La plupart des deux cent cinquante mille personnes qui y travaillent étant absentes, il a pu se débrouiller pour que la pluie qui s’accumulait sur le toit et les terrasses soit canalisée jusqu’aux sous-sols, où elle est alors évacuée vers les égouts.

La chaîne Dance n’occupait que les quinze étages supérieurs et, en dépit de ses structures renforcées, l’immeuble oscillait tellement par vent fort que le studio du Toit du monde était le plus souvent inutilisable.

Karen a eu la chance de se voir attribuer un des microstudios – lire « placard à balais » – du bâtiment et, comme elle travaillait au 81e étage, elle effectuait ses trajets boulot-dodo en ascenseur. Elle n’a nulle part où aller, et le concierge de l’immeuble – un type costaud du nom de Johnny Wendt – a déclaré aux occupants qu’ils seraient plus en sécurité dedans que dehors. Ils sont un bon millier, répartis entre les 40e et 50e étages, assez haut pour ne pas être noyés et – avec un peu de pot – assez bas pour ne pas être emportés par le vent.

Ce n’est pas terrible, mais c’est mieux que d’être dehors par les temps qui courent. Les rues grouillent de piétons et d’automobilistes et, pour autant que l’on puisse en juger étant donné la faible visibilité, aucun d’eux ne semble en mesure de fuir où que ce soit. Johnny a placé des panneaux pour inviter les gens à se réfugier dans l’immeuble – il y a encore de la place dans les cafétérias, dans les boutiques et dans les trois hôtels –, mais les gens semblent pressés de quitter la ville, à moins qu’ils ne se méfient d’un immeuble aussi haut.

— Les imbéciles, dit une voix derrière elle.

Elle se retourne et aperçoit Johnny dans le couloir, la chemise trempée et le bleu de travail plus sale que d’ordinaire.

— Au moins mes gars n’ont pas cédé à la panique, poursuit-il. Ils savent que ce bâtiment est aussi stable qu’une petite montagne. Si ces crétins acceptaient de nous rejoindre, je suis sûr qu’on pourrait en sauver au moins dix mille.

Il considère Karen quelques instants, puis dit :

— APDP. Quatre-vingt-unième étage. Troisième bureau à droite.

— Exact, dit Karen en baissant les yeux.

Ces temps-ci, elle se sent tout intimidée quand quelqu’un la remarque ; elle a bien changé depuis qu’elle passait des auditions et fréquentait des acteurs. Peut-être en mal…

— Je suppose que vous êtes assez intelligente pour vous écarter des fenêtres si le vent fait des siennes, mais nous pouvons supporter jusqu’à trente beauforts et la tempête n’est pas censée arriver jusqu’ici. Le danger, c’est la Hudson River.

Il y a déjà trente centimètres d’eau dans les rues et Karen ne peut s’empêcher de frissonner.

— Est-ce que le bâtiment tiendra le coup ?

— Il faudra bien. J’ai une chaîne musique-vidéo toute neuve chez moi et je n’ai pas fini de la payer. Le fabricant serait furieux s’il lui arrivait quelque chose.

Si elle laisse échapper un rire, ce n’est pas parce que cette remarque est comique mais parce que Johnny est un brave homme qui essaie de la rassurer. Il fait quelques pas vers elle et considère la rue à son tour.

— Regardez-les. Ils n’ont donc aucune jugeote ? Jamais ils n’auront le temps de sortir de l’île. La marée de tempête est déjà en train de remonter le fleuve.

— L’eau va beaucoup monter ?

— De trente mètres environ. C’est ce que les gars de la météo appellent un ordre de grandeur. Comptez entre trois et trois cents mètres.

— Et nous ne pouvons rien faire ?

— Considérez-vous comme des passagers à bord d’un navire, répond Johnny. Je me demande si les rues sont suffisamment dégagées pour que… merde.

Elle suit son regard et aperçoit quelque chose en direction de Times Square : une muraille d’eau et une foule en fuite. Personne ne peut rien faire ; Johnny décroche son téléphone et dit à ses gars de quitter les étages inférieurs, et Karen voit la gigantesque vague gris-noir monter jusqu’au troisième niveau, emportant sur son passage des silhouettes humaines qui s’agitent désespérément. Elle sent le bâtiment vibrer lorsque la vague l’enveloppe.

— Suzette ? Est-ce que la porte a tenu ? demande Johnny. Okay, il n’y a plus personne ? Faites l’appel !

Suit une longue pause.

— Parfait, dit-il. Appliquez le plan. Inutile d’attendre plus longtemps – personne ne viendra plus nous rejoindre.

— Euh… de quel plan parlez-vous ? demande Karen.

— Hein ?

Elle a parlé si bas qu’il ne l’a pas entendue. Un fleuve torrentiel coule à présent dans la rue ; les lueurs de la tour de la chaîne Dance éclairent les eaux tumultueuses qui ont envahi Broadway.

— De quel plan s’agit-il ? Simple curiosité.

— Un instant…

Il colle l’oreille à son téléphone, émet plusieurs murmures approbateurs, puis pousse un soupir.

— Ça y est, c’est bon. Voici mon plan : nous allons lester les étages inférieurs avec l’eau recueillie sur le toit et les terrasses. Le bâtiment contiendra de l’eau sur une hauteur de trente mètres. Avec un peu de chance, cela compensera la pression extérieure et diminuera les risques d’effondrement.

— Mais ça va causer des dégâts, non ?

— Si l’immeuble s’effondrait, les dégâts seraient sûrement plus graves.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «La mère des tempêtes»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «La mère des tempêtes» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «La mère des tempêtes»

Обсуждение, отзывы о книге «La mère des tempêtes» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x