Alfred Bester - Les clowns de l'Eden

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Les clowns de l'Eden: краткое содержание, описание и аннотация

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Comment devenir immortel, sinon en affrontant, en niant la mort ? C’est ce qu’ont fait, au fil des âges, quelques hommes et quelques femmes : le Groupe, qui a commencé avec un Neandertalien et qui accueille, aujourd’hui, en cette fin du XXIe siècle, le Dr Devine.
Ce ne sont ni des dieux ni des saints. Simplement des humains riches d’expérience et pour qui le monde est un terrain de jeux. Ils aiment, ils boivent, ils s’amusent… Le Dr Devine, cependant, va leur poser un rude problème !
Il a vaincu la mort mais pour se retrouver en vivante et totale symbiose avec l’Extro, le tout-puissant ordinateur. Et l’Extro, à présent doué de conscience, veut, ni plus ni moins, métamorphoser l’espèce humaine…

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Disons que quand nous avons débarqué du cargo, il était là, accroché à la coque, à la grande incrédulité des officiers et des techniciens à terre. Il me rappelait un peu le myxomycète, ce champignon des lieux humides que j’avais étudié à Trinity College. S’il y avait quelque chose de vrai dans cette analogie, la réponse à la question Reproduction était toute trouvée : par formation de spores. C’était une espèce de plaque géante de cytoplasme, de la taille d’une descente de lit, translucide, laissant apercevoir des milliers de noyaux à l’intérieur, tous reliés par un lacis démentiel de je ne sais pas trop quoi. Et les noyaux s’allumaient et s’éteignaient comme si la chose vous faisait des clins d’œil.

Naturellement, j’insistai pour l’emporter avec moi, au grand désarroi de Natoma, que la chose emplissait de dégoût. Mais Hic-Hæc-Hoc semblait être tombé amoureux de Clin-clin. Je le lui glissai donc sur les épaules comme une cape. Clin-clin accomplit quelques mouvements de reptation sur les bords pour être parfaitement à l’aise, et fit un clin d’œil à Hic. Je veux être damné si celui-ci ne lui répondit pas de la même façon. Sacré Hic-Hæc-Hoc. J’étais heureux qu’il ait enfin trouvé un ami. Au bout d’un moment, Clin-clin nous démontra qu’il pouvait être autonome. Il décolla de l’épaule de Hic, en agitant ses ailes comme une chauve-souris, et partit en exploration. Puis il revint se percher sur son ami et ils eurent une longue conversation.

Nous nous étions posés juste en dehors de Mexas City, à qui le chargement de compost était destiné, et nous primes un transit pour nous rendre en ville où nous comptions monter dans le premier linéaire en partance vers le nord. Le transit s’écrasa. Natoma bondit pour me protéger de son corps. J’étais vexé, mais elle lâcha : « Le C.L. », et la question fut réglée. Nous hélâmes un pogo libre qui revenait à vide du spatioport, mais au lieu de se poser normalement il fit un atterrissage sur le ventre et prit feu. Natoma encore me protégea. À la gare des linéaires, une citerne de carburant explosa et nous dûmes battre en retraite. J’avais fini par comprendre.

— On nous en veut, dis-je à Natoma.

Elle hocha silencieusement la tête. Elle savait à qui et à quoi je faisais allusion.

— L’Extro et le réseau sont de nouveau en opération, constatai-je.

— Mais comment savent-ils que nous sommes ici ?

— Le cargo a dû nous donner. Et maintenant, le réseau veut notre peau.

— Il nous attaque ?

— Uu. Sans pitié.

— Que faisons-nous ?

— Nous restons à l’écart des machines et de tout ce qui est électronique. Nous rejoignons le nord à pied.

— Deux mille kilomètres ?

— Peut-être trouverons-nous en chemin un moyen de transport muet.

— Est-ce que Mexas City ne signalera pas notre direction ?

— Nn. Notre départ, mais pas notre direction. Nous prendrons un certain nombre de précautions à partir de maintenant. Par exemple, plus un mot. C’est Hic qui nous guidera. L’Extro ne peut rien capter de lui. Je te dirigerai par signes.

Je sortis un morceau de papier de ma poche (un billet de banque en l’occurrence) et écrivis : Chaque fois que nous voyons une machine, nous la détruisons.

Elle hocha la tête en signe d’assentiment et nous reprîmes notre route. Patiemment, je donnai mes instructions à Hic-Hæc-Hoc qui finit par comprendre et prit la tête de l’expédition. Nous étions une armée de trois soldats en déroute. Je ne compte pas Clin-clin.

C’était tt intéressant. Je savais à quel moment nous approchions d’une localité importante lorsque ses émissions apparaissaient devant nous, dansantes comme un mirage. Nous nous affûtâmes ainsi les pattes jusqu’à Queretaro, où nous envoyâmes notre Leader Sans Peur à la recherche de trois chevaux. Je lui avais donné de l’argent en même temps que des instructions, mais comme il ne sait pas à quoi ça sert, j’ai bien peur qu’il n’ait tout de même piqué les rosses. Nous montâmes à cru jusqu’à San Luis Potosi. Là, Hic vola un petit chariot. Nato improvisa un harnais à l’indienne. À Durango, le Leader Sans Reproche ne se débrouilla pas si bien. J’avais, à l’aide de signes et de grognements, demandé des couteaux, mais il n’avait pas dû comprendre. Il me rapporta deux marteaux et une hachette. Cela facilita quand même nos destructions.

Notre armée laissait derrière elle un sillage de décombres électroniques qui évoquait la Marche à la Mer de Sherman, mais le réseau n’avait aucun moyen de savoir que nous en étions responsables. Les machines se détraquent toujours pour que continue d’exister l’inestimable Corporation des Réparateurs. Le soir, nous campions devant un feu d’armoise et nous faisions griller tout ce que Hic et moi nous pouvions dénicher. Ce n’était pas commode. Nous n’avions ni vaisselle ni ustensiles pour faire la cuisine. Nous obtenions de l’eau en broyant des cactus, des agaves ou des figues de Barbarie entre deux pierres plates, mais nous n’avions rien pour la conserver.

C’est alors que la chance nous sourit. Nous passâmes devant un dépotoir abandonné. J’examinai attentivement le tas de ferraille rouillée et allélu ! en sortis de vieilles pièces d’automobiles qui nous serviraient d’ustensiles : deux grands pare-chocs creux, huit enjoliveurs de roues comme assiettes et un réservoir d’essence qu’il me fallut arracher à coups de marteau des restes d’un châssis, pour stocker l’eau. Je transformai l’un des pare-chocs en poêle à frire et l’autre en marmite. Nous avions tout ce qu’il fallait, maintenant.

C’était vraiment la vie en plein air. Natoma me montra comment on capture les lapins à la mode indienne. Quand elle repérait un gros mâle assis sur son derrière en train d’examiner le terrain, elle me faisait un signe et je m’avançais nonchalamment à découvert tout en prenant bien garde de ne pas dépasser sa distance de fuite. Il me suivait d’un œil soupçonneux, prêt à détaler au moindre geste menaçant de ma part. Pendant ce temps, Natoma rampait silencieusement pour le prendre à revers. Un geste vif, et ses doigts se refermaient sur son cou. Pas toujours, mais assez souvent.

Nous eûmes un autre coup de chance. Nous venions de traverser un arroyo à sec lorsque je remarquai, à un grand nombre de kilomètres sur notre gauche, un amas de nuages noirs parsemés d’éclairs. Je fis arrêter la troupe, indiquai du doigt l’orage lointain, puis l’arroyo, et enfin le réservoir vide. Nous attendîmes, dîmes, dîmes. Il y eut alors un grondement sourd, suivi d’un fracas grandissant, et un torrent d’eau écumante déboula dans le lit de l’arroyo. Je lavai le réservoir d’essence à plusieurs reprises, puis je le remplis. L’eau était pleine de sédiments, mais potable. C’est alors que survint le coup de chance dont j’ai parlé, sous la forme d’un mouton bêlant et gigotant emporté par le courant tumultueux. Je saisis une patte au vol, Natoma attrapa l’autre et nous le hissâmes hors de l’eau. Je tire le rideau sur l’horrible boucherie qui s’ensuivit. Ce n’est pas facile de dépecer un mouton avec deux marteaux et une hachette.

Chose curieuse. Clin-clin ne semblait pas éprouver le besoin de se nourrir. Je commençai bientôt à le soupçonner d’entretenir son métabolisme en puisant à des sources inusitées, comme les lignes à haute tension. Il manifestait une intelligence certaine. Après nous avoir vus, Hic et moi, fouiller pendant une semaine dans des tas d’ordures, il parut saisir une partie de l’idée. De temps à autre, il faisait un clignement d’œil à notre Leader Sans Reproche – j’aurais bien voulu savoir dans quel langage ils communiquaient – et décollait de son épaule. Il revenait quelque temps après avec tout un bric-à-brac accroché à son protoplasme : pierres, armoise, branches mortes, os blanchis, bouteille violacée par le soleil… Mais un soir, nous eûmes la bonne fortune de le voir revenir avec un pécari de quinze kilos. La hachette fit de nouveau son office.

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