Alfred Bester - Les clowns de l'Eden

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Comment devenir immortel, sinon en affrontant, en niant la mort ? C’est ce qu’ont fait, au fil des âges, quelques hommes et quelques femmes : le Groupe, qui a commencé avec un Neandertalien et qui accueille, aujourd’hui, en cette fin du XXIe siècle, le Dr Devine.
Ce ne sont ni des dieux ni des saints. Simplement des humains riches d’expérience et pour qui le monde est un terrain de jeux. Ils aiment, ils boivent, ils s’amusent… Le Dr Devine, cependant, va leur poser un rude problème !
Il a vaincu la mort mais pour se retrouver en vivante et totale symbiose avec l’Extro, le tout-puissant ordinateur. Et l’Extro, à présent doué de conscience, veut, ni plus ni moins, métamorphoser l’espèce humaine…

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— Les connexions se remettent en place, murmura Lucrèce sans s’adresser à personne en particulier.

Les yeux du Grand Chef papillotèrent et son regard embrassa la scène.

— … mais la cryologie recycle l’ontogenèse, termina-t-il.

Il voulut se mettre debout. Lucrèce fit un signe à Fée, qui courut le soutenir pendant qu’il vacillait. Il se regarda, regarda tout le monde autour de lui et sourit. Ce devait être sa première prise de conscience, très douloureuse, mais c’était un beau sourire. Fée se mit à pleurer.

— Tous ces bons vieux visages familiers, dit-il. (Il s’avança vers moi en chancelant et me frappa la paume de la main.) Merci, pied-tendre. Tu es un as. Fée, plus que jamais, tu es ma nana. Lucy Borgia, pose tes outils.

Elle les posa et il tapa sa main contre la sienne.

— Edison ! M’bantou ! Bong. Jicé, tu as entendu ce qu’a dit la dame. Retourne dans ton lit. Où est ma combinaison ? Ah, oui. Les Ravageuses se reposent toutes les deux heures pour faire de la place pour la nouvelle équipe, Lucy. On ferait bien de s’en aller d’ici avant qu’elles reviennent.

Je regardai Lucrèce. Elle me sourit.

— Je t’avais bien dit qu’il se rendait compte de tout.

— Guig, la chose la plus géniale que tu aies jamais faite, ça a été de t’occuper de la cryocapsule. Fée, fais un saut d’hélico jusqu’au JPL et annonce une réunion d’actionnaires dans une heure exactement.

J’interrogeai de nouveau Borgia du regard.

— Absolument tout.

— Ça va être extraordinaire, dit Séquoia. Ces rats pelés ont ôté le couvercle d’une boîte de Pandore qui… Il faut que je mange un morceau. Où ça ?

— Chez moi, dis-je. Mais attention de ne pas entrer dans le four, la porte ne fonctionne pas bien.

Edison fit mine de protester avec véhémence. Séquoia l’apaisa.

— Laisse tomber, Ed. J’ai été très impressionné par ton écran de fumée, au JPL. Tu es un type brillant. Tout le Groupe est brillant.

— Il en sait trop, murmurai-je à Borgia. J’avoue que ça me fait peur.

— Combien de fois faut-il que je te le dise ? Il est au courant de tout ce qui s’est passé.

— Uu, mais j’ai l’impression qu’il sait des trucs qui ne se sont pas passés devant lui. J’ai le sentiment de tenir un tigre par la queue.

— Lâche-le.

— Je ne peux pas. C’est trop tard. J’espère seulement qu’on ne reviendra pas de la balade avec moi à l’intérieur et le sourire sur la gueule du tigre.

Les Ravageuses revinrent en force et nous nous dépêchâmes de décamper tandis que le corrompu Dan Baxter vendait les signaux secrets à Annapolis. Nous envoyâmes Jicé dans son lit, et nous rentrâmes à la maison où Parfum en Chanson et M’bantou nous avaient concocté une espèce de dîner afro-chinois. Ce n’était pas mauvais. Cela rappela ses loups au Sachem. Il avoua qu’il espérait qu’un apache quelconque avait eu la bonne idée de mettre sa maison à sac et qu’ils avaient eu ainsi quelque chose à se mettre sous la dent. Tandis que nous étions assis en tailleur sur le tapis, Fée-7 fit irruption dans la salle à manger.

— Tout est prêt pour 4 heures, Chef. Qu’est-ce que tu vas leur dire ?

— Je n’en sais rien encore, grogna Grand Chef. C’est un peu gros pour être simplifié, et la plupart des actionnaires ne sont pas très futés.

— Quel est le problème exactement, docteur ? demanda M’b.

— C’est un problème de changement de vitesse, M’bantou. Il fallait que j’enclenche comme un éclair quand j’ai mis le nez dans la capsule. Je suis un imbécile de m’être laissé avoir comme ça. Heureusement que vous m’avez sauvé. Mon Dieu… on aurait dit une embuscade tendue par des visages pâles.

— Quand tu as vu les rats pelés ? demandai-je.

— Ce ne sont pas des rats.

— Des extra-terrestres, alors, venus prendre possession de notre planète ?

— Ne fais pas ta Ravageuse, Guig. Tu trouveras la réponse en temps utile. Il faut d’abord que je remette tout ça en place dans ma tête. Ce serait bien si tu pouvais me transplanter un cerveau de plus, Nemo.

— Tu n’en as pas besoin, fiston.

— Merci. À présent, laissez-moi réfléchir une minute.

Nous continuâmes de manger en silence en attendant. Même Fée se taisait. C’était un véritable saut quantique qu’elle faisait.

— Voilà quels sont les problèmes, déclara finalement Séquoia. Expliquer ce qui s’est passé en réalité, et les formidables horizons qui viennent de s’ouvrir, aux actionnaires de l’United Conglomerate. Il faut que j’arrive à leur donner une idée des implications de l’exploitation de cette découverte. Ils doivent comprendre que la mission Pluton est oubliée.

— Oubliée ! Après tout ce battage publicitaire ?

— Je sais que ça va faire mal, Guig, mais les résultats de l’expérience cryogénique ont balayé la mission Pluton pour le moment, peut-être même à tout jamais. D’un autre côté, il s’est produit quelque chose de si bouleversant et inattendu qu’il faut absolument que j’arrive à les persuader de transférer les crédits affectés à Pluton sur un nouveau projet. L’ennui, c’est que je ne suis pas très fortiche quand il s’agit de vendre quelque chose.

— Il nous faudrait les conseils de l’Armateur Grec, murmurai-je à la princesse.

Elle hocha la tête et sortit discrètement.

— La raison pour laquelle je m’ouvre ainsi à vous, poursuivit Séquoia, c’est que j’ai appris à respecter le Groupe et à lui faire confiance.

— Tu sais beaucoup de choses sur le Groupe, Grand Chef ? lui demandai-je.

— Quelques-unes.

— C’est Fée qui t’a mis au parfum ?

— Je n’ai rien dit ! fit Fée, indignée.

— Tu as lu mon journal, hein. Fée ?

— Un peu.

— Comment as-tu fait pour décoder mon clavier terminal privé ?

— J’ai appris toute seule.

Je levai les bras au ciel. Voilà ce que c’est que de vivre avec un petit génie.

— Quelles informations as-tu transmises à ton Jules ?

— Aucune, fit Séquoia, la bouche pleine. Le peu que je sais, je l’ai appris par induction, déduction, intuition et tutti quanti. Je suis un savant, ne l’oublie pas. Et je vais te dire une chose. Je ne me contente pas de parler le XXe, je comprends aussi le langage des sourds-muets. Alors, pourquoi ne pas laisser tomber ? J’ai une assemblée difficile qui m’attend, et je compte sur l’aide du Groupe. O.K.

— Pourquoi t’aiderions-nous ?

— Je pourrais dire ce que je sais sur vous.

— Uu.

— Bong. (Il sourit de nouveau, d’une manière très convaincante.) Disons que nous éprouvons une sympathie mutuelle, et que nous voulons bien nous venir en aide.

— Petit malin d’Indien des Plaines. O.K.

— J’aurai besoin d’Edison et de toi. De Fée aussi, bien sûr. Je vous mettrai au courant dans l’hélico afin que vous puissiez poser les questions qu’il faut à l’assemblée. Hélicons-nous d’ici.

Quand nous arrivâmes au JPL, j’étais si ébloui par l’énormité de la découverte de Séquoia et des frontières qu’elle ouvrait que je ne me rendais plus compte de rien de ce qui se passait autour de moi. Tout ce que je sais, c’est que je repris contact avec la réalité à l’intérieur d’un grand laboratoire d’astrochimie, assis sur un kinobanc en compagnie de quelque cinquante actionnaires majoritaires de l’United Conglomerate. Nous étions face à Hiawatha, qui était adossé à un long comptoir encombré d’appareillages de chimie. Il paraissait frais et dispos, satisfait de lui-même comme s’il allait déballer devant l’United Con une boîte à surprise. Ce qu’il allait faire, d’ailleurs. La question qui se posait était de savoir s’ils allaient acheter ce qu’il avait à vendre. L’exposé était fait en spanglais, évidemment, mais je traduis pour le bénéfice de mon foutu journal et de Fée-Fouine Chinois-Grauman.

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