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Ursula Le Guin: L'autre côté du rêve

Здесь есть возможность читать онлайн «Ursula Le Guin: L'autre côté du rêve» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2002, ISBN: 2-253-07243-5, издательство: Livre de Poche, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

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Ursula Le Guin L'autre côté du rêve

L'autre côté du rêve: краткое содержание, описание и аннотация

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Lorsque George Orr dort, il rêve, comme tout le monde. Mais lorsqu’il se réveille, au contraire de tout le monde, il découvre que ses rêves ont changé l’univers. Et parce qu’il lui arrive aussi de faire des cauchemars, le monde réel se trouve ravagé par des guerres nucléaires et envahi par des extraterrestres. George Orr doit-il se débarrasser d’un aussi terrifiant pouvoir ? Ou bien doit-il l’utiliser dans l’intention redoutable d’améliorer le monde ? Un des grands romans d’Ursula Le Guin, la grande dame de la science-fiction américaine, qui a obtenu plusieurs fois les prix Hugo et Nebula.

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— Comment le savez-vous ?

— Vous le verrez quand vous sortirez, soupira Orr. Est-ce fini pour cet après-midi ?

— J’aimerais continuer. Bill est toujours à la Maison Blanche, vous savez !

— Je suis très fatigué.

— Alors, très bien, ce sera tout pour aujourd’hui. Écoutez, et si nous prenions nos rendez-vous dans la soirée ? Cela vous permettrait de dormir normalement, et nous n’utiliserions l’hypnose que pour vous suggérer le contenu de vos rêves. Ainsi, vos horaires professionnels ne seraient pas perturbés, et ma propre période de travail est souvent la nuit ; en fait, les chercheurs du sommeil dorment rarement ! Cela nous avancerait beaucoup, et vous n’auriez plus besoin de prendre de médicaments pour supprimer vos rêves. Voulez-vous essayer ? Disons vendredi soir ?

— J’ai un rendez-vous, répondit Orr, étonné de son mensonge.

— Alors, samedi ?

— D’accord.

Il sortit, portant son imperméable humide sur le bras. Ce n’était pas la peine de le mettre. Le rêve avec Kennedy avait été très net et effectif . Maintenant, il savait les reconnaître quand il en faisait. Même si leur contenu était anodin, il se réveillait en se les rappelant avec une grande précision et en se sentant brisé et épuisé, comme après un énorme effort physique pour résister à une force écrasante. Lorsqu’il était seul, il n’en faisait qu’une fois en un mois ou en six semaines ; c’était la crainte d’en faire qui l’avait obsédé. Maintenant, avec l’ampli qui le maintenait dans l’état de rêve et une suggestion hypnotique insistant pour qu’il rêve profondément, il avait eu trois rêves effectifs sur quatre en deux jours ; ou, si l’on enlevait le rêve avec les noix de coco, qui n’avait été que ce que Haber appelait un simple déroulement d’images, trois rêves effectifs sur trois. Il était à bout de forces.

Il ne pleuvait pas. Quand il franchit les portes de la tour Willamette East, le ciel de mars était haut et clair au-dessus des rues. Le vent avait tourné et soufflait maintenant de l’est, le vent sec du désert qui animait parfois le temps humide, chaud, triste et gris de la vallée de la Willamette.

L’air plus pur lui éclaircit un peu les idées. Il redressa les épaules et se mit en route, essayant d’ignorer une très légère sensation de vertige qui était probablement le résultat combiné de la fatigue, de l’anxiété de deux brèves siestes à une heure inhabituelle de la journée, et d’une descente de soixante-deux étages en ascenseur.

Le docteur lui avait-il dit de rêver que la pluie avait cessé ? Ou lui avait-il suggéré de rêver de Kennedy (qui portait, maintenant qu’il y repensait, la barbe d’Abraham Lincoln) ? Ou de Haber lui-même ? Il n’avait aucun moyen de le savoir. La partie effective du rêve avait été l’arrêt de la pluie, le changement de temps ; mais cela ne prouvait rien. Bien souvent, ce n’était pas l’élément le plus frappant, le plus remarquable du rêve qui était effectif. Il pensait, pour des raisons que seul son subconscient pouvait connaître, que Kennedy avait été son propre apport au songe, mais il ne pouvait pas en être sûr.

Il suivit la foule dans la station de métro de East Broadway. Il mit sa pièce de cinq dollars dans le distributeur, prit son billet, monta dans le train et s’enfonça dans les ténèbres qui passent sous la rivière.

Le vertige s’accrut dans son esprit et son corps.

Passer sous une rivière : c’est une chose étrange, vraiment une idée bizarre.

Traverser une rivière, à gué, en pataugeant, en nageant, sur un bateau, un bac, un pont, en avion, la remonter, la descendre dans l’incessant renouvellement du courant : tout cela avait un sens. Mais passer sous une rivière, il y a là quelque chose de pervers , au sens propre du mot. L’esprit prend parfois des chemins qui sont la preuve évidente qu’il est égaré dans une mauvaise direction.

Il y avait neuf tunnels pour les trains et les camions sous la Willamette, seize ponts au-dessus, et des quais de béton sur quarante kilomètres. Le contrôle du courant de la Willamette, et de la Columbia, dans laquelle elle se jetait à quelques kilomètres en aval du centre de Portland, était si perfectionné qu’aucune des deux rivières ne pouvait s’élever de plus de quinze centimètres, même après les pluies torrentielles les plus longues. La Willamette était un élément utile de l’environnement, comme un énorme animal docile et retenu par des harnais, des chaînes, des selles, des mors, des sangles, des entraves. Si elle n’avait pas été utile, elle aurait bien sûr été recouverte de béton, comme les centaines de petites rivières et affluents qui descendaient des collines de la ville dans les ténèbres, sous les rues et les buildings. Mais sans elle, Portland n’aurait pas été un port ; les bateaux, les longues files de péniches les radeaux de détritus y naviguaient encore. Aussi les camions, les trains, et les quelques voitures privées devaient-ils passer par-dessus la Willamette, ou en dessous. Au-dessus des têtes de ceux qui utilisaient les rames du GPRT dans le tunnel de Broadway, il y avait des tonnes de roche et de sable, des tonnes d’eau qui coulaient, les fondations des quais et les quilles des navires de haute mer, les énormes piliers de béton des ponts routiers et des atterrages, un convoi de camions à vapeur chargés de poulets d’élevage frigorifiés un avion à réaction à 34 000 pieds, les étoiles à 4,3 années-lumière et plus. George Orr, pâle dans la lumière fluorescente et tremblotante de la voiture du GPRT, vacilla et se retint à une poignée métallique perdu parmi un millier d’esprits étrangers. Il sentit sur lui cette pesanteur, ce poids qui l’écrasait de plus en plus. Il pensa : « Je suis en train de vivre un cauchemar, dont je m’éveille parfois durant mon sommeil. »

La bousculade des gens qui sortaient à Union Station lui fit oublier ces graves réflexions ; il se concentra entièrement sur ses efforts pour se maintenir à la poignée. Se sentant encore étourdi, il craignait d’avoir des nausées s’il lâchait la poignée pour se soumettre complètement à la pression de la foule (f) .

Le train redémarra dans un bruit infernal, mélange de rugissements et de cris perçants. Le système GPRT n’avait que quinze ans d’âge, mais il avait été construit tardivement et à la hâte, avec des matériaux de mauvaise qualité, pendant la grande faillite économique de la voiture privée, et non pas avant. En fait, les rames avaient été construites à Détroit ; c’était reconnaissable à leur état et au bruit qu’elles faisaient. Habitant en ville et utilisant souvent le métro, Orr ne remarquait même pas le fracas. Les terminaisons de ses nerfs auditifs avaient une sensibilité considérablement réduite, bien qu’il n’eût que trente ans ; de toute façon, le bruit n’était que le fond sonore habituel de ce cauchemar. Il se remit à réfléchir, ayant affermi sa prise sur la poignée.

Depuis qu’il avait été contraint de s’intéresser au problème, l’impossibilité pour l’esprit de se souvenir de la plupart de ses rêves l’avait toujours intrigué. La pensée inconsciente, dans la première enfance comme dans le rêve, n’était apparemment pas accessible à la mémoire consciente. Mais était-il inconscient durant l’hypnose ? Pas du tout : parfaitement éveillé, jusqu’à ce qu’on lui ordonne de dormir. Alors, pourquoi ne pouvait-il s’en souvenir ? Cela l’embêtait. Il voulait savoir ce que faisait Haber. Le premier rêve de cet après-midi, par exemple : le docteur lui avait-il simplement dit de rêver encore du cheval ? Et il avait ajouté lui-même le crottin, ce qui était embarrassant. Ou bien, si le docteur avait mentionné le crottin, c’était également embarrassant, d’une autre façon. Et peut-être Haber avait-il eu de la chance de ne pas se retrouver avec un gros tas de merde fumante sur le tapis de son bureau. C’était arrivé, dans un sens : la photographie de la montagne.

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