• Пожаловаться

Ben Winters: Impact

Здесь есть возможность читать онлайн «Ben Winters: Impact» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. Город: Paris, год выпуска: 2016, ISBN: 978-2-37056-064-3, издательство: Super 8 Éditions, категория: Фантастика и фэнтези / Триллер / на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Ben Winters Impact

Impact: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Impact»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

« This is the end. » Tragique, superbe et sans concession, la conclusion magistrale d’une série apocalyptique unique en son genre. Les derniers jours sont arrivés. Ancien agent des forces de police de Concord (New Hampshire), Hank Palace a trouvé refuge dans les bois de Nouvelle-Angleterre, où d’anciens collègues se sont rassemblés pour attendre la fin. Mais son esprit n’est pas encore en paix. Il lui reste une affaire à régler, la plus importante peut-être : celle de la disparition de sa soeur Nico, qui semble liée aux activités d’un énigmatique culte pseudo-survivaliste qui entend encore sauver le monde, envers et contre tout. L’humanité entre maintenant dans ses derniers soubresauts. En route pour l’Ohio, où l’attend manifestement une révélation tragique, l’inoxydable Hank, accompagné du chien Houdini et de son ami Cortez, découvre à bicyclette ce qui reste de l’Amérique : un monde en ruine et déserté par la technologie, un territoire hostile peuplé de gangs fanatiques, d’immigrants illégaux, de groupuscules religieux… et d’une communauté amish qui pourrait bien l’amener à reconsidérer toute sa perception des choses.

Ben Winters: другие книги автора


Кто написал Impact? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Impact — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Impact», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Il faut que tout le monde attende – oui, il le faut. Car jusqu’ici, rien n’a encore expliqué la mort de Nico. Rien ne m’explique pourquoi il a pourchassé ma sœur, lui a tranché la gorge et l’a laissée agoniser, se noyer dans son sang, mourir seule dans la boue.

« Monsieur DeCarlo. Pourquoi avez-vous tué Nico Palace ?

— Je sais pas qui c’est.

— Pourquoi avez-vous tué la fille que vous appeliez Isis ?

— Désolé, vieux, ça me dit rien. »

Il rit par le nez, et les yeux de Jean brillent de colère, et je sens le souffle furieux de Kessler derrière moi. Astronaut adresse un grand sourire moqueur à la fille, il irradie la méchanceté, debout là dans son peignoir douteux, dans une pièce exiguë pleine de gens qui veulent le tuer. Je sens le flingue dans ma main, le couteau dans ma ceinture, je sens la Terre elle-même réclamer à grands cris la mort de cet homme, empoisonneur, escroc et voleur, mais pour l’instant j’ai besoin que personne ne meure. J’ai besoin d’une pause, j’ai besoin que le temps s’arrête jusqu’à ce que je puisse extirper de ce cagibi fétide les derniers fragments de vérité.

« Nico vous a dit qu’elle s’opposait à la décision de descendre en sous-sol, monsieur DeCarlo. Elle est partie. Elle ne représentait plus aucune menace pour vous, elle n’allait prendre aucune part de votre espace, de votre eau ni de vos narcotiques.

— Ni de ma sauce spaghettis, ajoute-t-il en gloussant de rire. N’oubliez pas la sauce spaghettis.

— Monsieur DeCarlo, pourquoi l’avez-vous tuée ?

— Merde, putain, mon pote, c’est une question pour un philosophe, ça. Pourquoi est-ce qu’on tue ? Pas vrai, petite sœur ? »

La main de Jean remonte vers sa cicatrice, et il y a une sorte de vérité poisseuse dans le sourire malsain et malveillant d’Astronaut, dans la terreur qu’exprime le petit visage de Jean, et j’essaie de tricoter tout cela lorsque Kessler, derrière moi, dit « ça suffit » et me bouscule pour entrer. Soudain, le regard d’Astronaut s’affûte : il l’a reconnu.

« Mais… fait-il. Jordan ?

— Agent Kessler, Ducon.

— Agent ? Hum. »

Il se baisse sur un genou et tire droit dans la poitrine de Kessler, dont le corps entier est projeté contre le mur, et je crie « merde », puis « oh non » parce que Jean vient de faire feu, elle a pressé la détente d’un geste brusque et raté Astronaut d’un kilomètre – mais une étincelle arrachée du mur est captée par l’atmosphère inflammable, qui explose.

* * *

Pendant une longue minute, le monde n’est plus que du feu. Le bruit des alambics éclatant tour à tour, l’odeur de brûlé, l’air est en flammes et Kessler aussi et moi aussi, un feu bleu et jaune nous englobe, et je donne de grandes claques à nos corps pour éteindre les flammes tandis qu’à l’autre bout de la petite pièce le corps entier d’Astronaut, imbibé de produits chimiques, s’embrase, et avant qu’il ait pu réagir ou faire un geste il se transforme en torche humaine, pivote sur lui-même et s’écroule. Je sors Kessler de là en deux ou trois grands efforts pour le traîner, couvre son corps avec le mien jusqu’à ce que nous soyons tous les deux éteints.

Finalement, ce sont surtout nos vêtements qui ont pris, ceux de Kessler sont salement brûlés, comme les miens. Le vrai problème, c’est le trou dans sa poitrine, un orifice d’entrée gros comme une balle de golf, dont le sang jaillit comme un geyser, et donc, alors que la chaleur se déverse encore de la petite pièce, dans la puanteur de brûlé et de mort, je suis penché sur Kessler, pantelant dans le couloir, et je couvre sa poitrine de mes deux mains à plat, et le sang venu de son cœur gicle autour de mes doigts.

« Fais pas ça, me dit-il en relevant ses yeux noyés. S’te plaît, non. » Des bulles de sang lui sortent de la bouche en même temps que ses mots et, à la lueur du feu, le sang a l’air noir.

« Essaie de ne pas parler. J’applique une pression sur la plaie. » Je me penche en avant, posant une main à plat sur l’autre, les deux appuyées contre sa poitrine béante.

« Ne mets pas de pression sur la plaie. » Il se redresse avec une force étonnante, chasse mes mains. « Fais pas ça.

— Tais-toi et ne bouge pas, jusqu’à ce que j’aie pu arrêter l’hémorragie.

— Je vais perdre mon sang et mourir.

— Ça, on n’en sait rien.

— Je veux perdre mon sang et mourir. Palace ! C’est tellement mieux qu’une connerie de… de tsunami ou je sais pas quoi. » Il rit, tousse, crache du sang. « C’est le meilleur scénario. »

Ça ne me plaît pas. Je secoue la tête. L’idée de le laisser là… « Tu es sûr ?

— Oui. Bon Dieu, oui. On a eu le monstre ?

— Pas encore.

— Alors va le finir.

La finir.

— Quoi ? »

La porte de la petite pièce est ouverte derrière nous, et Astronaut, je le vois bien, est en train de fondre et de se consumer, mais ça n’a pas d’importance. C’est Jean, c’est Jean qui file à la périphérie de mon champ de vision, en espérant passer inaperçue, mais je la vois – je la vois.

4

Je ne sais pas pourquoi c’est important, mais je sais que ça l’est. Obtenir le reste de l’histoire, entendre des aveux, cocher les dernières cases.

Quand on élucide un meurtre, on ne le fait pas pour la victime, car après tout elle est morte. Élucider un meurtre sert la société en restaurant l’ordre moral qui a été bouleversé par un coup de feu, un coup de poignard ou du poison, et ça contribue à préserver cet ordre moral en avertissant d’autres personnes que certains actes ne peuvent pas être commis impunément.

Mais la société est morte. La civilisation n’est plus qu’un ensemble de cités en flammes, ses animaux terrifiés se serrent autour des silos à grains, et se poignardent les uns les autres pour le dernier paquet de Pringles devant des épiceries en cendres.

Et pourtant, même ainsi, me voilà, chargeant dans le noir vers l’escalier, suivant la petite silhouette fébrile de Jean.

Je ne lui crie pas de s’arrêter, car elle ne le fera pas. Je ne lui crie pas « Police ! » parce que je ne suis plus policier, depuis un bon bout de temps. J’entends ses pieds fins sonner sur les marches, j’entends l’étroit escalier métallique remuer tandis qu’elle file vers la lumière. Je me lance à sa poursuite, me jette pour la dernière fois sur les marches, j’assemble les dernières pièces du puzzle, en suivant Jean vers l’inconnu.

Regarde ce que tu as fait de moi…

J’évite des petits tas de gravats sur la dernière marche pour surgir dans le garage, et malgré l’horreur de tout ce qui est en train de se passer, l’envie désespérée de rattraper cette fille et d’obtenir le reste de l’histoire, j’éprouve une bouffée de soulagement à l’idée d’en avoir fini avec ce bunker, cette crypte. Je jaillis hors du trou et engloutis l’air et la lumière à grandes goulées, comme un plongeur faisant surface.

Je traverse en titubant le garage à trois places, en contournant les cratères et les tas, puis me voici dans le couloir et je vois Jean qui court comme une dératée à quelques pas devant moi, dans ce long couloir où j’ai commencé mes recherches, le couloir marqué du sang de ma sœur et du sien, une trace sortant, une autre entrant.

Je devais l’arrêter, tu comprends… Il le fallait…

Je suis bien plus rapide que Jean. Elle est vive et décidée, mais moi je suis grand, j’ai les jambes très longues, et je suis décidé aussi, alors je le fais : à l’instant où la porte vitrée du commissariat se ferme derrière elle, je la rouvre, me lance, l’attrape par les jambes et la fais tomber dans la boue, puis je me relève d’un coup, si bien que le temps qu’elle se soit retournée je suis au-dessus d’elle, je la domine de toute ma hauteur, mes armes sorties, le couteau et le flingue.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Impact»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Impact» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Отзывы о книге «Impact»

Обсуждение, отзывы о книге «Impact» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.