• Пожаловаться

Alfred Bester: Les clowns de l'Eden

Здесь есть возможность читать онлайн «Alfred Bester: Les clowns de l'Eden» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 1981, ISBN: 2-277-21269-5, издательство: J'ai Lu, категория: Фантастика и фэнтези / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Alfred Bester Les clowns de l'Eden

Les clowns de l'Eden: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les clowns de l'Eden»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Comment devenir immortel, sinon en affrontant, en niant la mort ? C’est ce qu’ont fait, au fil des âges, quelques hommes et quelques femmes : le Groupe, qui a commencé avec un Neandertalien et qui accueille, aujourd’hui, en cette fin du XXIe siècle, le Dr Devine. Ce ne sont ni des dieux ni des saints. Simplement des humains riches d’expérience et pour qui le monde est un terrain de jeux. Ils aiment, ils boivent, ils s’amusent… Le Dr Devine, cependant, va leur poser un rude problème ! Il a vaincu la mort mais pour se retrouver en vivante et totale symbiose avec l’Extro, le tout-puissant ordinateur. Et l’Extro, à présent doué de conscience, veut, ni plus ni moins, métamorphoser l’espèce humaine…

Alfred Bester: другие книги автора


Кто написал Les clowns de l'Eden? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Les clowns de l'Eden — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les clowns de l'Eden», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Ravi de vous connaître, Dr Devine. Je ne vous serre pas la main. Les princes royaux de mon rang ne peuvent se prêter à cette coutume roturière. Il vous serait permis de me baiser les doigts, mais le contact de ma peau est repoussant, même pour moi. Mon cher Curzon, vous ne lui avez pas dit que je suis aussi l’avatar, la transfiguration de Çiva sur la terre.

— Je l’ignorais, Rajah. Toutes mes excuses. (J’avais le cœur en liquéfaction, mais je n’allais pas m’en laisser remontrer en dignité.) Ainsi, le renégat c’est bien vous. Altesse Sérénissime. Je n’avais pas voulu le croire quand Hillel me l’a dit.

— Renégat, Curzon ? Seul un Juif incroyant peut dire une chose pareille. Dieu, Curzon. (Abruptement, il se mit à hurler.) Dieu, Curzon. Le divin Çiva, Nous sommes Çiva !

J’étais convaincu enfin. Le canlèpre était le facteur qui manquait. Le C.L. avait fait d’un être délicat un ennemi féroce, sournois, destructeur, un véritable lion en fait. C’était bien l’animal que Longue Lance avait entrevu dans les cavernes de sel. C’était lui qui avait fait peur aux cryos et qui perturbait l’Extro.

— Je vous félicite pour le choix de votre cachette. Rajah. Personne n’aurait songé à venir chercher votre poste de commandement juste au cœur de l’action. Mais comment avez-vous fait pour vous ménager une place dans tout ce fouillis ?

— J’ai supprimé quelques unités, Curzon. Même pas l’équivalent d’une lobotomie préfrontale pour l’Extro, bien qu’il ait protesté un peu. Mais pourquoi votre pouls tremble-t-il, Dr Devine ? Avez-vous tellement peur de Çiva ? Ne niez pas. Je l’entends. Je le vois. Rien n’échappe à un Dieu. Tout est enregistré. C’est pourquoi les destructions et les créations opérées par Çiva sont reçues avec amour et humilité… Oui, amour et humilité pour ma destruction et la régénération du vide.

— Dieu du ciel ! éclatai-je. (J’étais tremblant.) Où est la régénération pour Fée, pour Poulos, pour le bras d’Hillel, ma maison, nos…

— Hélas ! pas la petite fille. Je le regrette. Ce n’est pas moi qui l’ai détruite. C’était avant mon avènement. Le Grec, oui. Une belle mort. Le Juif a réussi à m’échapper, mais ce n’est que partie remise. Personne n’échappe deux fois à Çiva.

— Pas la petite fille, hélas ? répéta Séquoia d’une voix étranglée. Vous regrettez de n’avoir pas pu… Hélas ?

— Amour et humilité, Dr Devine. C’est le véritable culte de Çiva. (Soudain, sa colère flamboya au visage de Séquoia.) Amour et humilité ! Je suis le tout, l’unique, la destruction et la régénération, et le linga est mon symbole sacré. Voyez ! Voyez, avec amour et humilité.

Il nous montra son symbole énorme, en putréfaction. Nous reculâmes, écœurés.

Brusquement, la colère fit place à la douceur raisonnable.

— Vous m’aimerez au moment même où je vous anéantirai, car je suis le faiseur de miracles par la vertu de cinquante ans de pénitence et de méditation.

— Vous souffrez du canlèpre depuis un demi-siècle, Rajah ? Je ne…

Mais je bégayais tellement que je dus m’arrêter.

La tête léonine s’inclina gracieusement. Le visage de lion réussit presque à sourire.

— Il est permis de s’adresser à nous par ce nom, mon cher Curzon. Çiva n’est qu’une de nos mille appellations. Par-dessus tout, nous préférons celle de Nataraja, le Danseur Cosmique. Ainsi sommes-nous le plus souvent idéalisé dans les représentations sacrées de notre personne.

Il se mit à chanter d’une voix rauque et grinçante : ga-ma pa-da-ma pa-ga-ma ga-ri-sani-sa-ni ga-ri-sa… sur un rythme lent de 4/8 et 3/2. Puis plus vite : Di na a na di na a na di na a na ka a ga a ka ga dhina na dhina na dhinagana…

Il dansait en même temps. Des danses rituelles et solennelles, en mouvements vifs et saccadés avec des pauses et des poses. Autour de nous. Autour de l’Extro. Autour des câbles et des débris électroniques qui jonchaient le sol. Sa danse cosmique était interprétée avec la frénésie convulsive d’une poupée en caoutchouc qui se contorsionnait des pieds, des mains, des jambes et des bras dans le mauvais sens de ses articulations spasmodiques et qui rejetait ses propres débris. Chaque fois qu’il lançait la tête à gauche ou à droite, des touffes de ses cheveux s’arrachaient. Chaque fois qu’il gesticulait, un ongle tombait de ses doigts ou de ses orteils. Chaque fois qu’il ouvrait la bouche pour respirer, on voyait du sang s’échapper.

— C’est cette monstruosité qui s’est servie de moi ? réussit à balbutier Séquoia.

— Avec l’aide de l’Extro, grommelai-je. Ils s’entendaient comme deux compères.

— Je prends la foutue machine. Tu prends la foutue divinité.

— O.K. Tu donnes le signal.

Nous étions tous les deux dans un état de transe. Le Rajah s’approcha de nous. Dhina na dhina na dhina-gana… Le visage léonin nous fixait d’un regard aussi hypnotique que la danse. Les bras désarticulés firent un moulinet d’une puissance prodigieuse qui nous sépara.

« On y va ! » explosa Séquoia. Il trébucha jusqu’à l’Extro et se mit à le démolir. J’avais mon grille-viande avec moi, attaché autour de mon cou, et je le fis passer devant pour m’en servir. Il fallait toucher le cœur ou le cerveau. Çiva avait pris devant moi une pose sacrée, les bras en l’air, les mains inclinées vers le bas, mais dans la droite brillait un katar, la pointe dirigée vers mon cœur. Tous ces chants hypnotiques et toutes ces danses pour en arriver à cet instant unique.

J’étais absolument paralysé de stupeur, mais le brûleur me sauva la vie. Il était contre ma poitrine. Le katar ricocha sur lui et me plongea dans les chairs. Le brûleur explosa. Je tombai à la renverse avec le Rajah par-dessus moi. D’une main il me broyait le cou et de l’autre il me labourait la poitrine de son katar. Je me débattais désespérément pour ne pas avoir le cœur transpercé ou la gorge éclatée. Je ne pouvais pas appeler Devine à mon secours. Je commençais à être dans le cirage lorsque le Rajah me lâcha aussi soudainement qu’il m’avait attaqué.

Il se débattait à son tour entre les mains de Hic. Comment était-ce possible ? Hic loyal ? Hic ayant le sens de la continuité ? Hic venant à mon secours ? Imposs. Ce devait être cette haine instinctive qui fait que certains animaux se retournent contre leurs malades pour les tailler en pièces. Il avait enserré la tête de lion dans ses bras puissants comme un étau et fit accomplir au reste du corps un cercle gracieux dans les airs. On entendit un seul craquement. Le Rajah avait eu le cou brisé.

Je me remis debout tant bien que mal et contemplai le spectacle. Au lieu d’un cadavre il y en avait deux. L’autre était Séquoia, avec Clin-clin drapé autour de sa tête. Beaucoup plus tard, je supposai que son électrotropisme avait dû être activé par la formidable combinaison que représentaient l’Extro et Pocahontas ; surtout après l’expérience frustrante des projections publicitaires fantômes.

Une forte voix s’éleva alors.

— Ça suffit comme ça, Curzon. Il est mort. Ôtez-lui cette chose de là.

— Mort ? Non. Je voulais…

Puis je regardai autour de moi, saisi. Le cryo qui avait parlé répéta :

— Ôtez-lui ça.

— Mais… mais… vous ne savez pas parler…

— Nous savons, maintenant. Nous sommes l’Extro. Enlevez-lui ça, Curzon. Dépêchez-vous !

Je retirai Clin-clin de la tête de Séquoia.

— Et plus de destructions. Ne laissez pas votre copain recommencer.

— Il me faudrait une bonne raison.

— Nous avons pris le contrôle. Il s’en est remis à nous. Vous nous connaissez. Est-ce que nous lui permettrions d’employer la violence ?

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les clowns de l'Eden»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les clowns de l'Eden» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Gilles Legardinier: Et soudain tout change
Et soudain tout change
Gilles Legardinier
Clifford Simak: À chacun ses dieux
À chacun ses dieux
Clifford Simak
Arcadi Strougatski: Le lundi commence le samedi
Le lundi commence le samedi
Arcadi Strougatski
Orson Card: L'exode
L'exode
Orson Card
Hugues Pagan: L’Étage des morts
L’Étage des morts
Hugues Pagan
Отзывы о книге «Les clowns de l'Eden»

Обсуждение, отзывы о книге «Les clowns de l'Eden» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.