T. Bass - Humanité et demie

Здесь есть возможность читать онлайн «T. Bass - Humanité et demie» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Город: Paris, Год выпуска: 1987, ISBN: 1987, Издательство: Livre de Poche, Жанр: Фантастика и фэнтези, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Humanité et demie: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Humanité et demie»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Dans cet avenir très éloigné, l'humanité a conquis la surface entière de la Terre. Elle s'est transformée et divisée en deux espèces.
D'un côté, les Néchiffes à quatre orteils qui habitent d'immenses cités fourmilières où ils mènent sous terre une existence programmée d'hommes-insectes. Ils sont plus de trois
. Les Agrimaches cultivent pour eux les champs et ont éliminé toute forme de vie inutile.
De l'autre, les Broncos, libres, affamés, traqués comme des parasites par les chasseurs Néchiffes. Ils ne sont plus qu'une poignée, errant à la surface, pillant les récoltes. Ce sont les humains sauvages à cinq orteils.
Déjà, l'humanité s'estompe…
Dans la tradition du
d'Aldous Huxley et de
de Frank Herbert, voici un roman terrifiant sur un avenir écologique possible de l'humanité, écrit par un biologiste qui est aussi un formidable conteur.

Humanité et demie — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Humanité et demie», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Voici le Fleuve ! » psalmodia-t-il.

— « Le Fleuve !… Le Fleuve !… »

« Bientôt, Olga sera parmi nous ! »

— « Parmi nous !… Parmi nous ! » « Olga est Amour ! »

— « Amour !… Amour ! »

Le Bricoleur et Mu Ren longèrent le lit rocailleux du fleuve pour rejoindre leur abri. Junior dormait sur les paquetages.

« Es-tu sûr que c’est bien le fleuve ? Ça me paraît si étroit ! » dit Mu Ren.

Le Bricoleur haussa les épaules. « Pour les cérémonies célébrées par le Sage, un endroit en vaut un autre. Je crois qu’il s’est servi des étoiles pour trouver la latitude. Mais je crains qu’il ne s’en soit pris à trop forte partie. Ses tours de passe-passe suffisent aux villageois, mais il y a ici des Broncos venus des quatre coins du continent… des centaines de milliers. Et ils comptent bien assister à quelque chose de formidable. Sinon, les choses pourraient se gâter. »

Mu Ren s’assit sur son sac. Elle avait à nouveau le ventre gros. Leur troisième enfant, en comptant le second qu’ils avaient perdu.

« Moi, je ne désire rien de formidable. J’aimerais seulement être encore au mont Table. Au moins, nous avions de quoi manger, là-bas. »

Le Bricoleur lui caressa la tête. « Le Sage a promis que nous trouverions une nourriture généreuse, une fois arrivés au Fleuve. Jusqu’à présent, ses prédictions étaient justes. Faisons-lui encore confiance pour cette fois. Il sera toujours temps de reprendre le chemin de la maison si ça ne marche pas. Le service des Chasses n’a pas l’air très actif ces temps-ci. Tout ira bien. »

Il fut interrompu par des cris sauvages, dans le lointain. Semblable réaction était rare chez les Broncos endurcis, que rien n’émouvait. Il devait se passer quelque chose de terrible, pensa le Bricoleur. Il saisit sa lance et courut vers l’endroit d’où provenaient les cris.

Les Broncos se tenaient à distance d’un chapeau de puits. Ils formaient un cercle morne, à cinquante mètres de la porte fermée du Garage. Devant la Porte, des corps gisaient. Une trentaine de Broncos blessés par flèche se tordaient de douleur ; beaucoup avaient été atteints par plusieurs flèches. Certains ne bougeaient plus.

Le Bricoleur s’élança seul vers les lieux du carnage. Broncos, pouliches et poulains… les tireurs, quels qu’ils fussent, n’avaient pas pris la peine de viser. Puis il se retourna vers le cercle des visages attentifs, et vit que nombre des autres avaient été touchés superficiellement, les flèches encore fichées dans leur corps.

« Il doit y avoir une centaine d’archers ! s’exclama-t-il. Que s’est-il passé ? »

Un des Broncos les plus âgés s’avança. Son biceps gauche était transpercé par un trait sanglant.

« La porte du Garage… Elle s’est ouverte brusquement. Il y avait trois rangs de chasseurs avec des arcs tendus. Ils ont tiré, et la Porte s’est refermée.

— Attention ! »

La Porte s’ouvrait. Le Bricoleur plongea à terre. Une volée de flèches passa au-dessus de lui. Le vieillard ne fut pas assez rapide, et une flèche vint se ficher avec un bruit mat dans sa poitrine. La plupart des autres flèches franchirent les cinquante mètres, jusqu’aux Broncos, mais entamèrent à peine les cuirs durs.

Le Bricoleur hurla : « Que des lanceurs de javelots viennent ici, et vite ! Quand la Porte se rouvrira, il faudra la bloquer avec ces rochers. Nous allons bousiller ces salauds de chasseurs ! »

Les lanciers se mirent en colonne par quatre, avec leurs boucliers de cuir tanné, l’arme prête. Le Garage fixa ses optiques sur les visages résolus, les bras musclés. La Porte demeura close.

Le Sage vint à la rescousse, invoquant les cieux pour obtenir la guérison des blessures. Le Bricoleur passa de longues heures à extraire les pointes de flèches. Chez les adultes, les plaies étaient le plus souvent sans gravité ; le trait avait été dans la plupart des cas arrêté par une côte, par le sternum ou un autre os. Mais les blessures au ventre étaient redoutables, ainsi que celles dans l’épaule ou la hanche, lorsque des artères ou des nerfs avaient été touchés. Pour les enfants, c’était différent. Le trait pouvait traverser de part en part les petits torses. Le Bricoleur s’affairait, la rage au cœur ; il se représentait ses enfants à la place des victimes.

Lorsque la Porte d’un autre chapeau de puits, à un kilomètre cinq cents de là, s’ouvrit tout à coup et qu’un déluge de flèches se déversa sur les Broncos au repos, les malédictions du Bricoleur résonnèrent dans tout le campement.

« Prenons d’assaut une de ces cités-puits et massacrons-les ! » hurla-t-il.

Un groupe de lanciers hoquetant de fureur se forma bientôt derrière lui. Le Sage les arrêta de sa main levée.

« Olga est Amour ! entonna-t-il.

— Amour !… Amour ! » reprirent ses disciples.

Il prit le Bricoleur à part et lui parla, une main sur son épaule.

« Nous traversons de dures épreuves, mais je n’ai pas rassemblé mon peuple pour faire la guerre. Nous sommes les Disciples d’Olga, des pacifistes.

— Mais on crible ton peuple de flèches ! Regarde donc ! »

Le Sage prit une pose majestueuse, au milieu de ses fidèles en haillons, ignorant les plaies sanglantes.

« Olga nous protégera. C’est la seule chose qui importe. »

Le Bricoleur secoua la tête et s’en retourna vers Mu Ren et Junior.

« Je n’arrive pas à lui faire comprendre que nous devons répondre à ces attaques. La Grande S.T. va continuer à nous harceler si nous ne rendons pas les coups. »

Elle l’étreignit doucement.

« D’une certaine façon, je suis de ton avis. Mais le Sage a raison sur un point. Si tu attaques la fourmilière, je ne te reverrai peut-être pas. »

Le Bricoleur resta quelques minutes sans mot dire, puis, l’air grave, ouvrit sa trousse à outils. Avec des rochers, il fabriqua une forge à charbon de bois. Il fouilla les jardins moissonnés jusqu’à ce qu’il ait trouvé ce qu’il cherchait : un évent, dont les volets s’avérèrent très forgeables.

Deux enfants, puberté moins quatre, actionnèrent les soufflets en peau de cétacé tandis que le Bricoleur façonnait le métal. Le feu ronflait, le charbon de bois produisait une jolie lueur orange. Le marteau de pierre tintait contre l’enclume, également de pierre. Les étincelles voletaient. Toute la nuit, il travailla. Les lanceurs de javelots, impatients, lui amenèrent d’autres volets. Ils firent cercle autour de lui, émerveillés, cependant qu’il trempait le métal, le chauffait à nouveau et le martelait.

Le Sage contempla les plaines qui s’étendaient au nord. Ce qu’il vit le démonta quelque peu. Une Agrimache approchait, chargée d’un grand nombre d’archers en guenilles. Derrière venaient deux colonnes d’hommes en armes. Et plus loin, sur la gauche et sur la droite, quatre autres Agrimaches avec le même équipage.

« Mage, demanda un robuste lancier, qui sont ceux-là ?

— Nous verrons bien, répondit le Sage avec confiance. Nous sommes un peuple pacifique. Peut-être veulent-ils parler. »

Il fit signe à un petit groupe de ses disciples de poser les armes et de se rendre auprès de la première Agrimache. Lui-même se hissa sur un rocher élevé pour encourager ses hommes, et faire savoir à ces étrangers qui arrivaient qu’ils avaient affaire à un puissant sorcier qui ne les craignait pas.

Moïse se raidit en voyant cette meute désordonnée dévaler les rochers et accourir vers lui. Il se détendit en constatant qu’ils étaient sans armes.

« C’est le Sage du mont Table, dit enfin Curedent. Balle est avec lui. »

Le vieux Moon avait parlé à Moïse du Sage et de ses ouailles.

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Humanité et demie»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Humanité et demie» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Humanité et demie»

Обсуждение, отзывы о книге «Humanité et demie» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x