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Ursula Le Guin: L'autre côté du rêve

Здесь есть возможность читать онлайн «Ursula Le Guin: L'autre côté du rêve» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2002, ISBN: 2-253-07243-5, издательство: Livre de Poche, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Ursula Le Guin L'autre côté du rêve

L'autre côté du rêve: краткое содержание, описание и аннотация

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Lorsque George Orr dort, il rêve, comme tout le monde. Mais lorsqu’il se réveille, au contraire de tout le monde, il découvre que ses rêves ont changé l’univers. Et parce qu’il lui arrive aussi de faire des cauchemars, le monde réel se trouve ravagé par des guerres nucléaires et envahi par des extraterrestres. George Orr doit-il se débarrasser d’un aussi terrifiant pouvoir ? Ou bien doit-il l’utiliser dans l’intention redoutable d’améliorer le monde ? Un des grands romans d’Ursula Le Guin, la grande dame de la science-fiction américaine, qui a obtenu plusieurs fois les prix Hugo et Nebula.

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— George, vous vous souvenez de cette image comme étant une photographie du mont Hood ?

— Oui, répondit Orr d’une voix plutôt triste, mais ferme. Je m’en souviens. Il était couvert de neige.

— Mhmm, fit Haber en hochant la tête d’un air pensif.

L’effrayant frisson qui lui serrait la gorge avait disparu.

— Pas vous ?

Les yeux du patient, d’une couleur si vague et pourtant d’un regard clair et direct, c’étaient les yeux d’un psychotique.

— Non, je suis désolé. C’est Tammany Hall, trois fois vainqueur en 89. J’ai manqué les courses ; c’est une honte, la façon dont les espèces inférieures sont traitées à cause de nos problèmes de nourriture ! Bien sûr, un cheval est un anachronisme parfait, mais j’aime cette image ; elle a de la vigueur, de la force – la réalisation personnelle complète pour un animal. C’est un peu l’idéal qu’essaie d’atteindre un psychiatre, en termes de psychologie humaine, un symbole. C’est ce qui m’a fait penser à vous le suggérer pour le contenu de votre rêve, bien sûr ; j’étais justement en train de le regarder…

Haber lança un coup d’œil à la reproduction. Bien sûr, c’était le cheval.

— Mais, écoutez, si vous désirez l’opinion d’une tierce personne, nous allons demander à Miss Crouch ; cela fait deux ans qu’elle travaille ici.

— Elle dira que la photo a toujours représenté un cheval, dit Orr, calmement mais avec une pointe de tristesse. Toujours. Depuis mon rêve. Cela a toujours été un cheval. Je pensais que, peut-être, comme vous m’aviez suggéré le rêve, vous pouviez avoir un double souvenir, comme moi. Apparemment, ce n’est pas le cas.

Mais ses yeux, qui n’étaient plus baissés vers le sol, regardèrent à nouveau Haber avec cette clarté, cette indulgence, ce calme et cet air désespéré qui imploraient de l’aide.

L’homme était malade. Il devait être soigné.

— J’aimerais que vous reveniez, George, et demain si possible.

— C’est que je travaille…

— Partez une heure plus tôt, et venez ici à quatre heures. Vous êtes en TTV. Dites-le à votre patron et n’ayez pas de fausse honte à ce sujet. À un moment ou l’autre, 82 pour 100 de la population suivent un TTV, sans parler des 31 pour 100 qui suivent un TTO. Soyez ici demain à quatre heures et nous nous mettrons au travail. Nous y arriverons, vous savez. Maintenant, voici une ordonnance pour obtenir du méprobanate ; avec cela, vos rêves resteront faibles et ça ne supprimera pas entièrement votre état D. Vous pourrez en retirer tous les trois jours au centre automédical. Si un rêve ou une expérience quelconque vous effraie, vous pouvez me téléphoner, jour et nuit. Mais je doute que vous le fassiez si vous prenez de cela ; et si vous me donnez un bon coup de main pour vous aider, vous n’aurez bientôt plus besoin de médicaments. Tous ces problèmes avec vos rêves seront effacés. D’accord ?

Orr prit la carte ordonnance IBM.

— Ce serait un grand soulagement, dit-il. Il fit une tentative de sourire, malheureuse mais non sans humour. Autre chose au sujet du cheval, ajouta-t-il.

Haber, plus grand d’une tête, baissa les yeux vers lui.

— Il vous ressemble, dit Orr.

Le regard du docteur se porta vivement vers la photo. En effet Grand, en pleine santé, brun rouge une longue crinière au grand galop…

— Peut-être le cheval de votre rêve me ressemblait-il ? demanda-t-il d’un air cordial.

— Oui, en effet, répondit Orr.

Quand il fut parti, Haber s’assit et regarda avec gêne la photographie murale de Tammany Hall. Elle était vraiment trop grande pour la pièce. Bon sang, comme il aurait aimé pouvoir s’offrir un bureau avec une fenêtre et une jolie vue !

Chapitre III

Ceux auxquels le ciel vient en aide, nous les appelons les fils du ciel. En apprenant, ils n’apprennent pas. En faisant ceci, ils ne le font pas. En raisonnant, ils n’utilisent pas la raison. Laisser la compréhension s’arrêter devant ce qui ne peut pas être compris fait preuve d’une grande élévation. Ceux qui ne le peuvent pas seront broyés dans les roues du ciel.

Tchouang-Tseu, XXIII .

George Orr quitta son travail à trois heures et demie et marcha jusqu’à la station de métro ; il n’avait pas de voiture. En économisant, il aurait pu se payer une VW Steamer et la taxe de kilométrage, mais pour quoi faire ? Le centre-ville était interdit aux automobiles et c’était justement là qu’il habitait. Il avait appris à conduire, dans les années quatre-vingts, mais n’avait jamais possédé de voiture. Il prit le métro de Vancouver jusqu’à Portland. Les rames étaient déjà bondées ; il ne pouvait atteindre ni les poignées ni les barres, tenant debout par la pression égale des corps qui l’entouraient, parfois soulevé sur la pointe des pieds et flottant un instant quand la pression de la foule (f) excédait la force de gravité (g) . À côté de lui, un homme qui tenait un journal n’avait pu baisser les bras et avait la tête enfouie dans les pages sportives. Un gros titre : Important raid près de la frontière de l’Afghanistan , et son sous-titre : L’Afghanistan menace d’intervenir , occupa tout le champ de vision d’Orr durant six stations. L’homme au journal se fraya un chemin vers l’extérieur et fut remplacé par quelques tomates dans une assiette en plastique vert derrière laquelle se tenait une vieille femme portant un imperméable, qui écrasa le pied gauche d’Orr durant trois stations.

Il réussit à s’extirper de la rame à l’arrêt de East Broadway et se fraya un chemin pendant quatre blocs à travers la foule toujours plus nombreuse des gens qui venaient de finir leur journée de travail. Il atteignit enfin la tour Willamette East, grand pilier prétentieux de béton et de verre, cherchant l’air et la lumière avec une obstination toute végétale parmi la jungle des bâtiments similaires qui l’entouraient. Très peu d’air et de lumière descendait au niveau de la rue ; il y faisait chaud et une pluie fine y tombait sans cesse. La pluie était une vieille tradition de Portland, mais la chaleur – environ 21o C, le 2 mars – était récente, résultat de la pollution atmosphérique. Les émanations urbaines et industrielles n’avaient pas été contrôlées assez tôt pour que l’on pût renverser la tendance cumulative qui s’annonçait déjà au milieu du XXe siècle ; il faudrait plusieurs siècles pour que l’air perde son surplus de CO2, s’il y arrivait jamais. New York allait devenir l’une des plus grandes victimes de l’effet de serre, car les glaces polaires continuaient à fondre et le niveau de la mer montait toujours ; en fait, toute la côte nord-est était en danger. Il y avait quelques compensations, malgré tout. L’eau s’élevait déjà dans la baie de San Francisco et finirait par couvrir toutes les centaines de kilomètres carrés de boue et de détritus qu’on y avait déversés depuis 1848. Portland, avec ses cent trente kilomètres et le plateau côtier qui le protégeait de la mer, n’était pas menacé par le soulèvement des eaux, mais seulement par la pluie qui tombait.

Il avait toujours plu dans l’Oregon occidental, mais maintenant, il y pleuvait sans arrêt ; une pluie tiède et régulière. C’était un peu comme si l’on vivait à jamais dans un déluge de soupe chaude.

Les villes nouvelles – Umatilla, John Day, French Glen – étaient situées à l’est des Cascades, dans ce qui avait été un désert trente années auparavant. Il y faisait terriblement chaud en été, mais il n’y tombait que 110 cm de pluie par an – contre 285 cm à Portland. La culture intensive y était possible : le désert fleurissait. French Glen avait maintenant une population de sept millions d’habitants. Portland, avec seulement trois millions d’âmes et une croissance démographique presque nulle, avait été laissé loin derrière dans la marche du progrès. Ce n’était pas quelque chose de nouveau pour Portland. Et quelle différence cela faisait-il ? La sous-alimentation, la surpopulation et l’insalubrité de l’environnement étaient la norme. Il y avait plus de cas de scorbut, de typhus et d’hépatite dans les vieilles villes, plus de bandes armées, de crimes et de meurtres dans les villes nouvelles. Les rats régnaient sur les unes et la Maffia sur les autres. George Orr restait à Portland parce qu’il y avait toujours vécu et parce qu’il n’avait aucune raison de croire qu’ailleurs la vie serait plus agréable, ou différente.

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