Michael Flynn - Eifelheim

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Au Moyen Age, une petite ville de la Forêt-Noire, Eifelheim, a été rayée de la carte et jamais reconstruite. Pour Tom, historien, cette disparition contredit les lois de l’histoire statistique. Faisant partager par Sharon, sa compagne, une physicienne, cet intérêt qui vire à l’obsession, il exploite toutes les données disponibles afin de comprendre les raisons de ce mystère.
1348, juste avant que la peste Noire ne ravage l’Europe. Un astronef s’écrase près d’Eifelheim. Le père Dietrich, curé du village, est un homme cultivé qui a étudié les sciences et la philosophie, notamment à Paris. Les hasards de la vie et sa participation à des révoltes l’ont amené à se réfugier dans cet endroit perdu. Rien ne l’a préparé à devenir le premier intermédiaire entre l’humanité et une espèce intelligente étrangère qu’il approche à travers ses catégories mentales.
Et le lecteur découvre peu à peu tout ce qui nous rapproche et tout ce qui nous sépare de ces formes anciennes de pensée et de celles des étrangers. On pense à Umberto Eco. C’est une expérience fascinante de relativité culturelle.
Un grand roman, inattendu, original, qui a manqué de peu le prix Hugo en 2007.

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Gregor rejeta la tête en arrière et partit d’un grand rire.

— Le Saut-du-Cerf !

— Hein ?

— Après avoir chassé les Sarrasins des Alpes, les chevaliers, poussés par l’enthousiasme, ont tenté de bondir jusqu’à l’Outremer !

Les Hochwalders entrèrent dans Fribourg par la porte de Souabe, versant en guise de péage une obole par peau tannée et quatre pfennigs par tonneau de vin. Quant au miel de Walpurga, il était taxé à quatre pfennigs le sauma [8] Ancienne mesure germanique équivalant à 150 litres. (N.d.T.) .

— Tout le monde a droit à sa taxe, grommela Gregor comme ils franchissaient la porte, excepté le bon pasteur.

La caravane arriva sur une placette du nom d’Oberlinden, où était sise la taverne de l’Ours rouge. Everard leur réserva des chambres.

— Mais peut-être souhaiterez-vous loger au chapitre de la cathédrale, dit-il à Dietrich.

— Toujours aussi près de ses pfennigs, à ce que, je vois ! railla Gregor, qui avait attrapé un ballot de vêtements dans sa charrette pour le poser devant la porte de l’auberge.

— Thierry et Max ont conduit leurs hommes au Schlossberg, dit l’intendant en désignant le château perché en haut d’une colline à l’est de la ville. Non seulement il est déplaisant de partager sa couche avec certaines gens… (il pointa du doigt le tailleur de pierre) mais moins nous serons dans la chambre, plus nous y dormirons à l’aise. Gregor, accompagnez le prêtre jusqu’à la cathédrale et, au passage, versez à la Maison des marchands le loyer d’un étal. Tâchez de savoir où nous devons parquer nos charrettes.

Il jeta au tailleur de pierre une petite bourse, que celui-ci attrapa au vol.

Sans cesser de s’esclaffer, Gregor prit Dietrich par le coude et tous deux sortirent de la cour de l’auberge.

— Et dire que, naguère, Everard n’était qu’un manant comme nous. Aujourd’hui, il nous mène à la baguette.

Gregor jeta un regard autour de lui et repéra le clocher qui dominait les modestes bâtiments au nord d’Oberlinden.

— Par ici.

Ils plongèrent dans un flot de commerçants, de soldats et de maîtres de guilde vêtus de martre, d’apprentis s’affairant aux tâches à eux confiées par leurs patrons, de mineurs venus d’Erzkasten, la montagne dont le plomb et l’argent enrichissaient la cité, de chevaliers campagnards éblouis par la ville et son agitation, de vieilles demoiselles du Brisgau portant aux tisserands des paniers de fil ; ils croisèrent un homme imprégné de l’odeur du fleuve, portant un long bâton au bout duquel pendaient une multitude de poissons, et un « moine gris » qui se dirigeait vers le couvent des Augustins.

La cité avait été fondée un siècle et demi plus tôt, durant la fièvre de l’argent qui avait saisi la contrée. Un groupe de marchands avait loué, pour un montant annuel d’un pfennig l’unité, des lots de cinquante pieds sur cent transmissibles par héritage ; leur titre s’accompagnait d’un droit d’usage sur le marché et les voies publiques, d’une exemption de tout péage et du droit d’élire le maire et le prévôt. Serfs et vilains avaient fui les campagnes pour jouir des libertés de cette ville franche.

Ils quittèrent la rue des Cordonniers, qui empestait le cuir et les peaux mal tannées, pour rejoindre la rue du Sel en empruntant une venelle. Les rues étaient bordées de rigoles où coulait une eau purifiante dont la musique était agréable à l’oreille.

— Quelle grande cité ! s’exclama Gregor. Elle me paraît un peu plus grande à chaque visite.

— Elle est bien modeste comparée à Cologne, ou encore à Strasbourg, répliqua Dietrich, qui guettait les passants au cas où l’un d’eux l’aurait reconnu.

Gregor haussa les épaules.

— Cela me suffit. Avez-vous connu Auberede et Rosamund ? Non, c’était avant votre arrivée. Ces deux serves possédaient une ferme près d’Unterbach, qu’elles avaient louée à un jardinier – j’ai oublié son nom. Il est parti pour l’Est sauvage, où il est devenu conducteur de bétail. Sans doute vit-il aujourd’hui dans l’une de ces villes nouvelles qu’ont bâties les Flamands, où il affronte les redoutables Slaves. Où en étais-je ?

— À Auberede et Rosamund.

Ach, ja ! Eh bien, ces deux-là étaient malignes et dures à la tâche. Enfin, la plus maligne, c’était Auberede. Mon père recomptait ses doigts chaque fois qu’il lui serrait la main. Ah ! Pendant que le jardinier s’occupait de leur terre, elles se sont intéressées aux vignes appartenant à Heyso – c’était le frère de Manfred, auquel il a succédé par la suite. Elles l’ont convaincu de leur accorder l’usage d’un chai près d’Oberbach, ainsi qu’une partie des pieds de vigne, en échange de la moitié des bénéfices qu’elles se faisaient fort de réaliser. Au bout de quelques années, elles s’étaient tellement bien débrouillées que le Herr leur a confié tout le bazar : la ferme, les vignes et le chai, plus une charrette et des chevaux flamands ! Au bout du compte, elles se sont lassées de ne toucher que la moitié des bénéfices et elles ont persuadé Heyso de transformer leur droit d’usage en loyer. Avec leurs profits, elles se sont acheté une maison à Fribourg et, un beau jour, elles sont venues s’établir ici sans prévenir personne.

— Ont-elles pu s’émanciper ?

Le tailleur de pierre haussa les épaules.

— Heyso n’a jamais cherché à les retrouver, de sorte qu’elles ont été libres au bout d’un an et un jour. Il a accordé leurs terres à Volkmar, ce qui était son droit le plus strict – c’étaient des terres seigneuriales, après tout ; mais elles continuent d’employer des vignerons conformément aux termes du loyer, et je crois bien que cet arrangement convient à tout le monde.

— Un serf de moins, c’est une ferme de plus qui échoit au seigneur, commenta Dietrich. L’argent a plus de valeur à ses yeux que le service. Jadis, les habitants du domaine formaient ce qu’on appelait une familia. De nos jours, on ne pense plus qu’à l’argent.

— Y penser, c’est bien, en avoir, c’est mieux, rétorqua Gregor. Nous y voilà.

La place de la Cathédrale résonnait du fracas des marteaux, du grincement des poulies, du claquement des toiles et des jurons des ouvriers affairés à monter les étals du marché. Au-dessus de cette agitation se dressait un splendide édifice en grès rouge. On avait entamé sa construction peu après la fondation de la ville, et sa nef était fidèle au style de l’époque. Le chœur et le transept, ajoutés ultérieurement, étaient de facture plus moderne sans toutefois jurer avec le reste. Les façades étaient ornées de statues de saints protégées par des baldaquins. Sous les avant-toits, des gargouilles modernes ouvraient grande leur gueule, vomissant par temps de pluie l’eau qui coulait du toit. Le clocher atteignait une hauteur de trois cents pieds. Sur les murs s’ouvraient de grandes fenêtres ornées de vitraux, si nombreuses que le toit semblait flotter dans l’air.

— J’aurais cru que l’édifice s’écroulerait sous son propre poids, dit Dietrich. Le chœur de Beauvais a tué plusieurs ouvriers en s’effondrant, et pourtant il ne faisait que cent cinquante-six pieds de haut.

— Quand est-ce arrivé ?

— Oh, il y a soixante ans et quelques, je crois. J’en ai entendu parler lorsque je me trouvais à Paris.

— C’était un temps plus primitif, et les bâtisseurs étaient français. Si tous ces vitraux sont nécessaires, c’est parce qu’une claire-voie à l’ancienne ne suffirait pas à illuminer l’intérieur. Mais, ainsi que vous le faites remarquer, les murs à eux seuls ne pourraient supporter le toit. D’où ces saillies verticales qui soutiennent les murs et répartissent son poids.

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