T. Bass - Humanité et demie

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Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

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Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

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« Et alors ? Elles font la moisson, c’est leur travail. Du moment qu’elles restent dans leur coin… »

Mais la vue perçante de Moïse et son expérience des jardins l’avertirent que quelque chose n’allait pas. Il courut vers la Laboureuse.

« Vieille mache, dis-moi… que font donc ces Moissonneuses ? »

La Laboureuse braqua sur elle ses optiques. Cinq kilomètres, c’était une grande distance, mais elle était pourvue d’un spectroscope.

« Elles moissonnent la triple-récolte… mais ce n’est pas mûr. »

Les soupçons de Moïse se trouvaient confirmés. On était en train de faucher une étendue de cinq kilomètres tout autour de l’armée. Et bientôt la mousse recouvrit cette étendue, sur une épaisseur de plus de deux mètres. À la surface, le soleil transforma ces nutriments en une croûte pâteuse. Il y avait certainement des auxines et des hormones insecticides en quantité dangereuse.

« Prenez les chapeaux de puits ! » hurla Moïse. L’armée recouvrait encore un territoire de cinq kilomètres de diamètre. On tordit et on boucha les tuyaux qui déversaient la mousse. Les dix chapeaux de puits contenus sur le terrain furent enlevés ; mais on n’y trouva aucune nourriture. Les distributeurs étaient vides. Les citoyens, apeurés, étaient tapis dans leurs habitacles, et ils mouraient de faim.

Moïse guida quelques-uns de ses partisans parmi les plus courageux jusqu’à la base du puits, en bas de la spirale. Rien. La cité entière était conduite à la famine par la Grande S.T. Il n’y avait même pas d’eau ; les rafraîchisseurs étaient remplis d’ordures.

« A-t-on coupé les vivres à ces citoyens, comme à nous ? interrogea Hugh.

— Ne te fais pas de souci pour eux. Quand nous serons partis, ils retrouveront leurs rations de base habituelles. Nous devons gagner le 50 eparallèle en toute hâte. Nous allons manquer de nourriture. »

Moïse, depuis la berge du canal, cria à Hugh : « Tu as l’antenne ? – C’est fait. »

Hugh s’assit sur le dos treillissé de l’Irrigateur et dirigea par des ordres précis le jet des tuyaux d’arrosage. La mache faisait de son mieux. Les eaux du canal se répandirent sur la mousse, et la chassèrent. Bientôt, l’armée de ventres creux eut devant elle un chemin détrempé ; elle suivit le canal, repoussant la mousse au fur et à mesure grâce à l’Irrigateur, qui servit aussi à étancher la soif.

« Au moins, il y a de l’eau ici. Ces pauvres bougres dans la fourmilière ne sont pas aussi heureux. Il y avait des cadavres sur la spirale de la dernière cité que nous avons investie », dit Hugh.

Moïse haussa les épaules.

« Nous n’allons pas faire du sentiment avec eux. Ils nous tueraient, s’ils le pouvaient. »

Les colonnes d’Agrimaches progressaient vers le sud. L’armée de Moïse s’était divisée en petites compagnies ; chacune d’elles devait résoudre par elle-même le problème de l’eau et de la nourriture ; chacune d’elles, à tour de rôle, se chargeait de la surveillance sur les flancs ; chacune d’elles prenait soin de ses malades et de ses blessés. L’efficacité en était accrue.

Ils arrivèrent dans une large et profonde dépression de terrain, orientée nord-sud. Elle était en culture à présent, mais, dans le passé, elle avait servi de lit aux eaux fraîches de la calotte polaire.

« Est-ce là le Fleuve ? » demanda Moïse.

Curedent étudia la position du soleil.

« Non, répondit-il. Mais ça devrait nous y conduire. Nous avons encore plusieurs jours de trajet devant nous. »

Moïse, Hugh et Curedent, montés sur la Laboureuse, tenaient la tête de l’armée.

« Pour moi, ça ressemble fort au lit d’un fleuve.

— Ce n’est qu’un ancien canal à sec. Curedent recherche les traces géologiques d’un vrai fleuve. C’était autrefois le plus grand du continent… Le Fleuve », expliqua Moïse.

Ce soir-là, tandis que le gros de l’armée se préparait à dormir, la Laboureuse se rendit sur une colline, à plusieurs kilomètres de là. Curedent observa les étoiles.

Les Moissonneuses défrichaient le terrain, la mousse se répandait. Sur le châssis de la Laboureuse, ils étaient à l’abri, mais les repères étaient masqués par la matière blanche, et ils devaient rouler lentement, prudemment.

À l’aube, Moïse dirigea un regard plein d’espoir vers le sud ; un enchevêtrement de blocs de rochers et de carcasses d’Agrimaches abandonnées : la moraine socio-politique qui marquait la frontière du 50 eparallèle.

« C’est là, dit Curedent avec assurance. Nos ennuis touchent à leur fin.

— Ce n’est pas trop tôt, dit Hugh. Quelques jours de plus, et la famine décimait nos rangs. »

La horde franchit le cercle d’Agrimousse, accéléra le pas, mais s’arrêta au crépuscule, vaincue par la fatigue et la faim, et à une demi-journée encore du but.

« J’ai envoyé des éclaireurs en reconnaissance, dit l’un des chefs de groupe de l’aile gauche. Les volontaires ne manquaient pas… les rations sont rares, au camp.

— J’aimerais bien aller voir, moi aussi, fit une voix de l’autre côté du feu de camp. J’ai hâte de contempler les généreuses récoltes promises par Curedent.

— La Grande S.T. les a peut-être moissonnées aussi ; à des kilomètres à la ronde, on n’aperçoit rien de comestible.

— Ne t’en fais pas. Curedent veille sur nous. » Des Agrimaches s’affairaient bruyamment sur le périmètre de l’immense campement.

« Généreuse… nourriture. Couic ! dit Curedent. Beaucoup de mes circuits ont été endommagés. Ma mémoire est pleine de trous. Couic ! Généreuse nourriture au 50 eparallèle. »

Moïse écoutait son cyber de compagnie avec un peu de crainte. Les renseignements fournis par le javelot sur le 50 eparallèle étaient moins précis, moins convaincants que ses prédictions habituelles. Moïse n’aurait de cesse que son peuple fût hors de danger.

Avec l’aurore revinrent les éclaireurs.

« Embuscade ! hurla le premier d’entre eux. Nous sommes attendus par toute une armée. Si nous voulons manger, nous devrons nous battre.

— Combien sont-ils ? questionna Hugh.

— Des milliers. Autant que nous. »

Hugh lança à Moïse un regard interrogateur. Curedent couina. D’autres éclaireurs arrivèrent et firent un rapport identique.

« Nous allons nous battre. Que pouvons-nous faire d’autre ? » dit Hugh en faisant tournoyer son gourdin. Le cri de guerre fut repris par les hommes, que la faim aiguillonnait.

Curedent essaya de repérer des ondes sonores, mais, apparemment, il n’y avait pas de communications en provenance d’appareils de Chasse.

« Attendez. Ce ne sont pas des chasseurs. Quelle sorte d’armée est-ce donc ? »

Les éclaireurs se consultèrent. Petit à petit, ils mirent bout à bout leurs observations hâtives.

« Pas de vaisseaux, ni d’équipement… seulement des javelots. Pas de casques. Des têtes chevelues. Pas d’uniformes, mais des haillons semblables aux nôtres. Mais ils se déploient à la façon d’une armée expérimentée… et contrôlent le terrain, avec des patrouilles en avant-garde. »

« Pas d’appareils… » marmonna Moïse. Il remonta sur la Laboureuse. « Partons en reconnaissance avec un détachement de maches et d’éclaireurs. Profitons de la lumière du jour pour voir ça de plus près. Curedent pense que nous n’aurons peut-être pas à combattre. »

Le Sage, bras étendus, dans sa robe flottante, faisait face au soleil levant, que la brume dissimulait. Balle étincelait, placée sur un cairn devant lui. Et derrière, dans le lit asséché du fleuve, la foule compacte de ses disciples broncos répétait après lui les paroles sacrées.

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