Alfred Bester - Les clowns de l'Eden

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Comment devenir immortel, sinon en affrontant, en niant la mort ? C’est ce qu’ont fait, au fil des âges, quelques hommes et quelques femmes : le Groupe, qui a commencé avec un Neandertalien et qui accueille, aujourd’hui, en cette fin du XXIe siècle, le Dr Devine.
Ce ne sont ni des dieux ni des saints. Simplement des humains riches d’expérience et pour qui le monde est un terrain de jeux. Ils aiment, ils boivent, ils s’amusent… Le Dr Devine, cependant, va leur poser un rude problème !
Il a vaincu la mort mais pour se retrouver en vivante et totale symbiose avec l’Extro, le tout-puissant ordinateur. Et l’Extro, à présent doué de conscience, veut, ni plus ni moins, métamorphoser l’espèce humaine…

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Edison s’en – après avoir lancé un bref regard à chacun de nous et un qui en disait long à Devine – alla. Je l’entendis commencer son bla bla bla dans le couloir. Quelque chose comme : « Uh (x + b) – uh (x) = 2 x + 1. » Réjouissant comme tout. Je me concentrai de nouveau.

— Fée et Princesse. Vous allez décrocher le plus gros diagramme du mur et le tenir aussi haut que possible.

Elles obéirent sans poser de questions. Je leur donnai mentalement un bon point pour cela.

— Bien tendu. (Le bas du diagramme arrivait juste au niveau du sol.) M’b, c’est toi qui es le plus fort. Tu prends Devine sur tes épaules.

— Ce serait à voir, grommela Nemo.

— Physiquement seulement, capitaine, dit M’bantou d’une voix conciliante. Pas intellectuellement. Personne ne saurait rivaliser avec toi dans ce domaine-là.

Je leur expliquai le scénario. Je leur ouvris la porte de l’antichambre. Les deux femmes sortirent en tenant le diagramme le plus haut possible. « Désolée d’avoir à vous faire attendre », dit Fée à l’assemblée. Le diagramme navigua jusqu’au couloir. Derrière l’écran ainsi formé, M’bantou portait Séquoia.

Quand nous arrivâmes chez moi, nous trouvâmes Borgia qui nous attendait (je vous jure qu’à aucun moment je n’ai vu Parfum en Chanson composer l’appel). Elle ressemblait à une Florence Nightingale sicilienne. Ce qu’elle est, en réalité. Sicilienne, pas infirmière. C’est le meilleur docteur que je connaisse. Depuis 1600, elle a fait ses études à Bologne, Heidelberg, Édimbourg, la Salpêtrière, Comell et la Standard Oil. Elle est de ceux qui disent qu’il faut vivre avec son temps.

Il y avait une équipe de malabars au travail dans la maison.

— Je les ai trouvés en train de commencer à piller, m’annonça-t-elle. Ta porte ferme mal. Alors, je les ai mis au boulot.

Et c’était vrai. Sabu était en train de commencer de se régaler d’une balle de foin. Laura pourchassait des poissons rouges dans le petit salon et s’en mettait jusque-là. La maison était propre et immaculée. Une femme remarquable.

— Rassemblement, ordonna-t-elle.

L’équipe de voyous se mit en rang timidement devant elle.

— Maintenant, écoutez-moi bien. Vous deux, vous avez une amorce d’embolie. Vous trois, vous avez l’œstre, qui peut avoir des effets mortels. Tous vous êtes des tapettes et vous avez besoin d’une proctale. Je veux vous voir demain après-midi pour une visite complète. Compris ?

— Yassuh, medico.

— Mm. Exit.

Ils exitèrent. Une femme remarquable, vous dis-je.

— Soir, Guig, fit-elle en XXe. Soir, tout le monde. Qu’est-ce que c’est que cette chose ? Elle ne fait pas partie du Groupe. Faites-la sortir.

Fée fit face.

— Je m’appelle Fée-7 Chinois-Grauman. Votre malade est mon Jules. Vous n’avez pas d’autres questions ?

— Elle parle XXe.

— Et elle sait tout sur le Groupe. C’est pas n’importe qui.

— C’est le sang maori, interjeta M’bantou. Un peuple magnifique.

Borgia fit un sourire d’un kilomètre de large, alla à Fée et lui serra la poigne comme si c’était un manchon de pompe.

— J’aime les filles comme ça de nos jours. Nous avons pollué l’espèce. Voyons voir, ce patient. Tu n’as pas un endroit un peu plus intime, Guig ? Ici, on dirait un zoo avec un python qui ne cesse d’éructer.

Nous guidâmes le Grand Chef jusque dans mon bureau. Fée l’installa dans un fauteuil. Les autres s’excusèrent et allèrent s’occuper de leur ménagerie. Edison alla réparer la porte qu’il avait détraquée.

— Raconte, Guig, me dit Borgia.

Je la mis au courant des événements précédents tandis qu’elle tournait autour du Grand Chef pour l’examiner.

— Uhu, fit-elle. Il a tous les symptômes de base du délire postépileptique : mutisme, négativisme passif, stupeur catatonique. Ça va, Fée. J’abandonne le jargon médical. Tu as probablement le sentiment que je suis en train de dépersonnaliser ton Jules. Ne crois pas ça. Bon, est-ce qu’il y a urgence ? Combien de temps avons-nous ?

— Nous nous sommes débarrassés des huiles de l’U-Con pour un petit moment, mais ils vont revenir demain en bramant pour avoir leur communiqué et parler à Devine. L’expérience a coûté soixante-dix millions et…

— Quatre-vingt-cinq, fit Fée. Et ils sont déjà en train de bramer. C’est la panique. Ils veulent le Chef. Ou ses explications ou son scalp.

— Ils ont des soupçons sur ce qui lui est arrivé ? demanda Borgia à Fée.

— Pas encore. La plupart sont en train de murmurer qu’il a filé la queue entre les jambes.

— P.E.S. ? demanda Borgia en se tournant vers moi, très intéressée.

— Non. Captage de plombages. Tu vois tout ce qui est en jeu. Si on ne le tire pas de là en vitesse, il est foutu.

— Ce qui est en jeu pour toi. Comme si je ne savais pas.

— Pas maintenant, Lucy. Pas devant sa nana.

— Je ne suis pas sa nana, dit Fée. Il est mon Jules.

Lucrèce ne voulut pas approfondir la nuance sémantique. Elle se remit à tourner autour de Séquoia Devine, comme si elle le palpait avec des antennes invisibles.

— Intéressant. C’est très intéressant. Cette ressemblance avec Lincoln. Tu ne vois pas, Guig ? Est-ce un signe pathogénique ? Je me le demande souvent. Tu n’ignores pas, je suppose, que le jeune Lincoln a fait une crise cataleptique à la mort d’Ann Rutledge. Il ne s’en est jamais remis. Il est demeuré maniaco-dépressif pendant toute sa vie. Nous allons tenter un raccourci. Tu as de quoi écrire ? Équipement manuel de préférence.

Fée sortit un bloc-notes et un style de dessous le bureau.

— Il est droitier, Fée.

— Oui.

— Nous allons tenter un truc que m’a montré Charcot à la Salpêtrière. (Elle mit le style dans la main droite du Grand Chef et plaça le bloc en dessous.) Parfois, ils voudraient bien communiquer avec nous, mais ils n’en ont pas les moyens.

Elle se pencha au-dessus de Devine et se mit à articuler en spanglais. Je l’arrêtai tout de suite :

— Il s’exprime mieux en XXe, Lucy.

— Ah ! il a de l’éducation ? C’est encourageant. (Elle parla lentement au Grand Chef.) Bonjour, Dr Devine. Je suis médecin. J’aimerais discuter avec vous du JPL.

L’expression de Séquoia ne se modifia pas. Il continuait à regarder placidement dans le vague. Mais au bout d’un moment, il traça d’une écriture tremblante :

bonjour

Fée laissa entendre un glapissement de joie. Lucrèce lui intima de la main silence.

— Dr Devine, poursuivit-elle, vos amis sont ici. Ils sont très inquiets à votre sujet. Voulez-vous leur dire quelque chose ?

La main traça :

docteur devine vos amis sont ici ils sont très inquiets à votre sujet voulez-vous leur dire quelque chose

— Hum. (Borgia plissa la lèvre inférieure.) C’est comme ça, hein ? Veux-tu essayer, Fée-7 ? Quelque chose de personnel.

— Chef, c’est Fé-Fée. Tu n’as pas encore tenu ta promesse, rappelle-toi.

chef c’est fé fée tu n’as pas encore tenu ta promesse rappelle toi

Borgia déchira la feuille de papier.

— Guig ? Peut-être quelque chose sur ce qui vient de se passer.

— Hé ! Pocahontas ! L’U-Con a essayé de me vendre ces rats pelés. Ils disent que c’est ton âme.

hé pocahontas l’ucon a essayé de me vendre ces rats pelés ils disent que c’est ton âme

Borgia secoua la tête :

— J’espérais que ça nous mènerait quelque part, mais il fait juste de l’échopathie.

— Qu’est-ce que c’est ?

— Cela fait partie quelquefois des syndromes catatoniques, Guig. Le patient répète les paroles de quelqu’un d’autre, sous une forme quelconque.

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